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ExclusifUniversité Paris Cité : « Revoir le modèle sans changer les statuts » ; le projet du candidat C. Massaad

News Tank Éducation & Recherche - Paris - Interview n°283627 - Publié le 20/03/2023 à 16:21
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Charbel Massaad - ©  D.R.

« L’université va globalement mal, les facultés de Société et Humanités et de Santé en particulier (…) C’est pourquoi nous pouvons gagner cette élection », déclare Charbel Massaad
, candidat à la présidence de l’Université Paris Cité, dans un entretien à News Tank, le 20/03/2023. 

À la tête de la liste « Envies d’université », il se présente lors des élections pour les conseils, du 18 au 20/04. Déjà candidat en 2019 et élu au CA Conseil d’administration , il expose sa démarche. « Cela m’est apparu nécessaire en raison de l’évidence de la mauvaise structuration de cette nouvelle université fusionnée. » Il pointe des difficultés financières, des procédures juridiques perdues (étudiants de médecine, nom de l’université) et un taux de départ élevé chez les personnels Biatss.

S’il approuve la fusion de Paris-Descartes et Paris Diderot, il estime que « la décision de créer en 2020 trois ensembles séparés en Sciences, Santé et Société humanités, ne permettait pas de résoudre les enjeux d’interdisciplinarité actuels. Nous sommes encore plus compartimentés aujourd’hui avec trois facultés, qu’avant la fusion, ce qui est pour le moins paradoxal ».

« Le modèle managérial à trois étages (présidence, faculté, UFR Unité de formation et de recherche ) est très complexe. L’université compte 105 conseils et 3600 élus ; c’est illisible », déclare Charbel Massaad qui propose de « revoir le modèle sans changer les statuts ».

« Ma première mesure sera d’engager un audit financier », l’université affichant un budget 2023 en déficit de 33,8 M€. Il entend notamment dégager 30 à 50 M€ de plus grâce au développement de la FTLV Formation tout au long de la vie , en santé en particulier.


« L’université va globalement mal »

Pourquoi vous présentez-vous ?

Pour donner un espoir aux étudiants, chercheurs, agents de l’Université Paris Cité. Plusieurs collègues et étudiants m’ont incité à me présenter une nouvelle fois, pour mettre un terme au déclin de l’Université Paris Cité. C’est en effet ma deuxième candidature à la présidence. Je m’étais présenté contre deux présidents en exercice (Christine Clerici Conseillère du président @ France Universités • Administratrice @ Fondation Inserm • Professeure émérite @ Université Paris Cité (EPE)
et Frédéric Dardel Professeur @ Université Paris 5 - Descartes
). C’était sans doute un peu téméraire, mais cela m’est apparu nécessaire en raison de l’évidence de la mauvaise structuration de cette nouvelle université fusionnée.

Quatre ans après, nos prévisions se sont avérées exactes. Les déficits se sont accumulés (33,8 M€ en 2023), les réserves financières fondent comme neige au soleil, l’Idex Initiative(s) d’excellence (Initiative d’excellence) est une des dernières de France rapportée au nombre d’étudiants et la totalité des moyens qu’elle procure ne sont pas dépensés !

  • L’université s’est enferrée dans un procès contre ses propres étudiants en médecine, qu’elle a perdu au bout du compte.
  • Elle a aussi perdu son nom, « Université de Paris », au Conseil d’État en 2022, en dépit d’innombrables alertes.
  • Et surtout, le bilan social est inquiétant : le rapport social de 2020 faisait déjà ressortir un taux de départ de 8 % de nos Biatss et des discriminations de carrière entre hommes et femmes (seulement 44 % des titulaires enseignants-chercheurs).

Je suis étonné du silence de mon collègue Édouard Kaminski Président @ Université Paris Cité (EPE) • Professeur en Volcanologie physique @ Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP)
, le successeur désigné par Christine Clerici, sur ces sujets, qu’il a eu à traiter en tant que vice-président et bras droit de la présidente pendant quatre ans.

Dans votre entretien du 15/03, il n’a pas prononcé une seule fois le mot “étudiant”. J’en viens à me demander si mes confrères de la liste “Un nouvel élan”, après un bilan si maussade, ont conscience de ce qu’ils vont devoir assumer, avec le cap qui a été le leur et ne variera plus.

Mes confrères de la liste « PU-PH » ne se sont pas encore exprimés sur ces sujets qui leur tiennent pourtant à cœur. Il me tarde de les entendre.

Quel bilan tirez-vous de la fusion entre Paris Diderot et Paris Descartes ?

La fusion a donné naissance à une organisation à trois étages avec l’installation entre la présidence et les UFR, de facultés disciplinaires auxquelles on n’a pas donné de sens, avec 105 conseils et commissions diverses.

