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« Europe, réveille-toi ! Ton retard en IA pourrait coûter ta souveraineté » (Tawhid Chtioui)

News Tank Éducation & Recherche - Paris - Tribune n°400332 - Publié le
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©  Aivancity
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« Le rapport de Forrester agit comme un véritable signal d’alarme : l’intelligence artificielle n’est plus seulement une avancée technologique ; elle est devenue un marqueur stratégique de souveraineté et de justice sociale », écrit Tawhid Chtioui Fondateur et DG @ CCCLX • Fondateur et DG @ Aivancity School for Technology, Business & Society Paris-Cachan
, président fondateur d’Aivancity, dans une tribune pour News Tank, le 03/06/2025. Il revient sur les conclusions du rapport du cabinet Forrester « European Employees Are Falling Behind US Workers On AI Skills » et analyse les conséquences à en tirer.

« Seuls 22 % des salariés européens déclarent avoir été formés à l’intelligence artificielle dans leur entreprise, contre 43 % aux États-Unis », indique le rapport. « Au-delà de la statistique, c’est un basculement stratégique qui se dessine. »

Il estime que l’IA Intelligence artificielle , « sans régulation ni stratégie de formation ambitieuse, pourrait ainsi devenir un accélérateur d’inégalités sociales et territoriales, plutôt qu’un levier d’émancipation collective ».

« L’Europe doit sortir de sa posture défensive et affirmer une ambition technologique autonome, inclusive et éthique », prévient-il avant de lister « plusieurs priorités concrètes et urgentes ».

Il appelle notamment à « introduire l’IA dès l’enseignement secondaire, de façon progressive et contextualisée, pour constituer un socle commun de littératie numérique accessible à toutes les générations et à tous les milieux sociaux ». L’Europe « gagnerait également à développer des pôles d’excellence en IA ». Enfin, « l’intelligence artificielle doit être pleinement intégrée aux politiques publiques de formation professionnelle ».


L’Europe est-elle en train de perdre la bataille numérique sans même livrer combat ?

Mars 2025. Dans une salle feutrée d’un centre de conférence londonien, une centaine de dirigeants européens représentants d’États, chefs d’entreprise, responsables syndicaux et experts du numérique, scrutent les slides d’un rapport fraîchement publié par le cabinet Forrester.

Le titre s’impose en lettres noires : « European Employees Are Falling Behind US Workers On AI Skills ». Puis vient le chiffre qui glace l’assemblée : seuls 22 % des salariés européens déclarent avoir été formés à l’intelligence artificielle dans leur entreprise, contre 43 % aux États-Unis. Le graphique est sans appel. Dans la salle, un silence inquiet s’installe, vite brisé par un murmure : l’Europe est-elle en train de perdre la bataille numérique sans même livrer combat ?

Un basculement stratégique se dessine »

Au-delà de la statistique, c’est un basculement stratégique qui se dessine. Le décalage ne concerne pas uniquement les technologies déployées ou les start-up créées. Il touche le nerf vital de toute transition durable : les compétences humaines. Et derrière cette fracture transatlantique en apparence technique, c’est en réalité un enjeu de souveraineté, de compétitivité et de justice sociale qui s’esquisse. Une Europe encore pétrie de valeurs humanistes, mais peut-être trop lente à adapter son modèle aux mutations accélérées du monde numérique.

La souveraineté numérique : nouveau nerf de la guerre économique

L’intelligence artificielle n’est plus un simple levier d’innovation technologique ; elle s’impose désormais comme un instrument de puissance, un vecteur d’influence et un révélateur de dépendances structurelles. Alors que les États-Unis et la Chine s’affrontent à coups d’investissements massifs, de régulations stratégiques et de captation des talents, l’Europe glisse lentement vers un statut de consommateur passif de technologies conçues ailleurs.

