Demandez votre abonnement gratuit d'un mois !

Université Paris Cité : le projet d’Édouard Kaminski, VP recherche et candidat à la présidence

News Tank Éducation & Recherche - Paris - Interview n°283114 - Publié le 15/03/2023 à 17:08
- +
©  Université Paris Cité
Édouard Kaminski - ©  Université Paris Cité

• « Réaffirmer notre volonté d’être une université au meilleur niveau pour ses formations, sa recherche, son rayonnement international et pour l’expérience étudiante qu’elle peut proposer » ;
• et « doter ce beau navire qu’est Université Paris Cité d’un fonctionnement interne beaucoup plus efficace et apaisé, pour gagner en qualité de vie au travail, et que chacune et chacun au sein de l’université puisse réaliser pleinement son potentiel ».

Tels sont les deux piliers du projet d’Édouard Kaminski, candidat à la présidence de cette université, indique-t-il dans une interview pour News Tank le 10/03/2023. Les élections pour les conseils se déroulent du 18 au 20/04.

Celui qui est aussi professeur à l’IPGP Institut de physique du globe de Paris et VP Vice-président(e) recherche d’Université Paris Cité, ajoute : « Nous sommes aujourd’hui encore trop gênés dans notre quotidien par la complexité de son fonctionnement, des difficultés de compréhension, d’organisation de notre système. »

Autre enjeu : finaliser le transfert des compétences aux facultés, une phase dite « de déconcentration », à l’horizon 2024. Quant à la sortie de l’expérimentation, il en fait un objectif de fin de mandat, y voyant aussi « un exemple de différence de méthode » avec Christine Clerici Conseillère du président @ France Universités • Administratrice @ Fondation Inserm • Professeure émérite @ Université Paris Cité (EPE)
, présidente sortante.

« L’idée est donc de se projeter davantage, en tirant tous les enseignements de ce mandat de Christine Clerici [qui quitte ses fonctions le 31/03], sans fermer les yeux sur le passé. »

Un autre volet de cette interview porte sur l’équipe dont souhaite s’entourer Édouard Kaminski s’il est élu à la présidence de l’Université Paris Cité.


« Déployer totalement le modèle d’Université Paris Cité »

Quel a été votre cheminement avant de décider de vous porter candidat à la présidence d’Université Paris Cité ?

Cela fait déjà quelques années que je suis engagé dans ce grand projet de construction d’Université Paris Cité, au départ au niveau de la Comue Communautés d’universités et d’établissements USPC (Université Sorbonne Paris Cité). Quand nous avons perdu l’Idex, il a fallu se retrousser les manches pour proposer un projet alternatif. C’est dans cette optique que je me suis engagé aux côtés de Christine Clerici et Frédéric Dardel Professeur @ Université Paris 5 - Descartes
, comme vice-président chargé de l’Idex à USPC. Ces fonctions m’ont conduit assez naturellement à accepter la proposition de Christine Clerici de devenir ensuite VP Recherche de l’Université Paris Cité.

J’ai ainsi pu pleinement confirmer l’intérêt du projet tel qu’il était proposé, c’est-à-dire construire une nouvelle université au meilleur niveau international à la trajectoire de transformation extrêmement ambitieuse. C’est clairement cette ambition qui me porte depuis ce moment-là, et qui continue à m’animer aujourd’hui.

Construire une nouvelle université au meilleur niveau international  »

Par ailleurs, en tant que VP recherche, j’ai été amené à découvrir la richesse de ces deux établissements fusionnés [les Universités Paris Diderot et Paris Descartes aujourd’hui fusionnés dans Université Paris Cité], et de l’ensemble de leurs disciplines, depuis la santé et les sciences que je connaissais davantage, jusqu’au secteur société/humanités.

J’ai ainsi découvert à la fois la richesse et la complexité de cette université, et son fort potentiel à la fois disciplinaire et interdisciplinaire pour mener des recherches de pointe et proposer des formations originales et multiples, avec un fort impact pour la société.

