
Think 2025 : Incertaine journée, belle journée, les jours rallongent (Joël Bertrand)
« C’est un rendez-vous attendu, toujours très couru que le premier jeudi de février, c’est la journée Think Education & Recherche 2025, organisée par News Tank. Elle marque la fin de l’hiver, les jours rallongent. Au diable les sombres pensées, les prévisions maussades, les passions tristes en tout genre. Aujourd’hui, 06/02/2025, le thème est “ESR : progresser dans un monde incertain“. Retenons surtout le mot progresser ; pour le reste, nous verrons bien », écrit Joël Bertrand
Directeur de recherche émérite @ Centre national de la recherche scientifique (CNRS) • Vice-président @ IRT Saint Exupéry • Président du conseil scientifique @ Naval Group
, dans une chronique pour News Tank, le 10/02/2025.
L’ancien directeur général délégué à la science du CNRS
Centre national de la recherche scientifique
a participé à Think Education et Recherche organisé par News Tank, le 06/02/2025, à Sorbonne Université. Il livre son regard sur l’événement et ce qu’il en retient.
Ouverture : maîtrise et anticipation
Une belle ouverture par la maîtresse des lieux, Nathalie Drach-Temam
Présidente @ Udice • Présidente @ Sorbonne Université
, présidente de Sorbonne Université, tellement en maîtrise de ses sujets qu’elle apparaît facile, en roue libre. Le Dgesip
Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle
, Olivier Ginez
Directeur général @ Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (Dgesip)
, lui donne la réplique, à moins que ce ne soit l’inverse. Il sait à quoi s’attendre - budgets, moyens, postes -, c’est un classique. Chacun tient son rôle.
Il nous recommande d’anticiper pour ne pas subir. Ce qui, dans la vie courante, pourrait se traduire par « sois acteur de ton destin, pas victime, invente, cours, tu arriveras bien quelque part ». Il annonce au détour d’une phrase qu’il ne faut pas plus de moyens, il faut plus d’anticipation de moyens. Sans doute cela est-il facile, mais c’est l’idée générale. Il ajoute, vous avez voulu être autonomes, donc soyez-le de bout en bout.
Il constate, comme nous tous, une instabilité ministérielle. Plusieurs ministres se sont succédé, dont deux sont dans l’assistance, Frédérique Vidal
Présidente @ Fondation Abeille assurances • Directrice @ Skema Publika • Conseillère spéciale du président @ European Foundation for Management Development (EFMD)
et Sylvie Retailleau
Membre du conseil de surveillance @ Institut Curie • Professeure des universités @ Université Paris-Saclay (EPE)
. Le Dgesip pense que, même si chaque ministre inscrit sa patine, plus que son style, le fond (la LPR
Loi de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur
, les Comp
Contrat d’objectifs, de moyens et de performance
) ne change pas. La continuité est assurée par l’administration.
Ce duo d’ouverture se positionne volontairement dans l’incertitude immédiate. Plus tard dans la journée, d’autres intervenants seront déjà en 2050, j’y reviendrai.
L’ESR face à l’instabilité internationale
La gravité monte ensuite de plusieurs étages, avec notre ESR face à l’instabilité internationale croissante.
Plusieurs intervenants - Donatienne Hissard
Directrice générale @ Campus France
, Delphine Manceau
Membre du bureau @ Conférence des directeurs d’écoles françaises de management (CDEFM) • Secrétaire et vice-présidente de l’Accès aux Grandes écoles @ Conférence des grandes écoles (CGE…
, Valérie Verdier
Présidente-directrice générale @ Institut de recherche pour le développement (IRD)
, Jean-François Huchet, et plus particulièrement Nadine Riachi Haddad
Secrétaire générale @ Université Saint-Joseph de Beyrouth
, de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth -, décrivent une situation médiocre, désespérante parfois. Ou, comme le déclarent les diplomates du Quai d’Orsay, poussant leur art de la litote à l’extrême c’est une situation quelque peu dégradée.
