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[Think 2024] « L’organisation ne doit pas empêcher la recherche » (Martin Vetterli, EPFL)

Paris - Actualité n°314655 - Publié le 13/02/2024 à 17:50
©  Seb Lascoux
Les intervenants de la table-ronde sur la performance de la recherche et l’innovation le 08/02/2024 - ©  Seb Lascoux

« L’organisation ne doit pas empêcher la recherche, elle doit rester en arrière-plan. Il faut surtout de l’autonomie, des moyens et une culture de la R&I Recherche et innovation qui fait que les meilleurs s’engagent », déclare Martin Vetterli Président @ École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)
, président de l’EPFL Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne , lors de la table ronde « Recherche et innovation : plus vite, plus haut, plus fort… ensemble ? » de l’édition 2024 de Think Éducation & Recherche, à Sorbonne Université le 08/02/2024.

Les questions d’organisation étaient d’actualité, après le discours d’Emmanuel Macron sur l’avenir de la recherche du 07/12/2023. Il annonçait alors plusieurs chantiers, dont la création d’agences de programmes thématiques dans six ONR Organismes nationaux de recherche , plus d’autonomie pour les universités et une simplification de la vie des chercheurs. Il avait déjà appelé le 13/01/2022 devant France Universités à renforcer « la capacité des grands organismes à jouer un rôle d’agences de moyens ».

Le double rôle d’agence et d’opérateur de recherche « ouvre la porte à des complexités qu’il faut absolument régler par une gouvernance très claire », selon Martin Vetterli.

« Ces agences de programmes n’ont pas vocation à être des agences de financement. (…) On attend qu’elles jouent un rôle d’orientation, qu’elles disent les grands programmes sur lesquels il faut se mobiliser », nuance Claire Giry Présidente @ Agence nationale de la recherche (ANR)
, DGRI Directeur/rice général(e) de la recherche et de l’innovation .

Pour Michel Deneken Président @ Udice • Président @ Université de Strasbourg (Unistra)
, président de l’Unistra Université de Strasbourg et d’Udice Association réunissant les universités labellisées Idex , « dans l’équipe de gouvernance, quelles que soient les institutions, il y a deux écueils. C’est quand tout le monde veut être tout ou quand une seule personne doit être tout. Chacun doit trouver dans son ADN les moyens de simplifier. »

Didier Samuel P-DG @ Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) • Président @ Conférence des doyens des facultés de médecine
, P-DG Président(e)-directeur(rice) général(e) de l’Inserm Institut national de la santé et de la recherche médicale — qui pilote l’agence de programmes dédiée à la santé —, Emmanuel Duflos Président @ Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI) • Directeur @ EPF Engineering school (EPF)
, président de la Cdefi Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs , et Olivier Dumon Managing Director Academic Leaders & Funders @ Elsevier
, DG d’Elsevier, livrent aussi leur point de vue.

Le potentiel français irréalisé pour cause de complexité

Martin Vetterli, président de l’EPFL - ©  Seb Lascoux
En tant que président du comité international du Hcéres qui a évalué le CNRS Centre national de la recherche scientifique en 2023, Martin Vetterli indique que « le système français est devenu incroyablement complexe. C’est à cause de cette culture que le potentiel de recherche et d’innovation français n’est pas réalisé ». 

« La recherche est une affaire de personnes : il faut attirer et garder les meilleurs dans le système. Cependant, le système français, à deux vitesses, peut se trouver dans une mauvaise spirale : dans certains domaines, les meilleurs ne restent pas pour enseigner à la prochaine génération, qui ne reste donc pas non plus.  

Dans le système anglo-saxon, le but des meilleurs talents est de rester dans la recherche et d’aller dans les meilleures universités. C’est cette culture qu’il faut réinventer en Europe : nous sommes au service de la société et nous devons la faire vivre en attirant les meilleurs talents, en leur donnant des carrières attractives dans un milieu qui permet l’innovation.

Ce ne sont pas des problèmes d’organisation, de structure, de paperasse ou des rankings qui doivent casser cela ».  

« Une simplification d’organisation de l’écosystème français aboutira à davantage de lisibilité et donc à une amélioration de sa perception. Mais peut-être pas forcément de sa performance », observe de son côté Olivier Dumon, directeur général d’Elsevier.

