L’Esri solidaire face au Covid-19 : nouvelles initiatives repérées par la rédaction de News Tank n° 4
• Dons et fabrication de matériel de protection et de soins ;
• développement de masques recyclables ;
• mise au point d’applis smartphones pour lutter contre l’épidémie ;
• cours de sport en ligne pour étudiants et personnels universitaires ;
• alliance des SHS
Sciences humaines et sociales
et des sciences de la vie et de la santé ;
• etc.
En cette quatrième semaine de confinement, les acteurs de l’Esri
Enseignement supérieur, recherche et innovation
ne faiblissent pas dans leur mobilisation pour participer à l’effort de solidarité national face à la crise du Covid-19.
Si News Tank relaye, au fil de l’eau, les initiatives majeures via des articles dédiés, de nombreuses autres méritent aussi d’être signalées, tout simplement parce qu’elles aussi donnent à voir cette formidable mobilisation à l’œuvre dans les universités, écoles, organismes de recherche et acteurs de l’innovation.
Bonne lecture, et n’hésitez pas à nous signaler vos initiatives !
Les acteurs de la recherche sur le pont
Le Mesri recense les initiatives en recherche
Quelles actualités dans les laboratoires impliqués dans la lutte contre le Covid-19 ? Comment la recherche française se mobilise-t-elle pour informer sur l’épidémie et ses conséquences ? Comment participe-t-elle à l’effort de solidarité nationale ? Les initiatives répondant à ces questions sont recensées par le Mesri Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche sur une page dédiée de son site web.
D’autres échos du terrain
L'Université Côte d’Azur a invité ses chercheurs à livrer leur expertise ou à partager leur réflexion « sur la situation extraordinaire que nous vivons » dans un dossier spécial mis en ligne sur le site de l’université, indique cette dernière le 30/03. « Mathématiciens, biologistes, économistes, juristes, littéraires, ces articles permettent de mieux comprendre l’épidémie de Covid-19 qui touche le monde et les conséquences de cette pandémie sur nos modes de vie ».
De son côté, le CNRS Centre national de la recherche scientifique a passé un accord avec la Fédération nationale des dispositifs de ressources et d’appui à la coordination des parcours en santé afin de distribuer des gants et masques de protection et de fabriquer du gel hydroalcoolique pour les soignants de ville et les aides à domicile, indique l’organisme de recherche le 03/04. L’organisme a aussi créé le 27/03 la cellule Care@CNRS pour coordonner les actions de solidarité de ses agents.
Quant au Cnes Centre national d’études spatiales , il apporte au milieu hospitalier son « expertise en R&T, en ingénierie et en faisant don d’équipements qui peuvent aider le personnel soignant », en Guyane, à Paris et à Toulouse, indique-t-il le 02/04. Par ailleurs, en cette période de confinement, le Cnes propose aux plus jeunes, étudiants et enseignants, différents contenus pour mieux comprendre l’espace, s’ouvrir aux sciences de l’Univers.
Une alliance entre SHS et sciences de la vie et en santé contre le Covid-19
Le CNRS et l’Inserm
Institut national de la santé et de la recherche médicale
s’associent, en lien avec la CPU
Conférence des présidents d’université
, l’Ined
Institut national d’études démographiques
, Inrae
Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement
et l’IRD
Institut de recherche pour le développement
et sous l’égide d’Athena
Alliance thématique nationale des sciences humaines et sociales
et Aviesan
Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé
, pour faire émerger des questions scientifiques clés autour des crises sanitaires et environnementales et à agréger les initiatives des communautés de recherches en humanités, sciences sociales et santé publique nées de la présente crise du Covid-19, indiquent ces acteurs le 03/04.
L’initiative lancée par le CNRS et l’Inserm, « Crises sanitaires et environnementales - Humanités, sciences sociales, santé publique » (HS3P-Crise), est collaborative et pluridisciplinaire. Elle portera sur la situation en France et, plus largement, sur celle d’autres pays, avec un intérêt particulier pour les pays des Suds.