Sans maîtrise des compétences liées à l’IA, le Vieux Continent se condamne à subir des solutions exogènes, potentiellement opaques, parfois inadaptées, souvent dépendantes d’intérêts extra-européens.

Or, cette perte de contrôle technologique n’est pas abstraite : elle affaiblit directement l’autonomie économique et politique de nos sociétés. À l’heure où les systèmes intelligents conditionnent la prise de décision, l’optimisation des chaînes logistiques, la gestion des risques ou la relation client, ne pas former massivement nos forces vives revient à déléguer notre souveraineté à des entités privées étrangères. En d’autres termes, négliger l’IA aujourd’hui, c’est hypothéquer notre capacité à gouverner demain.

Les secteurs les plus exposés, relation client, marketing digital, logistique, analyse financière, sont déjà en pleine mutation. Dans ces domaines, la capacité à manier efficacement des assistants IA, des modèles de langage ou des systèmes prédictifs devient un critère décisif d’employabilité. À l’inverse, les travailleurs non formés à ces outils risquent d’être relégués à des tâches résiduelles ou automatisables, accentuant ainsi un fossé numérique interne, à la fois entre générations, entre régions et entre catégories socio-professionnelles.

Ce qui se joue ici, ce n’est pas seulement l’avenir du marché du travail européen : c’est la possibilité même de préserver un modèle socio-économique inclusif et autonome à l’ère algorithmique.

Une fracture numérique 2.0 qui menace l’Europe sociale

Cette dépendance stratégique à des technologies exogènes s’enracine dans des inégalités structurelles de formation qui fragilisent le modèle social européen. Alors que les compétences en IA deviennent un prérequis dans de nombreux secteurs, l’Europe accuse un retard préoccupant dans la diffusion de ces savoirs essentiels.

Selon PwC, 70 % des grandes entreprises américaines ont déjà intégré l’intelligence artificielle dans leurs parcours de formation internes, contre seulement 41 % de leurs homologues européennes. Ce déséquilibre est aggravé par une différence d’investissement significative : les budgets alloués à la formation en IA sont en moyenne 30 % plus élevés aux États-Unis, dopés par des incitations fiscales offensives, conçues pour accélérer l’adoption des technologies stratégiques.

Mais au-delà de ces écarts quantitatifs, c’est le manque de coordination politique au sein de l’Union européenne qui freine une montée en compétence à l’échelle du continent. Seuls 6 pays sur 27 disposent aujourd’hui d’une stratégie nationale explicite en matière de formation à l’intelligence artificielle pour les actifs. Cette absence d’harmonisation nuit à la cohérence des efforts et empêche l’émergence d’un socle commun de compétences numériques, pourtant indispensable pour garantir la compétitivité et l’inclusivité de l’économie européenne.

Ce sont les PME Petites et moyennes entreprises , qui constituent 99 % du tissu économique européen, qui pâtissent le plus de cette situation [1]. Trop souvent, elles n’ont ni les moyens financiers, ni les ressources humaines qualifiées, ni la lisibilité nécessaire pour accéder aux dispositifs existants. La complexité administrative, combinée à une offre de formation encore trop fragmentée, les laisse en marge de la révolution algorithmique en cours.

Le risque devient alors systémique : voir se constituer une élite numérique concentrée dans quelques grandes entreprises capables d’investir massivement, tandis qu’une majorité de travailleurs et d’organisations restent à l’écart. Une telle dynamique serait le terreau d’un nouvel ordre socio-économique polarisé, marqué par l’émergence d’une « aristocratie algorithmique » face à une majorité numérique vulnérable, précarisée par l’obsolescence rapide de ses compétences.

L’IA, sans régulation ni stratégie de formation ambitieuse, pourrait ainsi devenir un accélérateur d’inégalités sociales et territoriales, plutôt qu’un levier d’émancipation collective.