Quel projet portez-vous ?

J’ai décidé de porter une candidature articulée autour de deux piliers principaux.

Le premier pilier est de réaffirmer notre volonté d’être une université au meilleur niveau pour ses formations, sa recherche, son rayonnement international et pour l’expérience étudiante qu’elle peut proposer.

Le second pilier est la nécessité de doter ce beau navire qu’est Université Paris Cité d’un fonctionnement interne beaucoup plus efficace et apaisé, pour gagner en qualité de vie au travail, et que chacune et chacun au sein de l’université puisse réaliser pleinement son potentiel.

Encore trop gênés par la complexité de l’université »

Nous sommes en effet aujourd’hui encore trop gênés dans notre quotidien par la complexité de son fonctionnement, des difficultés de compréhension, d’organisation de notre système, par les différents niveaux de décisions à prendre pour qu’une solution soit trouvée à un problème identifié, et la lenteur de leur mise en œuvre.

Votre candidature n’est donc pas qu’une candidature de continuité du mandat de Christine Clerici ? Elle vise aussi à aller plus loin dans la transformation d’Université Paris Cité, à mettre en place une méthode différente ?

Ma candidature n’est pas une candidature en continuité, mais une candidature d’héritage. Et cet héritage est double :

  • c’est l’héritage d’une vision que je revendique, et qui a précédemment été portée par Christine Clerici et d’autres présidents avant elle tels Axel Kahn : celle d’une grande université qui pèse au niveau du paysage de l’enseignement supérieur et de la recherche national, européen et international ;
  • mais aussi l’héritage d’un quotidien compliqué que je veux améliorer via de nouvelles solutions pour rendre le fonctionnement de l’université plus fluide.

Au final, l’idée est donc se projeter davantage, en tirant tous les enseignements de ce mandat de Christine Clerici, sans fermer les yeux sur le passé.

Récemment interviewée par News Tank, Christine Clerici déclarait que la transformation de l’EPE (établissement public expérimental, forme juridique actuelle de l’Université Paris Cité) en vue de la sortie de cette expérimentation sera « à instruire rapidement après les élections ». Ce sera donc votre premier chantier si vous êtes élu ?

Non. C’est un premier exemple de ma différence de méthode, d’approche des sujets. Je suis d’accord avec Christine Clerici pour dire que la sortie de l’expérimentation est un sujet central qu’il nous faut traiter sans tarder. Mais il ne faut pas le faire de façon précipitée. Il faut d’abord que :

  • les nouvelles équipes se mettent en place,
  • et mettre sur pied une sorte de commission d’audit associant l’ensemble de notre communauté pour tirer un bilan posé, réfléchi, de ce qui fonctionne dans nos statuts actuels et ce qui peut être amélioré.

La sortie de l’EPE ne devra à mon sens se faire qu’à l’issue de cette période de diagnostic et d’analyse, pour faire en sorte que le nouvel établissement corrige ce qui doit l’être.

Il est possible par exemple que nous souhaitions prendre davantage de liberté par rapport au code de l’éducation, ou au contraire donner davantage de garde-fous par rapport aux statuts de grand établissement si nous allons vers cette solution.

C’est-à-dire ?

Je ne me prononcerai pas aujourd’hui sur ce point plus en détail, car il faut justement laisser la réflexion se mener.

Certains de nos élus ont fait l’expérience de nos conseils facultaires et de notre sénat académique, et ont constaté des redondances dans ce système. Ces dernières sont-elles nécessaires au fonctionnement démocratique de l’établissement, ou au contraire ralentissent-elles l’efficacité de notre prise de décision ? Il faut peser le pour et le contre et prendre une décision, un arbitrage, qui s’appuie sur une véritable analyse.

Voilà pourquoi je ne veux pas aller trop vite sur cet objectif de sortie de l’EPE qui est important, mais qui ne sera pas mon premier objectif. Mon premier objectif sera de trouver des solutions aussi vite que possible aux sujets qui nous bloquent ou nous ralentissent dans notre quotidien.

