« Le 05/06/2021 marquait les deux ans de privation de liberté pour Fariba Adelkhah, détenue en Iran : un rassemblement de soutien à notre amie et collègue s’est tenu devant la Mairie de Paris centre. La lutte continue », déclare Science Po Paris, sur Twitter le 07/06.

Pour l’occasion, « la mairie de Paris a déroulé une banderole en soutien à Fariba Adelkhah devant la mairie de Paris Centre », indique le comité de soutien de la chercheuse. Cette banderole ne sera retirée qu’à la libération de la chercheuse, ajoute Marie-Christine Lemardeley Présidente du CA @ ESPCI Paris - PSL (École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris - PSL) • Présidente du conseil d’administration @ ESPCI Paris - PSL (École… , adjointe à la maire de Paris en charge de l’ESR Enseignement supérieur et recherche et de la vie étudiante, qui inaugurait cette banderole aux côtés de Bénédicte Durand Présidente @ Centre national des oeuvres universitaires et scolaires (CNOUS) • Présidente du conseil d’administration @ Institut national du patrimoine (Inp)
, administratice provisoire de Sciences Po. « Jamais la recherche ne doit mener à la prison », déclare l’adjointe à la maire de Paris.

La peine de la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah à cinq ans de prison en Iran avait été confirmée en appel, le 30/06/2020.

Directrice de recherche de Sciences Po au Ceri Centre de recherches internationales , détenue en Iran depuis le 05/06/2019, Fariba Adelkhah avait été condamnée à deux peines de prison par la 15^e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, le 16/05/2020 :
• l’une de cinq ans, pour « collusion en vue d’attenter à la sûreté nationale » ;
• l’autre d’un an, pour « propagande contre le système politique de la République islamique d’Iran ».

Fariba Adelkhah avait obtenu le prix de la « Femme scientifique de l’année », un des trois prix Irène Joliot-Curie, le 15/12/2020.