En France, 15 % des étudiants étrangers (sur près de 500 000) sont en danger dans leur pays d’origine. Sont notamment cités l’Ukraine, la Palestine, la République démocratique du Congo, le Soudan et bien d’autres. Valérie Verdier rappelle que l’IRD Institut de recherche pour le développement observe ces désordres à l’échelle mondiale.
Nadine Riachi Haddad nous informe que le Liban a accueilli un million de Syriens récemment, et est sans cesse bousculé par les mouvements de la région (« mouvements » étant un euphémisme).
D’ailleurs au moment de la guerre civile du Liban en 1975, les Libanais devaient faire le voyage Beyrouth-Damas, en voiture, à pied, ou tout autrement (100km, rien du tout). Depuis quelques années, c’est dans l’autre sens que se font les flux… Jusqu’à la prochaine fois sans doute, où il faudra faire demi-tour. Une séquence de l’après-midi reviendra sur la situation libanaise.
De manière plus réaliste, sinon opportuniste, Jean-François Huchet, signale que plusieurs pays se ferment davantage, citant le Canada, les Pays-Bas. Il nous montre que nous avons changé nos pratiques de recherche, délaissant le terrain et multipliant les études virtuelles, théoriques, les fouilles documentaires. Il ne dit pas qu’à quelque chose malheur est bon, mais pas loin. Sa conclusion, « le monde n’est pas figé, il ne l’a jamais été », augure bien, de mon point de vue, de son nouveau mandat de vice-président de France-Universités. Agilité, mobilité, adaptabilité, sérénité…université.
L’année prochaine, nous commenterons l’épouvantable désastre climatique décrit dans la série Families Like Ours, qui prévoit l’engloutissement et la disparition du Danemark sous la montée des eaux créée par le changement climatique.
Décider en temps d’incertitude
Un nouveau duo, Vanina Paoli-Gagin, sénatrice de l’Aube du groupe LIRT (président Claude Malhuret), et Nicolas Castoldi
Directeur délégué auprès du directeur général @ Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP)
viennent illustrer le sujet « Décider en temps d’incertitude ».
Théo Haberbusch
Directeur de la rédaction, directeur général associé @ News Tank Education & Recherche (NT her)
introduit le livre de Nicolas Castoldi, Contre l’empêchement. Ce dernier, à partir de son expérience AP-HP
Assistance publique-hôpitaux de Paris
pendant le Covid, démontre avec son brio habituel que si les financiers, les comptables, les quincaillers, les coiffeurs (qui venaient dans les hôpitaux couper les cheveux des personnels, précise-t-il), et bien d’autres avaient campé sur leurs prérogatives, les soignants n’auraient pas soigné, les malades seraient restés malades ou auraient aggravé les statistiques de Jérôme Salomon, le directeur de la santé de l’époque.
Il décrit le mur, l’inconnu, le plus que menaçant du début de la crise covid, les interrogations sur les réponses à apporter : « Que faire ? Nous ne savons pas, alors faisons. » Il rend hommage à Frédérique Vidal et Martin Hirsch
Fondateur et président @ Institut de l’engagement
pour leurs actions informées, raisonnées et décisives pendant la crise covid.
J’imagine que cet hommage n’est pas que statutaire, puisque Nicolas Castoldi a été directeur de cabinet de Frédérique Vidal quand elle était ministre, et directeur général délégué de l’AP-HP quand Martin Hirsch en était le directeur général.
Donc simplifions, coupons, supprimons, éliminons, bref soyons moins Français, dit-il. Et Vanina Paoli-Gagin, au Sénat, fabrique la loi, guidée par ce leitmotiv. Elle indique que, souvent, nécessité fait loi et qu‘elle tord le cou aux normes, en inventant des dérogations, qui par une jurisprudence de bon aloi, seront la nouvelle norme. Pour elle, le fonctionnement en mode dégradé doit faire école.