La décision de créer en 2020 trois ensembles séparés en Sciences, Santé et Société humanités, ne permettait pas de résoudre les enjeux d’interdisciplinarité actuels. Nous sommes encore plus compartimentés aujourd’hui avec trois facultés, qu’avant la fusion, ce qui est pour le moins paradoxal.

Beaucoup d’agents sont usés, parfois résignés »

L’université va globalement mal, les facultés de Société et Humanités et de Santé en particulier. Le simple constat factuel du dysfonctionnement général devrait dissuader les “héritiers” du système qu’ils ont eux-mêmes installé de convoiter un autre mandat. La raison devrait les inciter à préférer l’alternance. En science de la décision, on appelle cela “un biais de persévérance”. C’est pourquoi nous pouvons gagner cette élection.

Il est vrai que beaucoup d’agents sont usés, parfois résignés. Les étudiants se sont abstenus à 97 % en 2019. Mon premier adversaire, c’est la résignation. Mon souhait est de rassembler et de réussir à insuffler de l’apaisement et de l’espoir.

Interrogé sur la démission de Christine Clerici au 31/03 et sur le départ du DGS Directeur/trice général(e) des services pour rejoindre la DGRI Direction générale de la recherche et de l’innovation comme adjoint à Claire Giry Présidente @ Agence nationale de la recherche (ANR)
, Charbel Massaad répond :

« La présidente actuelle a annoncé son départ avant la tenue des élections tout en affichant son soutien explicite à son successeur désigné. C’est inhabituel dans la démocratie universitaire. Notre DGS est parti au MESR Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche 01/03. La “période de réserve” qui s’impose à un exécutif candidat, avec une administration sans pilote technique, traverse des turbulences.

Nous sommes donc dans une grande fragilité alors même que le travail sur la déconcentration des services centraux vers les facultés se poursuit et que la campagne d’évaluation du Hcéres Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur a débuté. Le risque de dévaluation est élevé. »

« Entre 290 et 400 personnes ont quitté l’université »

Comment avez-vous procédé pour préparer cette candidature ?

Quelque 150 personnes sont autour de moi et ont contribué à notre programme. Cela fait un an que nous écoutons à l’intérieur et à l’extérieur de l’université. Nous avons constitué des groupes de travail pour poser un diagnostic et trouver le remède.

Nous avons remarqué une perte de sens et de motivation pour travailler dans notre université, qui s’est traduite par de nombreux départs de Biatss. Les organigrammes se sont empilés, conçus par des sociétés de conseils bien onéreuses, qui n’ont pas une connaissance précise du monde complexe de la recherche. Cette stratégie, en plus de grever les budgets de l’université, s’est avérée infructueuse.

Au contraire, les chevauchements de prérogatives, en particulier entre UFR et facultés, ont suscité des injonctions contradictoires pour les personnels et engendré des départs massifs.

Selon nos sources, entre 290 et 400 personnes ont quitté l’université.

L’université compte 105 conseils et 3600 élus. C’est illisible. »

Le modèle managérial à trois étages (présidence, faculté, UFR) est très complexe. L’université compte 105 conseils et 3600 élus. C’est illisible.

Nous sommes la seule université de France dont les facultés comprennent un conseil facultaire, un conseil de la formation et un conseil de la recherche. On n’a pas fait une fusion, on a créé trois universités !

En quoi votre vision diffère-t-elle de celle d’Édouard Kaminski, qui est candidat à la présidence et figurait dans l’équipe de Christine Clerici ?

Le candidat héritier du système actuel souhaite transférer l’administration au niveau facultaire, ce qui aura pour conséquence de bureaucratiser encore plus notre système et de réduire encore plus les échanges et synergies entre les trois facultés qui, de fait, se parleront encore moins.

Nous avons à cœur d’intégrer les besoins et les attentes des personnels et des étudiants au centre de nos décisions. J’insiste, mon projet n’a de sens que si les jalons successifs de notre programme parviennent progressivement à motiver à nouveau les personnels, à les apaiser, à faire en sorte qu’ils retrouvent l’estime de soi dans une université qui deviendrait un espace de vie et de réalisation professionnelle. Le goût de retrouver le chemin de notre université doit nous être rendu.

Une autre de nos forces majeures est de pouvoir nous afficher comme université pluridisciplinaire. Mais si on ne fait pas travailler les UFR ensemble sur des défis scientifiques, cela ne marchera pas.

La science a une place éminente à occuper dans la société »

Le rôle de l’université c’est l’anticipation, la prospective, elle doit toujours avoir un temps d’avance. Il faut qu’on soit au centre de la Cité, que l’on réponde aux préoccupations de nos concitoyens. Des crises telles que celle du Covid démontrent que la science a une place éminente à occuper dans la société.