Didier Samuel, P-DG de l’Inserm, partage une position similaire : « L’organisation, c’est important pour définir des stratégies de recherche. Mais il faut aussi des chercheurs, avec des financements. Il faut travailler l’attractivité des métiers de la recherche et être en capacité d’attirer les meilleurs. »

Pour Emmanuel Duflos, président de la Cdefi, l’organisation doit se mettre au service « d’une politique nationale et d’une stratégie scientifique de la France en matière de recherche scientifique, avec les aspects de réindustrialisation, au service également des activités de recherche efficaces et menées au niveau des chercheurs et dans les laboratoires ».

Des propos nuancés par Claire Giry, DGRI Directeur/rice général(e) de la recherche et de l’innovation au MESR Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche  :

« Si la performance signifie l’attractivité de la recherche, sa visibilité dans le monde entier, la capacité des acteurs à savoir ce qu’ils peuvent faire et avoir le champ libre pour le faire, se mobiliser sur les grands enjeux et les grandes transitions, alors oui, l’organisation en fait partie. »

L’état des lieux selon Olivier Dumon (Elservier)

Olivier Dumon d’Elservier - ©  Seb Lascoux
Olivier Dumon revient sur les deux indicateurs quantitatifs permettant d’estimer la qualité de la recherche d’un pays : le nombre de publications, et le type de revues dans lesquelles elles sont publiées. « Sur la partie volumétrie, la France est numéro neuf dans le monde et est très clairement en déclin. Un élément intéressant à noter, c’est qu’en 2018, l’Italie a dépassé la France en termes de volume de publications. »

Concernant le type de revues dans lesquelles les chercheurs français publient, Olivier Dumon évoque « un élément de force pour l’écosystème français, qui est que 60 % des articles publiés par des chercheurs affiliés à des institutions françaises sont publiés dans le top quartile des revues scientifiques dans le monde. Donc la France publie moins que les autres nations et est dépassée en volumétrie. Mais en termes de qualité la publication française est bonne ».

Il cite aussi l’impact de la recherche comme indicateur de sa performance.

« 6 % des publications publiées par des chercheurs français sont citées par des publications gouvernementales ou des think tanks. Cette performance est relativement moyenne. En revanche, la part des publications françaises citées par des brevets est à 6 % et là on est numéro six dans le monde. »

Enfin, il mentionne l’environnement dans lequel est produit la recherche comme un élément supplémentaire permettant de mesurer la qualité de celle-ci. Il prend l’exemple du mentorat.

« Nous regardons dans quelle mesure les chercheurs en France arrivent à mettre en place autour d’eux un écosystème de jeunes chercheurs, et à faire en sorte que ces chercheurs soient “successful” à leurs côtés. En France, cet indice de mentorat est l’un des plus faibles au monde. »

Les agences de programmes : « organiser le travail collectif »

Claire Giry, DGRI - ©  Seb Lascoux
Les questions de gouvernance et d’organisation de la recherche sont au cœur de la mise en place des agences de programmes, souligne Claire Giry. « Nous avons de nombreux acteurs en France, qui ont chacun des rôles et des positionnements différents mais qui se rejoignent parfois sur le terrain, ce qui peut générer une certaine complexité. »

« Mais le fait d’avoir des acteurs nationaux apporte une valeur supplémentaire qu’on n’utilise pas assez et qu’on veut utiliser à travers ces agences de programmes, en confiant à un nombre limité d’organismes recherche, sur un nombre limité de sujets, le rôle d’organiser le travail collectif. »

« Nous sommes en train de préparer les lettres de mission pour chacun des directeurs d’agences, pour leur dire comment ils doivent s’organiser entre eux, avec tous les acteurs concernés et avec les différentes facettes amont/aval, pour porter un message collectif. Et pour être en capacité aussi (…) de piloter le travail et de l’organiser. »

Une gouvernance des agences de programmes à deux niveaux

Les agences de programmes fonctionneront avec deux niveaux de gouvernance, présente Claire Giry :

  • « Un premier niveau de gouvernance qui sera en liaison avec l’État. C’est aussi ce qu’on attend de ces agences, qu’elles se mobilisent et qu’il y ait un regard interministériel sur leur travail. Donc que les ministères puissent saisir les agences sur les sujets qu’elles portent, et que les agences puissent faire des propositions. »
  • « Et puis l’autre niveau, c’est un comité des partenaires qui sera ce lieu où tous les acteurs sont autour de la table, mais seront tous comptables de ce que fera et proposera l’agence. Il faudra qu’ils se sentent vraiment engagés dans cet exercice. Nous l’encouragerons au niveau du ministère. »

« La théorie des profiteroles au chocolat » (C. Giry)

La mise en place des agences de programmes vise également à davantage entendre « la voix des chercheurs », souligne Claire Giry.