« Sous la responsabilité de Marie Gaille pour le CNRS et Rémy Slama pour l’Inserm, un comité d’une dizaine de chercheuses et chercheurs, apportant différents regards et compétences disciplinaires, se réunira pour la première fois dans les prochains jours. »
Quand un virus peut en cacher d’autres
De son côté, face aux piratages informatiques qui « se multiplient » avec la crise du Covid-19, le laboratoire CNS (Confiance numérique et sécurité) de l'Esiea École supérieure d’informatique, électronique, automatique propose un accompagnement gratuit en cybersécurité à son réseau d’entreprises partenaires.
Parmi l’ensemble des prestations cyber que le laboratoire CNS peut proposer, seules celles compatibles avec les contraintes liées à la période de confinement sont activées : tests d’intrusion externes sur un point d’entrée VPN, découverte du périmètre exposé sur internet et scans préliminaires, audit de cybersécurité d’un point exposé, étude en source ouverte de l’entreprise (Osint), sensibilisation des collaborateurs.
« Plus d’une vingtaine d’entreprises ont déjà souhaité être accompagnées dans le cadre de ce programme solidaire », indique l’école.
Les effets psychologiques du confinement à l’étude
À Lyon, l’équipe du Centre ressource de réhabilitation psychosociale (CH Centre hospitalier le Vinatier) a conçu un questionnaire pour évaluer le bien-être durant le confinement en lien avec le Covid-19. Ce questionnaire étudie les facteurs pouvant avoir un impact sur le vécu du confinement en lien avec l’épidémie. Il sera envoyé à plusieurs reprises à différents temps de la période de confinement.
Solidarités tous azimuts dans le sup'
Alors que la Dgesip Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle recense les initiatives engagées par les acteurs de l’enseignement supérieur sur une page dédiée du site internet du Mesri, et met en ligne un formulaire permettant de signaler son initiative, News Tank a aussi repéré de nombreuses initiatives dans les établissements d’enseignement supérieur.
Appel aux dons à l’Université de Toulouse 3
L'Université Toulouse 3 - Paul Sabatier, au travers de sa Fondation Catalyses, lance une collecte de dons en ligne depuis début avril, annonce l’université le 07/04.
Les fonds collectés seront reversés aux personnels soignants du CHU de Toulouse « qui sont en première ligne et luttent quotidiennement contre la pandémie » et pour agrémenter le quotidien des équipes « après cette période si éprouvante : équipements pour leurs offices, organisation de moments de convivialité, opération de team building… ».
Cette action servira également à gratifier les étudiants volontaires qui se sont mobilisés auprès du CHU de Toulouse. Enfin, cette collecte sera utilisée pour aider les étudiants fragilisés par la crise du Covid-19. Les fonds seront investis pour réduire la fracture numérique à laquelle certains se retrouvent confrontés (achat de portables, cartes SIM 4G…).
Les Crous multiplient les actions
Les Crous Centre régional des œuvres universitaires et scolaires se sont engagés dans l’effort de solidarité nationale, « et ce sur tous les plans », indique le Cnous Centre national des œuvres universitaires et scolaires , le 06/04. Ces actions se matérialisent par :
- la mise à disposition des personnels soignants un hébergement lorsqu’ils le pouvaient : à Nantes, Paris, Montpellier, Versailles, La Réunion… ;
- des dons alimentaires aux personnels mobilisés au quotidien dans la lutte contre le coronavirus : à Reims, Charleville-Mézières, Grenoble, en Corse, etc. ;
- la remise aux établissements de santé des masques FFP2, masques chirurgicaux, charlottes, surblouses… par exemple à Lille, Créteil, Amiens, ou bien encore Rennes ;
- la distribution de denrées alimentaires directement aux étudiants, mais aussi aux associations de lutte contre la précarité alimentaire et aux banques alimentaires, à Aix-Marseille, Bordeaux, en Lorraine, à Strasbourg, Montpellier, Versailles… ;
- etc.
L’Université de Guyane, se basant sur une initiative étudiante, en partenariat avec le CCAS (centre communal d’action sociale) de Cayenne, l’Association FIE, le Clous Centre local des oeuvres universitaires et scolaires de Guyane et le Sumpps Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé , met en œuvre l’opération « paniers solidaires » visant à offrir aux étudiants confinés dans les résidences universitaires ainsi qu’aux étudiants en situation de grande précarité un panier composé des produits de première nécessité, indique l’université le 03/04.