Réinventer l’éducation pour sauver l’Europe numérique

Face à l’ampleur du retard et à la profondeur des déséquilibres identifiés, la réponse européenne ne peut être fragmentaire ou timorée. Elle doit s’incarner dans une refonte systémique du modèle éducatif et professionnel, pensée à la hauteur des enjeux civilisationnels que pose l’intelligence artificielle. Ce n’est pas seulement d’un ajustement qu’il s’agit, mais d’une réinvention profonde de la manière dont l’Europe forme, accompagne et transforme les compétences de ses citoyens tout au long de leur vie active.

Le rapport Forrester, rejoint par de nombreux travaux prospectifs (OCDE Organisation de coopération et de développement économiques , WEF, AI4EU), souligne l’urgence de développer des programmes de reskilling massifs, contextualisés, sectorialisés. Ces formations doivent être courtes, modulaires et financièrement accessibles, pour répondre aux contraintes opérationnelles des salariés comme des employeurs. L’objectif : permettre une montée en compétences rapide et adaptée, sans exclure ceux qui n’ont pas suivi un parcours académique technique ou scientifique.

Parallèlement, l’idée d’une certification européenne commune en IA, pensée comme un langage partagé entre pays et secteurs, permettrait d’établir un socle minimal de compétences opérationnelles reconnu sur l’ensemble du continent. Une telle initiative exigerait une coopération étroite entre les gouvernements, les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises, afin de garantir à la fois la rigueur des contenus, la pertinence des usages métiers et la réactivité face aux évolutions technologiques. Elle pourrait s’inspirer des initiatives pilotes telles que le cadre européen des certifications (EQF European Qualifications Framework ), en y intégrant les spécificités liées à l’IA : éthique algorithmique, supervision humaine, interprétabilité, etc.

Créer des formations alliant expertise académique et retour d’expérience professionnelle

Ce renouveau éducatif implique également de renforcer les partenariats public-privé, en encourageant la création de formations mixtes alliant expertise académique de pointe et retour d’expérience professionnelle. Les établissements d’enseignement supérieur, comme aivancity, ne peuvent plus former seuls : ils doivent devenir des plateformes collaboratives avec les entreprises, notamment dans les domaines les plus impactés par la transformation numérique (santé, finance, logistique, industrie, services publics…).

Enfin, une politique proactive de soutien aux PME est indispensable. Cela passe par des dispositifs fiscaux incitatifs, des guichets simplifiés pour accéder aux financements, mais aussi par l’accompagnement à la transformation interne.

Il ne suffit pas de former : encore faut-il que les compétences puissent être mobilisées dans des écosystèmes où l’IA devient réellement une opportunité et non un luxe inaccessible.

Renforcer l’acceptabilité de l’IA pour favoriser son adoption

La question des compétences ne saurait être dissociée de celle de l’acceptabilité sociale de l’intelligence artificielle. Le rapport Forrester révèle un décalage frappant dans la manière dont l’IA est perçue de part et d’autre de l’Atlantique : 59 % des employés américains estiment qu’elle améliorera leur travail, contre seulement 36 % en Europe. Cette défiance, nourrie par des représentations parfois anxiogènes ou un manque de sensibilisation, constitue un frein majeur à l’adoption, notamment des outils d’IA générative, pourtant déjà largement déployés dans les processus métiers (automatisation des rapports, assistance rédactionnelle, analyse prédictive, visualisation des données, voire codage).

Mais cette distance culturelle vis-à-vis de l’IA révèle surtout un déficit d’appropriation critique et éthique, qui devient préoccupant à mesure que les technologies s’invitent dans les processus décisionnels.

Le retard en formation n’est pas seulement un problème économique : il soulève des enjeux fondamentaux de justice, de gouvernance et de droit. Car à mesure que les compétences se concentrent, les savoirs numériques deviennent eux-mêmes un facteur d’inégalité : entre pays, entre régions, entre secteurs, entre métiers. En l’état, cette répartition inégale des connaissances contredit les principes d’équité et d’inclusion pourtant au cœur du projet européen.