« Plutôt que de faire un appel à projets pour pouvoir évaluer et financer un projet, qu’est-ce qui nous empêche de mettre autour de la table les gens pertinents, de fermer la porte, de faire ce que j’appelle “la théorie des profiteroles au chocolat” ? »

« Qu’est-ce qui nous empêche de les laisser travailler ensemble et à la fin de nous dire : on va s’organiser, on va faire ça, faites-nous confiance ? »

« S’il y a une agence de programmes, il faut qu’il y ait des programmes derrière » (D. Samuel)

Didier Samuel, P-DG de l’Inserm - ©  Seb Lascoux
« S’il y a une agence de programmes, il faut qu’il y ait des programmes derrière. Cela veut dire qu’il y ait un financement de la recherche et un soutien à la recherche », souligne Didier Samuel, P-DG de l’Inserm.

« La réussite, ce n’est pas seulement de créer cette agence, mais c’est aussi ce qu’on en fait. C’est bien de mettre tout le monde autour de la table, mais derrière il faut des actions concrètes, qu’on soit efficient, sans ralentir les process et en les simplifiant.

Ce qui est vraiment important, ce n’est pas seulement d’avoir des agences de programmes. Mais aussi d’avoir le sentiment que la recherche, en France, on en a besoin : qu’il existe un lien direct entre la recherche en santé et les progrès médicaux.

Pour moi, ce sont des éléments absolument essentiels. Et qu’on redonne aussi de la valeur à la recherche et aux chercheurs en termes de valorisation. Faire carrière dans la recherche doit être valorisant. »

Les travaux de mise en place de l’agence de programmes dédiée à la santé, confiée à l’Inserm, débuteront prochainement, selon Didier Samuel.

« Nous avons un objectif de première réunion de l’ensemble des partenaires d’ici fin février-début mars 2024. Elle est en train de se constituer et vraiment, je pense qu’il y a une évolution des mentalités, avec une vraie volonté des différents partenaires de coconstruire et de travailler ensemble. »

D’après Martin Vetterli, « ce mélange très complexe entre les agences de financement et d’organismes de recherche est unique, aucun autre pays dans le monde ne le fait. La question la plus fondamentale est celle de la gouvernance, de qui décide qui obtient l’argent ».

« En France, le président de la République donne les objectifs à réaliser. En Suisse, nous faisons ce que nous avons à faire avec l’autonomie et la responsabilité qu’on prend ; ça aussi c’est de la bonne gouvernance. »

« La recherche d’ingénierie système manque » (E. Duflos)

Emmanuel Duflos - ©  Seb Lascoux
Interrogé sur la position des écoles d’ingénieurs dans le chantier français de R&I, Emmanuel Duflos, président de la Cdefi, indique que la « réforme structurelle est nécessaire, mais il serait dangereux de penser que c’est suffisant ». 

Selon lui, « tout ce à quoi il faut réussir à répondre si on veut une recherche française performante », c’est : 

  • Le manque de l’aspect recherche d’ingénierie système : « La France est une grande absente alors que cette recherche existe dans le pays et que c’est elle qui va permettre de répondre aux grands enjeux de demain sur la réindustrialisation, sur le développement durable, etc. » ;
  • l’intégration des écoles d’ingénieurs dans le système de recherche : « c’est comme cela que nous pourrons amener les élèves à poursuivre une trajectoire d’ingénieurs docteurs » ;
  • le nombre d’heures d’enseignement « très significatif » des enseignants-chercheurs, « du temps qui n’est pas consacré à la recherche » ;
  • « le manque d’ingénieurs de technique sur les plateformes, fondamentales pour les chercheurs qui doivent faire du travail d’ingénierie » ;
  • « mettre fin à la complexité administrative que l’on peut avoir dans nos établissements ».

 « Veiller à ne pas tomber dans le simplisme des solutions et écouter les chercheurs  »

Pour Emmanuel Duflos, « il faut faire attention à ce que la simplification ne devienne pas une autre complexification. L’on pense simplifier en enlevant des couches, mais cela mène parfois à des complexifications.