Des étudiants solidaires
Solidarit’Étudiante est une initiative encourageant tous les BDE Bureau des étudiants et les associations à se réunir afin de collecter des fonds à destination de la Fondation des hôpitaux de France, initiée par le BDE de l'Essec, relaie Mr Student, site d’information pour la vie étudiante, le 31/03. Tous les BDE ou les associations étudiantes peuvent participer et verser tout ou partie de leur budget semestriel à la fondation. L’objectif est de collecter 100 k€ de dons « dans un premier temps ».
Les étudiants du Cuej Centre universitaire d’enseignement du journalisme de Strasbourg proposent, eux, chaque jour, via la newsletter Mercure qu’ils ont récemment créée, « un condensé de l’actualité mondiale élaboré à partir des publications de grands médias », depuis le 20/03 relaie l'Unistra Université de Strasbourg le 27/03. En tout, ce sont 17 étudiants du M2 spécialité presse écrite et multimédia du Cuej qui se relaient pour proposer « de quoi se tenir informé, répondre à des interrogations sur le coronavirus ou simplement se divertir ».
Un plan de « riposte » à Polytech Nancy
Polytech Nancy a lancé un appel à tous ses personnels, étudiants, ingénieurs, ainsi qu’à tous les partenaires de l’école pour se mobiliser ensemble autour d’un plan d’action baptisé « Riposte Coronavirus », le 30/03. Il s’articule autour de plusieurs actions : solutions techniques et/ou d’organisation pour aider établissements, hôpitaux et entreprises à « tenir durant la crise », conception de systèmes de protection pour les soignants, mobilisation des associations étudiantes, sollicitation des partenaires industriels et nos anciens élèves, etc.
L’AIU mène l’enquête
L’Association internationale des universités lance une enquête auprès de ses membres et à toutes les universités et autres établissements d’enseignement supérieur, indique-t-elle le 06/04, en cette période où des « millions d’étudiants se trouvent en ce moment dans l’incapacité d’assister à leurs cours ».
Les établissements sont appelés à indiquer comment ils sont affectés par la situation sanitaire actuelle. Les questions porteront plus précisément sur la mobilité des étudiants et du personnel universitaire, l’accès aux cours et aux campus, l’ampleur de la perturbation de l’enseignement, de l’apprentissage et la recherche, ainsi que l’engagement communautaire. « Les résultats de l’enquête permettront au secteur de l’enseignement supérieur et à la société en général de mieux comprendre les stratégies visant à atténuer les effets de la pandémie du Covid-19 ».
Par ailleurs, l’AUF (Agence universitaire de la francophonie) met en ligne une page répertoriant les initiatives de ses établissements membres et partenaires, le 26/03.
Maintenir le lien
En complément de la mise à disposition de son offre de cours en ligne existante, TBS « a lancé cette semaine une plateforme open source proposant des contenus pédagogiques inédits réalisés avec l’humoriste américain et star de Netflix, Sammy Obeid », indique l’école le 01/04.
Baptisée « TBS open teaching & learning resources », la nouvelle plateforme héberge des ressources pédagogiques qui viennent enrichir l’offre d’apprentissage en ligne de l’école de management toulousaine. Ce sont ainsi six vidéos, complétées de six teaching notes dans le domaine de la finance, du commerce international, du marketing et des statistiques, qu’étudiants et enseignants du monde entier peuvent utiliser.
De son côté, l'EMLyon met en accès libre tout le contenu EMLyon business school en ligne sur sa plateforme EMLyonX : Mooc Massive open online courses , webinars, podcasts, cours, articles…, indique l’école le 31/03. Un contenu pour tous les publics, « qui s’enrichira de jour en jour avec des thématiques variées et d’actualité : l’occasion de porter un regard sur l’éducation et le business de demain et/ou de se former aux technologies des makers ».
Les enseignants en sport du département des activités physiques et sportives de l'Université Toulouse 1 Capitole proposent quant à eux, via Facebook, des circuits training quotidiens, illustrés et accompagnés d’une vidéo, aux étudiants et aux personnels, à 9 h 30, indique l’Unversité le 29/03. Un conseil de « bien être à son bureau » est adressé chaque matin aux personnels administratifs via le réseau interne de communication en télétravail. Enfin, une journée diététique est proposée chaque semaine.