La sortie de l’expérimentation doit se faire au plus tard en 2028. Si vous êtes élu, seriez-vous prêt à attendre 2028 pour opérer cette sortie ?

Au lieu de la voir comme un objectif de début de mandat, je pense qu’il faut envisager cette sortie de l’expérimentation comme un objectif de fin de mandat. En effet l’EPE est un dispositif qui nous donne une certaine fragilité, on voit d’ailleurs bien que l’ensemble des EPE sortent rapidement de l’expérimentation. Ce ne serait donc pas une bonne idée que l’expérimentation aille jusqu’en 2028 et produise une sortie en dernier moment « en urgence » ; à mon sens il faut le faire d’ici la fin du mandat.

Quels blocages observez-vous au quotidien ?

Aujourd’hui, le diagnostic de nos domaines de la recherche, de l’international ou de la formation révèle clairement des difficultés :

  • liées à notre système d’information défaillant,
  • à notre capacité à gérer nos bâtiments,
  • à répondre de façon efficace à une demande,
  • et même à trouver le bon interlocuteur, pour faire remonter un problème, et obtenir une information sur le suivi.
De la souffrance au travail »

C’est sur de tels points très concrets que je veux agir au départ, pour redonner un nouvel élan à notre projet. Car ces difficultés de terrain créent de la charge mentale, voire parfois de la souffrance au travail. Cela n’est plus acceptable dans une grande université comme la nôtre.

À titre d’exemple, lorsqu’un personnel Biatss souhaite une mobilité professionnelle pour passer d’un campus ex-Descartes vers un campus ex-Diderot, il bascule sur un système d’information différent : il doit alors créer de nouveaux identifiants, sinon il n’a pas accès à l’ensemble des informations stockées sur nos serveurs.

Cette difficulté n’est pas acceptable, car elle limite la capacité de mobilité au sein de notre université pour améliorer les parcours professionnels, ce qui était et reste une des promesses de la fusion.

Autre exemple concret : des équipes de recherche de très haut niveau ont été mises en difficulté parce que le groupe électrogène dans un laboratoire a sauté, ce qui a déclenché le dégivrage de certains frigos et détruit des cultures cellulaires ; ou bien parce que la température a été trop importante dans une salle de serveurs informatiques, entraînant la perte d’un calcul lancé de longue date. Au niveau de la sécurité de notre patrimoine, nous ne sommes pas encore au niveau.

Tout ceci n’est-il pas le signe qu’Université Paris Cité est trop grande, voire ingérable vu sa taille ? « La taille de certains ensembles me fait peur » disait d’ailleurs dès 2019 Thierry Coulhon, alors conseiller d’Emmanuel Macron, à propos de votre université…

Nous sommes au milieu du gué et il est nécessaire de déployer totalement le modèle d’Université Paris Cité car il est conçu pour gérer cette grande taille. C’est pour cela aussi que nous sommes partis sur un modèle avec trois facultés et un établissement-composante [l’Institut de physique du globe de Paris]. Ces facultés seront le lieu clé de la réponse de proximité à ces différents sujets opérationnels. Mais pour qu’elles soient en capacité de répondre à ces problématiques, elles doivent être totalement armées.

Une partie des sujets peuvent être traités au niveau des facultés, comme en témoigne la déconcentration des pôles ingénierie et recherche qui a été réalisée. Aujourd’hui, en facultés le pôle recherche est vu comme le guichet de proximité vers lequel on peut se tourner pour avoir la réponse à ses questions, pour obtenir l’accompagnement dont on a besoin pour la préparation de projet de recherche… et ça fonctionne bien, avec un service rendu de haut niveau.

Une déconcentration opérationnelle à l’horizon 2024 »

Pour autant, les fonctions RH et finance ne sont pas encore déconcentrées au niveau des facultés. Ainsi, typiquement, lorsqu’un projet de recherche a été déposé, accompagné et sélectionné, au lieu d’être traité au niveau de la faculté pour l’installation des moyens financiers et pour les recrutements, tout remonte dans des directions centrales effectivement de très grandes tailles et beaucoup plus loin du terrain.