Face aux enjeux de notre société, il faut que notre université s’appuie sur sa communauté pluridisciplinaire parmi les plus riches du pays, qui va des langues orientales à la stomatologie, et faire travailler nos professionnels ensemble.

« Revoir le modèle sans changer les statuts »

Cela implique de défaire ce qui a été construit lors de la fusion et de la naissance de l’université ?

Revoir le modèle sans changer les statuts »

Non, car nous proposons de revoir le modèle sans changer les statuts. Nous avons conduit une analyse poussée et nous sommes en mesure de proposer un modèle de fonctionnement rénové.

Il s’agit de l’ultime opportunité pour corriger la trajectoire de notre université. L’équipe sortante n’est pas parvenue à faire émerger une identité, car on ne bâtit pas une université en s’appuyant sur une vision exclusivement bureaucratique. Les héritiers du système ne parlent plus que d’administration, rarement de science et encore moins de vision de l’avenir.

Les enseignants-chercheurs et chercheurs croulent sous le poids des tâches administratives. Nous souhaitons abaisser au maximum le barycentre administratif, au niveau des UFR et des instituts dont les moyens seront renforcés pour les rendre plus flexibles. En renforçant la présence des personnels Biatss à ce niveau et non à celui des facultés, nous réduirons leur isolement et améliorerons leur collaboration avec le politique.

Aujourd’hui, notre administration est kafkaïenne, il faut le tampon du bureau A pour avoir celui du B et réciproquement. La faculté, plutôt que d’être un “bureau C”, selon la vision de l’équipe actuelle, entre le niveau central et les UFR, verra donc son rôle redéfini autour de l’audit, l’expertise, l’aide à la décision, la facilitation et l’ambition scientifique, qui est inexistante aujourd’hui.

Regrettez-vous la fusion en elle-même ? Était-ce une erreur de constituer une aussi grande université ?

La fusion devait avoir lieu pour pouvoir exister dans les classements internationaux, mais pas de cette manière. Il y a urgence à redresser la barre. Notre université est riche par le large spectre des disciplines et compétences qui la composent. Nous souhaitons décloisonner les facultés pour qu’elles travaillent ensemble.

Avec l’aide d’un conseil scientifique stratégique, la présidence va définir cinq ou six défis scientifiques à relever. Les UFR devront se positionner ou en proposer d’autres. Le rôle des facultés sera de trancher entre les propositions. Il ne faut surtout pas faire de top down, il y en a eu trop. Les grands projets retenus seront financés par l’Idex.

Diplômes, don des corps, recalés de médecine, finances… son regard sur les enjeux d’actualité

Quelle est votre vision de ce que doit apporter une université aux étudiants ?

D’abord, l’étudiant doit être écouté et entendu. Pour l’équipe actuelle, les étudiants ne font pas partie de l’équation. On ne tient pas compte de leur avis, encore moins quand on les traîne devant le juge. L’université actuelle ne travaille pas correctement avec leurs associations et leurs élus.

Les jeunes ont des leçons à nous donner »

Ensuite, il faut constater que les bacheliers français ne sont pas enclins à choisir les universités ou CPGE Classe préparatoire aux grandes écoles . Les jeunes ont des leçons à nous donner, ils réfléchissent à des parcours européens, voire internationaux. Ils cherchent des formations interdisciplinaires thématisées et s’orientent vers des bachelors, partent à l’étranger dès la L2, et attendent d’autres modèles éducatifs. Ils souhaitent l’employabilité, les compétences, et pas seulement les connaissances.

J’en parle en connaissance de cause, car j’ai piloté la création de deux CPES Cycle pluridisciplinaire d’études supérieures avec le lycée Janson de Sailly en innovations biomédicales et pharmaceutiques d’une part, et dans le domaine de l’environnement et des énergies nouvelles d’autre part (en associant l’IPGP Institut de physique du globe de Paris ).

On en revient au rôle de prospective que j’évoquais pour l’université : nous devons avoir de l’avance pour inventer de nouveaux diplômes utiles pour la société, utiles pour le savoir.

Les dernières années ont été marquées par le scandale du Centre du don des corps : la réaction de l’université et de sa présidente a-t-elle été appropriée ?

C’est un dossier qui date d’avant Christine Clérici et même d’avant Frédéric Dardel. Les alertes n’ont pas été entendues, c’est la presse qui a déclenché l’action en justice. C’est un manque de financement et un manque de contrôle des présidences précédentes. L’université a au moins un devoir d’écoute et de compassion envers les familles des victimes. 

Il y a un grand projet à l’échelle nationale pour créer un centre entre trois universités qu’il faudra concrétiser et bien gérer.

Autre dossier qui a défrayé la chronique, celui des élèves recalés à l’oral de médecine en 2022 malgré de bons résultats à l’écrit. La justice a ordonné à l’université de revoir la décision de non-admission. Quelle est votre position ?