Un fourmillement d’innovations
Deux app’ contre le Covid
Une nouvelle application pour téléphone mobile, « pour collecter des données afin de développer des algorithmes d’apprentissage automatique qui pourraient détecter automatiquement si une personne souffre de Covid-19 en fonction du son de sa voix, de sa respiration et de sa toux », a été lancée par des chercheurs de l’Université de Cambridge, indique le Conseil européen de la recherche le 06/04. Cecilia Mascolo, qui a reçu une Advanced grant de l'ERC
European Research Council
de 2,5 M€ en 2019, dirige le développement du nouvel outil.
De leur côté, pour les patients diabétiques confinés en période d’épidémie Covid-19, l’AP-HP Assistance publique-hôpitaux de Paris , en partenariat avec l’Inserm et Université de Paris, lance CoviDiab, une application nationale d’information, de prévention et d’accompagnement en ligne, le 30/03.
Dassault Systèmes : un ventilateur développé « en huit jours »
Inali, une start-up indienne spécialisée dans la création de produits de santé assistée, a conçu et développé un ventilateur « intelligent » sur la plateforme 3DExperience de Dassault Systèmes, « en moins de huit jours (…) selon une approche collaborative menée avec des concepteurs et des professionnels de santé appartenant à la communauté en ligne Open Covid-19 du laboratoire, et avec le concours d’ingénieurs mentors du 3DExperience Lab en Inde », indique l’industriel français le 09/04.
« Le ventilateur intelligent d’Inali a été conçu pour être fabriqué localement et rapidement en utilisant des composants facilement disponibles, ce qui permet de répondre au meilleur coût aux demandes des hôpitaux et des agences gouvernementales ».
Inali publiera l’ensemble des détails relatifs à la conception et à la fabrication de ce ventilateur sous forme d’informations open source que chacun pourra télécharger pour le fabriquer à son tour dans sa région.
Un appel aux start-up à Bordeaux
La French Tech Bordeaux lance un appel aux start-up et entreprises innovantes qui apportent des solutions concrètes face aux enjeux créés par le Covid-19 « qui peuvent aider les citoyens, les salariés, les entreprises, l’État ou les acteurs de la santé pour faire face à la situation sanitaire actuelle », relaye la Satt Sociétés d’accélération du transfert de technologies Aquitaine Transfert le 07/04.
Les entreprises intéressées peuvent se faire connaître d’ici le 15/04, en remplissant un formulaire . Toutes les solutions pertinentes seront répertoriées sur un article dédié .
Des masques réutilisables
Un collectif d’acteurs économiques de la région Auvergne-Rhône-Alpes travaille depuis le 16/03 à la conception et au déploiement à grande échelle d’un masque réutilisable, indique le CEA Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives le 07/04.
« Leur réactivité a permis d’initier l’industrialisation du masque en moins de trois semaines (…). D’ici fin juin, sa production équivaudra à 500 millions de masques jetables actuels ».
130 000 masques sont déjà réservés. Michelin, qui fait également partie du collectif, offrira une partie des masques aux Agences régionales de santé.
La piste du recyclage des masques à l’étude
Un consortium composé de médecins, d’industriels et de scientifiques, parmi lesquels des chercheurs des instituts Carnot Icéel et PolyNat, se sont regroupés pour explorer des pistes permettant de réutiliser les masques FFP2 sans risque. Le défi est d’en éliminer la charge virale tout en garantissant le maintien de leur niveau de performance.
Depuis mi-mars, le CHU Grenoble-Alpes a mis en place un protocole de collecte des masques usagés pour permettre le lancement de tests. Les premiers résultats sont encourageants : les masques chirurgicaux conservent leurs performances après un lavage à 95°C, il en est de même pour les masques FFP2 avec un traitement à l’oxyde d’éthylène.