Cet éloignement et cette taille induit mécaniquement un fonctionnement parfois un peu trop autocentré, pas assez à l’écoute de leurs usagers et de la diversité de leurs besoins. Voilà pourquoi notre programme propose de finaliser le transfert des compétences en facultés pour que l’ensemble de la chaîne puisse être traité en facultés. Nous sommes donc prêts à finaliser la mise en place de cette phase 3 dite de déconcentration, afin qu’elle soit pleinement opérationnelle à l’horizon 2024.

En quoi votre vision, que vous venez de décrire, diffère-t-elle des autres candidats qui se présentent à la présidence d’Université Paris Cité ?

Deux types de visions politiques qui vont s’affronter dans cette campagne :

  • une vision consistant à mettre le holà à cette phase 3 et à étudier un autre modèle mettant plutôt en avant des composantes ; c’est en tout cas le programme de l’un de nos concurrents qui était même au départ totalement opposé aux facultés ;
  • et nous, qui souhaitons déclencher la mise en place de cette phase 3, et aller aussi vite que possible au bout de la montée en capacité d’action des facultés.

Je rappelle que l’université a obtenu des moyens du PIA dans le cadre de l’appel « Grande université de recherche », dans lequel se trouvaient à la fois les projets Idées (20 M€) et SFRI (21 M€). Dans ce cadre, nous avons prévu de la masse salariale pour renforcer nos facultés.

Déconcentrer les solutions, pas les problèmes »

Mais bien sûr, qui dit nouvelle équipe de présidence de l’université, dit revisite possible de cette cible. Il n’est donc pas exclu que cette cible change. Actuellement, une de nos facultés est dans l’opposition : la faculté « Sociétés et humanités ». S’il y a un changement de ligne politique en son sein, cela pourra avoir une influence sur la cible même de la faculté et on peut imaginer que les organigrammes cibles changent.

En revanche, en termes de méthodologie, ce qui a été fait jusqu’à présent pour préparer la phase 3 est bon et n’est pas à jeter. On peut retenir notamment l’idée de former d’abord aux nouveaux outils des collègues dans les directions centrales prépositionnés sur un portefeuille facultaire, avant de les déconcentrer en facultés. Il faut conserver cette ligne, car elle permettra d’abord de renforcer les compétences puis de les déplacer en facultés : nous souhaitons déconcentrer les solutions, pas les problèmes.

Que pensez-vous de la disposition spécifiquement introduite via la LPR qui permet à Christine Clerici de continuer à présider Université Paris Cité alors qu’elle a dépassé la limite d’âge ?

Notre communauté avait été très meurtrie par l’échec du premier Idex USPC, et on avait vraiment tous à cœur que le nouvel Idex réussisse. Le fait que Christine Clerici reste à la barre pour nous assurer le succès de ce projet qu’elle portait depuis le départ, et vu l’empêchement de Frédéric Dardel, était vraiment une très bonne chose pour l’établissement.

En outre, si Christine Clerici avait dû démissionner en raison de la limite d’âge, c’est l’ensemble de notre système politique qui était remis à zéro, puisqu’il aurait fallu que l’ensemble des doyens, des vice-présidents, etc. soient remplacés. Cela aurait mis tout le monde dans la position de faire des demi-mandats : quand on doit se projeter à deux ans au lieu de quatre, ce n’est pas la meilleure façon de bâtir une nouvelle université.

Le 22/02/2023, Christine Clerici a écrit un courrier aux administrateurs de l’Université Paris-Cité qu’elle doit présider normalement jusqu’au 01/06/2023, date du terme de son mandat de quatre ans.