Sur le plan réglementaire, l’Europe a pris une position pionnière avec l’adoption de l’AI Act, qui impose aux entreprises de garantir la transparence des algorithmes, leur responsabilité juridique, ainsi que la mise en place d’une supervision humaine adéquate. Mais ce cadre ambitieux ne peut rester qu’une intention politique si les salariés eux-mêmes ne disposent pas des compétences nécessaires pour exercer ce rôle de vigie. Sans un renforcement massif et ciblé de la formation continue, le principe de supervision humaine risque de demeurer théorique, voire inapplicable dans de nombreux contextes.

Le risque juridique devient alors tangible. Le déploiement de l’IA dans un environnement professionnel insuffisamment préparé expose les entreprises à des dérives potentiellement graves : décisions automatisées non traçables, biais discriminatoires non détectés, non-conformité aux obligations réglementaires dans des secteurs sensibles comme la santé, la finance ou les ressources humaines.

L’IA ne déresponsabilise pas ; elle déplace la responsabilité, et impose aux organisations de maîtriser les risques liés à l’opacité algorithmique.

Dans ce contexte, la formation devient un levier éthique, autant qu’un impératif stratégique. La responsabilité est partagée : États, entreprises, branches professionnelles, organismes de formation doivent agir de concert pour construire un écosystème dans lequel les droits, la transparence et la performance technologique peuvent coexister. Il en va non seulement de la sécurité juridique des organisations, mais aussi de la légitimité de l’IA aux yeux des citoyens.

Reprendre l’initiative : les priorités d’un sursaut européen

Le rapport de Forrester agit comme un véritable signal d’alarme : l’intelligence artificielle n’est plus seulement une avancée technologique ; elle est devenue un marqueur stratégique de souveraineté et de justice sociale.

Si l’Europe ne parvient pas à combler rapidement le déficit de compétences numériques au sein de sa population active, elle risque de perdre bien plus qu’un simple avantage concurrentiel. Elle pourrait perdre la maîtrise de ses propres chaînes de valeur, devenir dépendante d’acteurs externes pour son innovation, et aggraver durablement les fractures sociales et territoriales déjà présentes dans son tissu professionnel.

Face à l’offensive conjointe des puissances américaine et chinoise, l’Europe doit sortir de sa posture défensive et affirmer une ambition technologique autonome, inclusive et éthique. Elle doit affronter ce défi comme un projet politique à part entière : réaffirmer sa souveraineté stratégique, protéger sa cohésion sociale et faire en sorte que ses valeurs démocratiques irriguent l’écosystème numérique mondial plutôt que d’en être les spectatrices déclassées.

Une lecture critique de la situation actuelle fait émerger plusieurs priorités concrètes et urgentes. Il s’agit d’abord d’accélérer le déploiement des initiatives existantes, telles que AI4Europe ou l’Alliance pour les compétences en IA, en augmentant leur financement, en étendant leur portée territoriale et en leur donnant un pilotage plus intégré à l’échelle européenne.

Introduire l’IA dès l’enseignement secondaire

Il convient ensuite d’introduire l’IA dès l’enseignement secondaire, de façon progressive et contextualisée, pour constituer un socle commun de littératie numérique accessible à toutes les générations et à tous les milieux sociaux. Il ne s’agit pas de former des codeurs en série, mais de préparer une citoyenneté augmentée, capable d’interagir intelligemment avec les systèmes automatisés qui façonnent notre quotidien.

L’Europe gagnerait également à développer des pôles d’excellence en IA, inspirés des grands hubs technologiques américains ou asiatiques, mais adaptés à ses spécificités : interdisciplinarité, ancrage territorial, mutualisation des ressources, ouverture transfrontalière. Ces écosystèmes doivent incarner une IA au service de la diversité des territoires et des usages, et non un simple mimétisme de modèles étrangers ou une reproduction des systèmes anciens et parfois dépassés.