Le chercheur va, par exemple, n’avoir qu’un interlocuteur de tutelle. Néanmoins, il reste personnel de son établissement avec un ordre de mission à récupérer avant de pouvoir payer quelque chose… Il y a toute cette complexité qui mène à d’autres actes administratifs, qui font que malgré la simplification, on a une conservation de la complexité. Il faudra veiller à ne pas tomber dans le simplisme des solutions et écouter les chercheurs dans ce qu’ils vivent. »

« Des universités cheffes de file » (M. Deneken)

Michel Deneken, président de l’Unistra - ©  Seb Lascoux
Selon Michel Deneken, « les grands sites universitaires français sont des lieux où converge l’excellence des enseignants-chercheurs et leurs équipes, mais aussi des grands organismes nationaux. Les universités Udice ne seraient pas ce qu’elles sont sans la présence des organismes nationaux de recherche. Il ne faut pas opposer les deux, même si chacune et chacun doivent veiller à l’identité, à la qualité de ce que nous faisons.

Aujourd’hui, le mouvement est clair avec d’un côté une feuille de route “agences de programmes” pour les ONR, et de l’autre côté, les universités cheffes de file. Les choses se clarifient, et j’ajoute, vont de pair avec cette mission de simplification ».

« Les métiers de l’université aujourd’hui doivent se comprendre par rapport à cette urgence.

Nous avons besoin, en tant que présidents d’université, de rassurer tous ceux et celles qui appartiennent à des organismes nationaux de recherche.  Il y a la question du statut à laquelle on ne touche pas. Ce n’est pas le problème !

Le problème c’est, est-ce que vous voulez bosser ensemble ? Est-ce que les forces centripètes que représente l’université sont suffisamment convaincantes et stratégiques ? Est-ce que vous y retrouvez votre envie, votre bonheur de travailler ? Nous sommes au service de l’enjeu de la recherche et de la formation. »

Le chantier de la simplification engagé

La simplification est un chantier à plusieurs niveaux, pour Didier Samuel : « Cela nécessite des actions en effet de simplification administrative, de mise en commun de moyens au niveau de la gestion des sites. Mais simplifier la vie des chercheurs nécessite aussi un effort au-delà des sites, à ce qu’on demande dans les appels d’offres ou dans les évaluations du Hcéres Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur des organismes et des universités. »

Didier Samuel insiste sur la nécessité d’une confiance entre les différents acteurs : « On donne des financements, on fait confiance aux agences de programmes pour mettre en place et utiliser à dessein ces financements. Il y a vraiment besoin d’une simplification à tous les étages. C’est ressenti par tout le monde. C’est une vraie nécessité. Sachant qu’en France on ne sait pas trop faire. Quand on dit qu’on simplifie, on rajoute une couche. »

« Je pense que c’est une vraie demande, parce qu’il faut redonner du temps de recherche. Comme un médecin qui a besoin de retrouver du temps médical et qu’on les décharge d’une partie administrative, pour le chercheur il faut gagner du temps de recherche », complète Didier Samuel.

17 sites pilotes et la création d’un baromètre

Claire Giry indique le démarrage de travaux sur ce sujet de la simplification : « La ministre nous a demandé de travailler sur la simplification sous l’angle du chercheur, donc vraiment comment lui perçoit le service rendu aux laboratoires. »

Concrètement, « 17 sites universitaires ont souhaité expérimenter différents sujets qu’ils choisissent eux-mêmes avec leurs partenaires. Cela peut être de la délégation de gestion, des plateformes de services communs, des sujets sur l’international, des sujets très variés : une centaine de sujets sont remontés dans ce sens », indique la DGRI.

« Notre rôle au ministère est de s’assurer que ça avance et, quand ils tombent sur des os, sur des problèmes qui dépendent de mesures nationales ou réglementaires, que l’on prenne cela à notre charge. (..) Dans ce sujet il y a un travail fait d’harmonisation entre les agences de financement, le Hcéres dans ses réflexions également. On regarde toutes les facettes. »

Un baromètre sera conçu pour mesurer l’impact de cette simplification :

« Ce que l’on veut, c’est pouvoir le mesurer dans le temps, pour effectivement s’assurer que c’est ressenti sur le terrain », annonce Claire Giry.