Elle y indique son « souhait d’anticiper de quelques semaines la fin de mon mandat, pour des raisons personnelles. Je cesserai donc mes fonctions le 31/03/2023 et mettrai ainsi fin à ma prolongation de fonction, octroyée par le décret du 20/07/2021, pour faire valoir mes droits à la retraite ».

« Conformément aux statuts de l’université, une présidence par intérim sera mise en place dès le 01/04/2023. Cette présidence par intérim sera assurée par la vice-présidente du conseil d’administration. La gouvernance de l’université et ses instances centrales et décanales restent en activité jusqu’à l’échéance de leur mandat et l’élection d’un nouveau président ou d’une nouvelle présidente. »

Christine Clerici s’est fortement impliquée au niveau national dans la Curif Coordination des universités de recherche intensive françaises devenue ensuite Udice. Comptez-vous faire de même, peut-être aussi au niveau de France Universités, voire aussi au niveau européen, par exemple dans The Guild ?

On ne peut pas s’engager dans la présidence d’une telle université sans endosser un rôle de porte-voix pour notre communauté très visible nationalement et internationalement. Ce sera donc bien sûr un de nos enjeux forts pour la prochaine présidence.

Il s’agira non seulement de confirmer l’engagement de notre université, mais même d’aller au-delà, en faisant du président que je souhaite devenir une figure médiatique. Pour autant, je ne souhaite pas être un président coupé des réalités de terrain.

Le défi sera donc d’être à la fois un porte-parole, un leader reconnu à l’extérieur de l’université, mais également un leader en interne qui reste en empathie avec l’ensemble de sa communauté et des usagers.

Dernier point sensible : l’affaire du Centre du don des corps de votre université. Comment comptez-vous gérer cette affaire si vous êtes élu ?

Je ne connais pas les détails confidentiels de l’affaire qui n’ont pas vocation à être partagés dans le cadre d’une affaire en cours. Il faudra en tout cas poursuivre l’accompagnement et se rendre disponibles pour les familles des victimes pour répondre à leurs questions et à leurs interrogations.

Par ailleurs, il y a une dimension juridique dans cette affaire sur laquelle je ne peux pas me prononcer aujourd’hui, mais sur laquelle je le devrais probablement en tant que président si je suis élu.

Deux autres listes se présentent aux élections pour les conseils centraux : 

• celles qui soutiennent la candidature de Charbel Massaad, professeur de biochimie et de biologie moléculaire et doyen de l’UFR Biomédicale ;

• les listes « Pari(s) d’une université plus humaine » portant notamment les candidatures de Claire Saillard, professeure en linguistique pour les listes au CA, et de Maximilien Cazayous, professeur de physique, au conseil de faculté de sciences.

Édouard Kaminski


Consulter la fiche dans l‘annuaire

Parcours

Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP)
Professeur en Volcanologie physique
Université Paris Cité (EPE)
Vice-président en charge de la recherche
Université Sorbonne Paris Cité (USPC)
Vice-président en charge du pilotage de l’Idex Université de Paris
Université Paris 7 - Diderot
Directeur de l’UFR STEP
Université Paris 7 - Diderot
Maître de conférences en Géophysique

Établissement & diplôme

Université Paris 7 - Diderot
Habilitation à diriger des recherches
Université Paris 7 - Diderot
Doctorat en géophysique

Fiche n° 33251, créée le 08/11/2018 à 09:40 - MàJ le 27/11/2023 à 15:38

Université Paris Cité (EPE)

Université, sous forme d’établissement expérimental, créée par décret du 21/03/2019, et née au 01/01/2020 de la fusion des universités Paris 5 Descartes et Paris 7 Diderot et de l’intégration de l’Institut physique du globe de Paris.

Catégorie : Universités


Adresse du siège

Service Facturier
85 Boulevard Saint Germain
75006 Paris France


Consulter la fiche dans l‘annuaire

Fiche n° 8461, créée le 01/04/2019 à 05:27 - MàJ le 22/10/2024 à 14:29

©  Université Paris Cité
Édouard Kaminski - ©  Université Paris Cité