Je suis intervenu en CA Conseil d’administration à plusieurs reprises pour dire qu’il fallait les intégrer et ne pas attendre qu’il y ait une détresse. Ces jeunes ont terriblement souffert. J’ai dirigé la Paces Première année commune aux études de santé de Paris Descartes pendant dix ans. Tout cela était prévisible.

De la même manière, je suis intervenu sur la question du nom de l’université en disant qu’il serait attaqué. Les juristes de l’université ont alerté la présidence sur ce sujet. Ont-ils été écoutés ? Une fois de plus, non.

Vous évoquiez la situation financière de l’université, comment comptez-vous y remédier ?

Ma première mesure sera d’engager un audit financier. Il est nécessaire de revoir le mode de fonctionnement, mais il n’est pas question d’austérité, nous avons besoin de développer nos ressources, en cessant d’alimenter le sommet, en remettant des moyens sur le terrain. Nous devons limiter le recours aux prestataires de services alors que nous avons les compétences internes.

Il faut qu’on se forge une image scientifique »

Il faut trouver des solutions pour lever des fonds et c’est le rôle du président. Comme je le disais, il faut qu’on se forge une image scientifique et que Paris Cité soit reconnue comme experte dans cinq ou six domaines sur lesquels nous remporterons davantage d’appels à projets. Je voudrais que les trois facultés préparent les réponses aux appels de France 2030 ou européens.

La formation continue et par apprentissage sont aussi des leviers à activer. D’abord parce que c’est un devoir sociétal, ensuite parce que cela représente une manne très importante. Nous devons structurer la FTLV Formation tout au long de la vie (formation tout au long de la vie) alors que nous ne disposons pas de CFA Centre de formation d’apprentis , lui dédier des locaux et des personnels administratifs. L’objectif sera de dégager 30 à 50 M€ de plus grâce à notre force de frappe en santé.

L’Idex doit permettre d’environner tous les enseignants-chercheurs et chercheurs qui arrivent à Paris Cité, tandis que nous mettrons fin aux AAP Appel à projets internes, qui rajoutent des procédures supplémentaires à celles de l’État. L’Idex doit être le bras armé de la stratégie de l’université alors qu’aujourd’hui il ne se positionne pas sur de grands défis.

RH Ressources humaines , ONR Organismes nationaux de recherche , international : ses priorités

Vous évoquez les départs de personnels administratifs. Que proposez-vous ?

Il faut impérativement renforcer l’attractivité de l’université pour recruter des personnels et reconstruire une administration forte. Nous avons conçu un programme pour la QVT Qualité de vie au travail en matière de restauration, sport, santé, loisirs, ou de mise en œuvre du 1 % logement, comme le fait le CNRS Centre national de la recherche scientifique .

Nous devons aussi déployer une politique de primes pour augmenter les salaires, construire des plans de formation-carrières en modularisant nos diplômes et permettant des VAE Validation des acquis de l’expérience à nos personnels.

Comment voulez-vous travailler avec les organismes de recherche ?

Nous devons consolider nos partenariats avec le CNRS, l’Inserm Institut national de la santé et de la recherche médicale et l’IRD Institut de recherche pour le développement . Nous devons construire la politique de recherche avec eux. Nous renforcerons nos partenariats sur le programme ATIP/Avenir. Nous ne sommes pas là pour les déstabiliser pendant une période qui pourrait s’annoncer comme délicate.

Dans le cadre de la campagne, nous avons déjà rencontré le CNRS, nous devons aussi voir l’Inserm. Mais nous ne devons pas perdre de vue non plus l’importance de nos équipes universitaires.

Quelle sera votre stratégie internationale ?

C’est un point très important de notre campagne. Il faut développer des accords avec les plus grandes universités du monde, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Plus grave encore, nous sommes incapables de renouveler les accords Erasmus qui datent du temps de Diderot ou Descartes. Paris Cité doit redevenir une université d’accueil pour les étudiants internationaux. Nous souhaitons favoriser des équipes de recherche internationales et déployer une antenne à l’étranger.

S’agissant de notre alliance européenne CircleU, les échanges se limitent à moins de 60 étudiants sur trois ans ! La politique internationale de l’université est introuvable. CircleU n’a pas été adoptée par la base. 

Parcours

Université Paris Cité (EPE)
Professeur de biochimie
UFR des sciences fondamentales et biomédicales de l’Université Paris Descartes (puis Paris Cité)
Directeur
Université Paris-Sud (Paris 11)
Maître de conférences

Établissement & diplôme

Université Paris-Sud (Paris 11)
HDR en neuroendocrinologie

Fiche n° 48840, créée le 20/03/2023 à 14:54 - MàJ le 20/03/2023 à 15:02


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