Il est intéressant d’observer ici, et je le dis en aparté à mon voisin Christian Picollet [VP Vice-président(e) recherche et technologie de Safran] que si le pilote de ligne américain Chesley Sullenberger avait suivi la règle stricte, la procédure écrite et validée par des experts en tout genre, en janvier 2009, il n’aurait pas posé son Airbus 320 sur l’Hudson après le décollage de New York, mais ailleurs. En l’absence des deux moteurs, il ne serait sans doute rien resté de l’avion, même si c’était un Airbus, ni des passagers d’ailleurs.
Budget : avancer dans le brouillard
La séquence suivante nous ragaillardit, un vrai marronnier, le très classique débat sur le budget. News Tank a mis la barre encore plus haut : il ne s’agit pas seulement d’un budget contraint, mais d’une absence de visibilité budgétaire. Les nouveaux intervenants avancent les yeux bandés, et en plus de nuit, tous feux éteints.
Il y a les riches, il y a les pauvres, et, comme partout, il y a plus de pauvres que de riches. On retrouve un peu l’ancien clivage, assez atténué maintenant, entre écoles et universités, entre ONR Organismes nationaux de recherche et universités, et autres compositions possibles.
Curieusement, et c’est un sentiment laissé par nos intervenants, peu de lamentations néanmoins, mais des stratégies volontaristes.
Laurent Champaney, président de la CGE Conférence des grandes écoles , nous assure qu’avec 50 % de ressources propres, les grandes écoles trouvent des équilibres satisfaisants. Emmanuel Duflos, président de la Cdefi Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs , ne dit pas le contraire. Le très précis Philippe Mauguin, P-DG Président(e)-directeur(rice) général(e) d’inrae, évoque la fusion de l’Inra Institut national de la recherche agronomique avec l’Irstea Institut de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (absorption serait plus juste) qui développa des marges de manœuvre et même avantagea les anciens de l’Irstea.
De manière plus inattendue, et elle le répète plusieurs fois, la très allante Carine Bernault
Présidente @ L’initiative • Présidente @ Nantes Université (EPE)
, présidente de l’Université de Nantes, indique que ses ressources propres sont de l’ordre de 36 %.
En moins de 15 minutes, elle mentionne sept fois le mot innovation et s’appuie sur les rapports Draghi et Letta. Une véritable profession de foi et un engagement définitivement européen. Pour une présidente qui m’apparaît classique et orthodoxe, cela est très satisfaisant et très prometteur.
Stéphane Le Bouler
, président par intérim du Hcéres
Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur
, pour illustrer le bienfait ou pas des fusions, fait de subtiles comparaisons avec les communes, les fusions de communes et les communautés de communes.
Poussant la curiosité, Théo Haberbusch lui demande quels enseignements pour l’ESR il peut en tirer. Prudent et ménageant son effet, Stéphane Le Bouler répond qu’« enseignements » est un grand mot. La salle sourit. C’est l’heure de la pause.
Le café de la réflexion
Les participants s’égaillent, ce n’est pas le café du commerce, c’est le café de la réflexion. Minh-Ha Pham
Chargée de mission, en charge de la stratégie de développement internationale de la Fondation CNRS @ Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
, ancienne conseillère scientifique à Londres, me dit qu’atterrir au CNRS
Centre national de la recherche scientifique
après son expérience anglaise a été un peu turbulent, parce que Français, c’est compliqué comme il a été dit ce matin.
D’ailleurs, Chateaubriand disait exactement « Les Français n’aiment point la liberté ; l’égalité seule est leur idole ». Et voilà pourquoi il y a tant de normes, ou tant d’empêchements, comme le signalait Nicolas Castoldi. Chateaubriand, depuis Saint-Malo, avec beaucoup d’imagination, apercevait probablement les côtes anglaises, en soupirant d’envie. Nous ne copions jamais assez les Anglais.
Au retour de la pause, Olivier Dumon
Chief product officer @ Elsevier
(Elsevier) nous démontre comment l’IA générative va transformer la science et son impact sur la société. En quinze minutes, de manière très lecture au Collège de France et avec un impeccable PowerPoint, il fait une brillante démonstration.
- Google est devenu un moteur de réponse et non plus seulement un moteur de recherche, qui fait de longues énumérations et où il faut choisir le lien le plus pertinent.