Enfin, l’intelligence artificielle doit être pleinement intégrée aux politiques publiques de formation professionnelle, avec un soutien étatique renforcé. Les États-Unis en donnent un exemple significatif : 45 % des salariés formés à l’IA, le sont via des dispositifs publics ou public-privés. L’Europe doit adopter une approche similaire, fondée sur le triptyque accessibilité, qualité, scalabilité, pour éviter que l’IA ne devienne un luxe réservé à une minorité déjà favorisée.

Une souveraineté numérique à réinventer collectivement

L’Europe est à la croisée des chemins. Dans un monde où l’intelligence artificielle redéfinit les rapports de force économiques, culturels et géopolitiques, la maîtrise des compétences numériques ne relève plus du choix mais de la survie stratégique. Ce qui était hier un avantage compétitif devient aujourd’hui une condition sine qua non de souveraineté. Non seulement technologique, mais aussi politique, sociale, éducative.

Car il ne s’agit plus uniquement d’innover, mais de rester maître de son destin. Former massivement à l’IA, c’est refuser de déléguer son avenir à d’autres. C’est bâtir une économie capable de créer, une société capable de comprendre, et une démocratie capable de décider, à l’ère des systèmes automatisés.

Cela suppose une vision lucide et collective : coopération transnationale, inclusivité sociale, éthique numérique exigeante et innovation responsable doivent être les piliers d’un projet européen cohérent. L’Europe ne manque ni de talents, ni de valeurs, ni de cadres réglementaires ambitieux. Ce qu’il lui faut, aujourd’hui, c’est le courage d’agir avec clarté et détermination.

Réveiller l’Europe numérique est un chantier immense, mais incontournable. Ce n’est pas seulement un défi technologique, c’est une cause civilisationnelle. Et de notre capacité à le relever dépendra non seulement notre place dans le monde, mais la fidélité à ce que l’Europe a toujours prétendu incarner : un humanisme actif face à la puissance brute, une liberté éclairée face aux automatismes aveugles.


Références

  • Forrester. (2025). European Employees Are Falling Behind US Workers On AI Skills. www.forrester.com
  • PwC. (2024). AI Workforce Readiness Report 2024. www.pwc.com
  • World Economic Forum. (2023). The Future of Jobs Report 2023. www.weforum.org
  • European Commission. (2024). National AI Skills Strategies in Europe. digital-strategy.ec.europa.eu
  • Morozov, E. (2015). Le mirage numérique. Les Prairies Ordinaires.
  • Cardon, D. (2019). Culture numérique. Presses de Sciences Po.
  • AI Act (2024). European Parliament. www.europarl.europa.eu

Tawhid Chtioui

Email : chtioui@aivancity.ai

Expertise

Tawhid Chtioui est Chevalier de l’ordre des Palmes Académiques (promotion du 14 juillet 2016).


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Parcours

CCCLX
Fondateur et DG
Aivancity School for Technology, Business & Society Paris-Cachan
Fondateur et DG
EMLyon Business School
Directeur général
EMLyon Business School
Président du directoire
EMLyon Business School
Directeur Général Afrique
Isegcom
Directeur National ISEG Business & Finance School
École nationale des ponts et chaussées (ENPC)
Maitre de conférences associé
Neoma Business School (Neoma)
Professeur et directeur de Mastère Spécialisé
Dauphine - PSL
Allocataire-moniteur puis Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche

Établissement & diplôme

Harvard University Graduate School of Education
Executive certificate - Leadership Development Program in Higher Education
Dauphine - PSL
Doctorat en sciences de gestion
Dauphine - PSL
DEA, décision, contrôle

Fiche n° 3266, créée le 01/04/2014 à 09:11 - MàJ le 03/06/2025 à 11:37


[1] L’observatoire aivancity des pratiques responsables de l’IA (2024) montre que seulement 15 % des PME en France ont déjà introduit l’IA dans leurs opérations.

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