Les PUI Pôle universitaire d’innovation cités en exemple par Michel Deneken

Selon Michel Deneken, « avec les PUI, l’intuition est que les universités aujourd’hui sont en capacité, par force centripète, de relier l’industrie, le politique, la recherche et la formation. Les PUI sont vraiment un lieu d’espérance. L’Université de Strasbourg fait des propositions pour fabriquer de la gouvernance consentie pour ces PUI, ces territoires, ces forces en présence. »

Martin Vetterli


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Parcours

Laboratoire de communications audiovisuelles de l’EPFL
Directeur
Conseil national de la recherche du Fonds national suisse
Président
École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)
Doyen de la faculté « Informatique et communication »
École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)
Vice-président chargé des relations internationales, puis des affaires institutionnelles
Conseil suisse pour la science et la technologie
Membre
University of California, Berkeley (UC Berkeley)
Professeur
Université de Columbia
Professeur en électrotechnique à la Faculté des sciences de l’ingénieur

Établissement & diplôme

Stanford University
Master en ingénierie
École polytechnique fédérale de Zurich (ETH Zurich)
Diplôme d’ingénieur en génie électrique

Fiche n° 16223, créée le 24/02/2016 à 15:12 - MàJ le 10/01/2024 à 11:58

Claire Giry


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Parcours

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR)
Directrice générale de la recherche et de l’innovation
Inserm
Directrice générale déléguée
Secrétariat général pour l’investissement (SGPI)
Directrice du programme centres d’excellence
Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Directrice du centre de Fontenay-aux-Roses, et directrice adjointe de la recherche fondamentale à compter de début 2016 
Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm)
Directrice des partenariats et des relations extérieures
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche
Chef du Service coordination stratégique et territoires, notamment en charge des investissements d’avenir et des territoires
Premier ministre
Conseillère technique pour l’enseignement supérieur et la recherche
Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Adjointe au Directeur des relations internationales
Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Conseillère pour la communication et les relations internationales
Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Responsable de la communication et de l’animation scientifique

Établissement & diplôme

Université Claude Bernard - Lyon 1
Docteure en biologie moléculaire et cellulaire

Fiche n° 5727, créée le 03/09/2014 à 16:32 - MàJ le 29/10/2024 à 17:47

Michel Deneken


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Parcours

Udice
Président
Couperin
Président
Agence bibliographique de l’enseignement supérieur (ABES)
Président du conseil d’administration
Université de Strasbourg (Unistra)
Professeur des universités en théologie catholique
UMR Droit, religion, entreprise et société (CNRS et Unistra)
Directeur
Université de Strasbourg (Unistra)
Premier vice-président en charge des finances puis de la formation initiale et continue
Université de Strasbourg (Unistra)
Doyen - Faculté de théologie catholique
Université de Strasbourg (Unistra)
Maître de conférences en théologie catholique

Fiche n° 18945, créée le 05/09/2016 à 17:03 - MàJ le 05/11/2024 à 12:31

Didier Samuel


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Parcours

Université Paris-Saclay (EPE)
Directeur de l’UMR 1193 « Physiopathogénèse et traitement des maladies du foie »
Université Paris-Saclay (EPE)
Doyen de la faculté de médecine
Hôpitaux Universitaires Paris Sud
Chef de Pôle

Fiche n° 45274, créée le 04/02/2022 à 14:55 - MàJ le 17/02/2023 à 13:00

Emmanuel Duflos


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Parcours

Conférence régionale des grandes écoles Hauts-de-France
Président
Centrale Lille
Directeur
Centrale Lille
Directeur adjoint et directeur de la recherche
Centrale Lille
Directeur adjoint et directeur des technologies de l’information
Centrale Lille
Directeur du service des technologies de l’information
Centrale Lille
Directeur du centre informatique
Centrale Lille
Professeur
ISEN
Directeur de la recherche

Fiche n° 3527, créée le 25/04/2014 à 10:27 - MàJ le 09/10/2024 à 17:36

Olivier Dumon


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Parcours

Elsevier
Managing Director Academic Leaders & Funders

Fiche n° 50447, créée le 05/12/2023 à 15:34 - MàJ le 22/12/2023 à 17:07

©  Seb Lascoux
Les intervenants de la table-ronde sur la performance de la recherche et l’innovation le 08/02/2024 - ©  Seb Lascoux