- Google est même un moteur de transactions capable, avec une carte de crédit, de réserver seul des places pour la Flûte Enchantée de Mozart - j’en déduis d’ailleurs qu’Olivier Dumon est un mélomane.
A quelque distance de Sorbonne, aujourd’hui démarre l’AI Artificial intelligence Summit de Paris, Liang Wenfeng et son Deepsteek sont prévenus. En très bon élève, Olivier Dumon présente même son analyse personnelle Google Scholar, son facteur h au cours des années déroulé en bas de page, au cas où un évaluateur serait dans la salle - nous ne sommes jamais à l’abri.
Un court instant de silence, Théo Haberbusch rend hommage à Alain Fuchs et André Legrand
André Legrand est décédé le 01/07/2024.
, nos deux amis, nos deux proches, compagnons disparus en 2024. Théo choisit les mots exacts et chacun se perd dans ses pensées.
Universités et résilience
La suite s’annonce sombre, « Universités et résilience, protéger leurs missions en contexte de crise ».
Deux exemples, à des échelles très différentes, sont abordés :
-
La cyberattaque subie par l’Université Paris-Saclay en août 2024. Camille Galap
Président @ Université Paris-Saclay (EPE)
décrit la gestion de crise, le maintien des services et l’accueil des étudiants coûte que coûte, la mise en place d’une cellule de crise, à l’instar des conseils de défense d’Emmanuel Macron. Il ne nous le dit pas, mais le laisse à penser, il s’en sort. Tout est presque rétabli, prêt pour la prochaine fois. On devine à l’entendre que les futurs cyberterroristes ne passeront pas. Tout est mal qui finit bien. C’est presque une belle histoire. -
La résistance de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth face aux crises successives. Nadine Riachi Haddad énumère les bombardements de Beyrouth, les missiles envoyés au Sud Syndicat Solidaires, unitaires, démocratiques -Liban, les bombardements de la Bekaa, l’explosion du port de Beyrouth en 2020. La peur, le courage, « résilience » est ici un mot trop théorique. La cellule de crise, c’est leur quotidien, d’ailleurs, pour caractériser une situation de chaos, une situation d’épouvante, ne dit-on pas dans le langage courant C’est Beyrouth ? Il faut juste féliciter et admirer Nadine Riachi Haddad, qui, en plus, vient de créer une antenne à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Génération 2050 : quelles perspectives ?
Après ce moment de gravité, une séquence prospective « En route pour la Génération 2050 » s’installe. Un peu de rêve sans doute. Le sujet est difficile, les animateurs Tom Jacubowicz et Alice Huot commencent en demandant aux intervenants s’ils aimeraient être étudiants en 2050. Ils sont partagés, mais le débat est lancé, avec quelque chose de 1984 de George Orwell.
Andréa Gaucher, étudiante à l’Université Paris Est Créteil, la plus proche des 2050, est enthousiaste, optimiste, européenne, et, déclarant ses souhaits, se rapproche à coup sûr du futur.
Le très affûté Emmanuel Métais, directeur général de l'Edhec École des hautes études commerciales Business School, propose des schémas mondialistes, parlant le premier de « multiformation » pour cette génération future. D’ailleurs lui-même à côté de ses larges compétences est diplômé de management du sport, et a pratiqué le sport à haut niveau (hockey sur glace).
L’historien François-Xavier Petit porte un regard différent, très enrichissant sur la pluridisciplinarité qui ne passe pas par les personnes, mais par les groupes de personnes. On ne peut progresser que collectivement et si chacun est très assuré sur ses bases et son expertise. L’apport d’un ex-khâgneux à nos débats est toujours déterminant.
El Mouhoub Mouhoud
Membre du CA @ Udice • Économiste, Président @ Université PSL
, président de PSL
Paris Sciences & Lettres
et économiste, propose que deux thésards, chacun de discipline différente, travaillent sur le même sujet. L’idée est de qualité, mais laisse songeur quant au résultat. Il l’illustre en nous disant que deux plus deux, c’est inférieur à quatre. Sait-on jamais.