D’autres initiatives du réseau des Carnot
« Les Carnot s’organisent depuis plusieurs semaines pour participer à l’effort collectif et aider à endiguer cette pandémie », indique le réseau regroupant 39 structures de recherche publique, le 06/04. Pour l’illustrer, il met en avant plusieurs initiatives dont :
- le soutiens à la mise au point d’un spray antiviral permettant « d’éliminer le Sars-Cov-2 de n’importe quelle surface » par l’Institut Carnot Mica avec la start-up Spartha Medical;
- la conception et la réalisation de visières de protections personnel soignant par l’Institut Carnot Arts grâce au travail de ses ingénieurs en mécanique, leur conception ayant été validée par le CHU de Bordeaux ;
- Medeo, une start-up de l’Institut Carnot Ingénierie@Lyon, dédiée à l’amélioration du quotidien des professionnels de santé, rend gratuite l’utilisation de sa plateforme de téléconsultation en Ephad.
- la mise à disposition par l’Institut Carnot Curie Cancer de ses plateformes technologies pour développer quatre nouveaux projets de recherche sur la thématique « coronavirus et cancers »
« L’ensemble du Réseau Carnot participe également à l’effort collectif de solidarité envers les personnels soignants et les malades en mettant à leur disposition, des stocks de matières premières nécessaires à la production de solutions hydroalcooliques, tout le petit matériel disponible dans les laboratoires : masques, lunettes de protection, charlottes, gants, etc. »
Université Paris-Saclay, Grenoble INP, Enise… ils fabriquent des visières de protection
A l’Université Paris Saclay
Fab Labs, Makers, Réseau des Fondations & Mécénat, start-up et PME… de nombreux acteurs de l’Université Paris-Saclay ou de son réseau s’allient pour fabriquer et livrer du matériel de protection aux soignants, notamment aux personnels des hôpitaux de son périmètre, indique l'UPS Université Paris-Saclay , le 06/04.
C’est notamment le cas, via imprimantes 3D, imprimante industrielle, lasers ou injecteurs plastiques du Fab lab de CentraleSupélec, de Polytech Paris-Saclay et l'IUT Institut universitaire de technologie de Cachan, du Fab lab Digiscope de l’UPS…ou bien encore de la PME saclaysienne Hardware Accelerator.
Le Fab lab de CentraleSupélec qui fédère plus de 70 centres de production de visières de protection alimentant une chaîne d’assemblage située à Paris : « entre 250 à 300 visières sont désormais livrées quotidiennement aux établissements de l’AP- HP ».
A Grenoble et Saint-Étienne
À Grenoble, le Rafu (Réseau des ateliers de fabrication universitaire de Grenoble.), qui regroupe tous les Fab labs, plateformes technologiques et ateliers lab factory du bassin grenoblois dont le pôle S.mart Grenoble Alpes partenaire de Grenoble INP Institut national polytechnique , a lui contribué à la production de « plus de 700 visières » livrées aux CHU Nord et Sud de Grenoble, indique Grenoble INP, le 06/04.
À Saint-Étienne, les chercheurs de l’Enise ont répondu à l’appel du CHU de Saint-Étienne le 02/04. « La Chaire Impression 3D a fabriqué une centaine de supports de visières de protection dans le Fab lab de l’école, situé sur le site rue des Aciéries, grâce aux imprimantes 3D disponibles sur place. Des essais sont par ailleurs en cours pour adapter les masques de plongée Decathlon », indique l’école.
Sur les campus d’Arts et Métiers
Les huit campus d’Arts et Métiers ont aussi décidé de concevoir et de produire des visières de protection à destination des personnels soignants « au plus près du terrain », indique l’école le 03/04. Enseignants-chercheurs, membres du personnel et étudiants se sont rapidement portés volontaires pour participer à la conception et à la réalisation de ces équipements de protection.
Des rotations sont assurées tous les jours pour maintenir un niveau de production important, soit environ 1 500 unités par semaine. En parallèle, des actions entreprises par les personnels dans les huit campus, les étudiants se mobilisent aussi pour réaliser depuis chez eux des visières mises à disposition dans les pharmacies de plus d’une vingtaine de villes.
A l’Université de Nantes
L’Université de Nantes, au travers de sa filiale de valorisation Capacités SAS, et l’entreprise Armor par son activité de fabrication additive Kimya, conçoivent, en partenariat, des visières de protection pour lutter contre la propagation du Covid-19.
Ces visières seront distribuées, dans un premier temps, au personnel soignant du CHU de Nantes et de l’AP-HP, indique l’université le 30/03.
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