Les centres d’investigation clinique en charge de protocoles de recherche clinique « dans le cadre de la lutte contre le Sars-CoV-2 » recherchent des « compétences particulières pour soutenir leur activité » : c’est la raison pour laquelle l’Inserm Institut national de la santé et de la recherche médicale lance un appel à volontaires « à tous les personnels », le 21/03/2020.

« Les besoins sont principalement les suivants », précise l’organisme :
• « administration de questionnaires par appels téléphoniques des patients inclus ou en vue d’être inclus avec saisie d’informations ;
• saisie informatique des données recueillies sur formulaire papier ;
• aide au data management (réalisation e-crf, vérification des données, mise en place des bases et aide à l’analyse…) ;
• aide logistique de type secrétariat à la préparation des documents de recherche (photocopies, envois de courriers…) ;
• personnels compétents en matière de manipulation d’échantillons biologiques infectieux, d’analyse virologique et nucléique, ou ayant des compétences en pilotage d’installations de confinement biologique niveaux 2 et 3 ».

« L’accès direct aux services cliniques auprès des malades d’autres personnels que soignants n’est pas envisageable et (…) un éventuel accès aux données du dossier médical ne pourra être envisagé que dans des conditions assurant le respect de la protection des données personnelles », souligne l’Inserm.

Les agents volontaires peuvent envoyer leur candidature au délégué régional Inserm dont ils relèvent, et attester sur l’honneur qu’après consultation de leur médecin de prévention, ils ne font pas partie des « personnes à risques élevés de développer une forme sévère de Covid-19 ».

Les agents sélectionnés seront affectés « à titre exceptionnel » et pour une durée d’un mois renouvelable au sein d’un des six centres d’investigation clinique susceptibles de rechercher ces compétences. « Une lettre de mission sera établie afin de cadrer leur activité. »

Avec cette mission, leur situation administrative ne change pas : « ils continuent à percevoir les primes et indemnités liées aux fonctions qu’ils exercent dans leur structure d’origine, et ne peuvent prétendre à aucune autre compensation financière » ; « ils conservent leur droit à l’avancement et à la retraite ».