Caroline Pascal
Directrice générale de l’enseignement scolaire @ Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MEN)
, quant à elle, notre Dgesco
Direction générale de l’enseignement scolaire
, à la tête des 12 millions d’écoliers, collégiens et lycéens et des 850 000 enseignants, dit fort justement qu’avant d’être étudiant en 2050, il faut être écolier, collégien, puis lycéen ; qu’avant de maîtriser l’obligatoire IA, il faut maîtriser les maths et le français. Une femme de lettres ne peut dire autre chose, et répondant à une question, sait bien qu’avant 2050, il y a 2040, 2030 et même la semaine prochaine. Ainsi, il serait bien d’améliorer nos classements dans PISA
Program for International Student Assessment
pour commencer.
Le malicieux mathématicien Martin Andler, présent dans la salle, fait remarquer à l’assistance, avec un exemple percutant, que les avancées les plus spectaculaires (il cite les vaccins ARN Acide ribonucléique ) proviennent souvent de recherches fondamentales, et il propose que des chercheurs de haut vol imaginent 2050.
Conclusion et prix News Tank
La journée continue avec la remise du prix News Tank - Emerging de la coopération établissements - entreprises. La remise est effectuée par l’ancienne ministre Carole Grandjean
DGRH @ Groupe Etam
, DRH
Directeur(trice) des ressources humaines
d’Etam, Patrick Martin
Professeur émérite @ Arts et Métiers (École nationale supérieure d’arts et métiers - Ensam)
, président du Medef
Mouvement des entreprises de France
, Sandrine Belloc
Co-fondatrice et directrice générale @ Emerging
d’Emerging et l’équipe News Tank.
Un ensemble de critères digne du classement ARWU Academic Ranking of World Universities (Shanghai) a présidé à cette sélection, à ce prix d’excellence, et c’est sans surprise un podium d’hyperfavoris qui est couronné : HEC École des hautes études commerciales , Université Paris-Saclay, École Polytechnique.
Ce podium de l’Ouest parisien, très attendu, peut éventuellement rendre amers les provinciaux que nous sommes, même si un outsider à cent contre un, l’Université Technologique de Troyes se voit octroyer le prix spécial du jury.
L’année prochaine, si tout va bien, la province reviendra, peut-être même gagnera, pour ne pas finir, comme Lucien de Rubempré, venir guerroyer à Paris, regarder, tenter sa chance, jouer, perdre et repartir, battu, humilié, à Angoulême.
Patrick Martin, président du Medef, répond en conclusion aux questions de News Tank. Oui, les entreprises doivent en découdre chaque jour, oui, le monde est incertain, mais certains en rajoutent. Il ne cite personne, mais le ministre Eric Lombard doit faire un peu de prospective, pas à 2050, mais peut-être à juin 2025.
Il rappelle que les entreprises ne sont pas le diable. Certains pensent, disent et font croire qu’elles veulent naufrager la recherche publique française, voler l’argent des pauvres, nous rendre esclaves, et que croyez-vous qu’il advient, certains le croient.
Oui il est pessimiste, dans le doute, oui, quand il regarde l’assistance de ce jour, quand il regarde les efforts de News Tank, quand il voit l’aréopage des présents, alors il est optimiste… Et il finit en nous disant de le faire savoir. C’est fait.
Joël Bertrand
Directeur de recherche émérite @ Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Vice-président @ IRT Saint Exupéry
Président du conseil scientifique @ Naval Group
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Parcours
Directeur de recherche émérite
Vice-président
Président du conseil scientifique
Membre permanent du Comité d’évaluation et orientation
Président du conseil scientifique
Président du conseil scientifique
Conseiller spécial du président
Directeur général délégué à la science
Directeur
Directeur
Président de la section 10 Milieux fluides et réactifs : transports, transferts, procédés de transformation
Établissement & diplôme
Docteur es sciences
Docteur-ingénieur
Maîtrise de sciences économiques
Ingénieur de génie chimique
Fiche n° 27835, créée le 22/12/2017 à 11:54 - MàJ le 11/02/2025 à 08:21
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