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ExclusifScience ouverte : M. Dacos détaille la stratégie pour entraîner tous les acteurs de l’ESR français

News Tank Éducation & Recherche - Paris - Actualité n°135985 - Publié le 19/12/2018 à 10:52
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©  Lisa George (CC BY 2.0)
Marin Dacos, en 2014. - ©  Lisa George (CC BY 2.0)

« L’engagement de la Curif Coordination des universités de recherche intensive françaises à mettre en œuvre d’ici mars 2020 une politique fortement incitative de publication en archive ouverte va loin : en plus de rendre obligatoire le dépôt des résultats des recherches issues des appels à projets internes des 18 établissements membres, il propose d’évaluer les structures de recherche, ainsi que les enseignants-chercheurs pour leurs recrutement, promotions et primes, sur la base des publications déposées dans leurs archives ouvertes. C’est une position forte que la ministre a tenu à saluer dans son discours lors des Journées nationales de la science ouverte », déclare Marin Dacos Conseiller pour la science ouverte du DGRI @ Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche •  Membre du CT @ Istex • Membre du CST @ HAL • Ingénieur de recherche @ Centre national de la… , conseiller pour la science ouverte auprès du DGRI Directeur/rice général(e) de la recherche et de l’innovation , à News Tank le 17/12/2018.

Il s’exprime en marge de la première édition des Journées nationales pour la science ouverte, qui se sont tenues du 04 au 06/12/2018 à Paris. Cinq mois après l’annonce du Plan national pour la science ouverte en juillet, l’un des enjeux de ce colloque a notamment été de mobiliser les acteurs. « Nous avions besoin que la communauté soit regroupée afin de partager un état de l’art, et notamment avec les nouveaux venus. Bien que la science ouverte gagne du terrain, il ne faut pas en effet considérer que tout le monde a connaissance des débats et des avancées qui ont lieu depuis 15 ans ».

Le directeur de la plateforme OpenEdition revient par ailleurs sur les enjeux liés à l’ouverture des données, « un sujet moins mûr, plus complexe et plus cher » que pour les publications, et pour lequel une des trois journées a été consacrée à la Research data alliance, sorte « d’espace de travail collectif aux chercheurs et professionnels du secteur pour se retrouver autour d’une table et définir un même vocabulaire ». Un chantier « qui va durer des années » et pour lequel une coordination interministérielle est nécessaire.

Au sujet de l’obligation de publier en accès ouvert des articles et livres issus de recherches financées par appel d’offres sur fonds publics, la première mesure du Plan national, Marin Dacos rappelle qu’elle mesure ne concerne pas que l’ANR Agence nationale de la recherche mais également les agences dépendant d’autres ministères, « un point qui était relativement passé sous les radars jusqu’à présent ». « Nous les avons déjà rencontrées et globalement leurs réflexions sont déjà très avancées et mûres », estime-t-il.

Enfin, concernant le Plan S, dont la principale mesure d’obligation de publication en open access est calquée sur celle du Plan national, Marin Dacos signale que « la France rendra publique très prochainement une position sur le plan S, avec l’idée de dire qu’il n’y a pas qu’une seule voie possible pour s’y conformer ».

Avancées de l’ouverture des publications et des données, leviers et évaluation du processus, points de vigilance… Marin Dacos détaille la stratégie française en matière de science ouverte,  ainsi que les chantiers en cours et priorités du moment, dans une interview exclusive.


Marin Dacos répond à News Tank

Quels étaient les enjeux autour de l’organisation de ces Journées nationales ?

Marin Dacos : L’un des enjeux était de mobiliser la communauté scientifique, pas prioritairement les institutions mais surtout les acteurs, pour leur dire qu’il y a maintenant un Plan national et qu’il faut le traduire en actions (le titre des Journées était d’ailleurs « de la stratégie à l’action »), c’est-à-dire des politiques publiques mais également des services, des bonnes pratiques, etc.

Partager un état de l’art avec les nouveaux venus »

Nous avions besoin que la communauté soit regroupée afin de partager un état de l’art, et notamment avec les nouveaux venus. Bien que la science ouverte gagne du terrain, il ne faut pas en effet considérer que tout le monde a connaissance des débats et des avancées qui ont lieu depuis 15 ans. Il y avait cette idée de faire un point clair, notamment au travers de conférences longues, pour que chacun puisse repartir avec un vade-mecum de repères sur les différentes dimensions de la science ouverte.

Plus de 600 inscriptions pour 200 places »

La science ouverte est un sujet complexe qu’il faut documenter. Pour cela, nous avons fait intervenir des spécialistes dont c’est le sujet d’étude et qui ont une connaissance fine des pratiques des chercheurs. Et comme nous avons reçu plus de 600 inscriptions pour 200 places, nous avons privilégié la présence de chercheurs parmi les participants, le monde de l’information scientifique et technique étant historiquement plus sensibilisé à ces sujets.

Accorder plus de place aux données qu’aux publications »

Enfin, nous avons accordé plus de place aux données qu’aux publications, car c’est un sujet moins mûr, plus complexe et plus cher. Nous avons considéré qu’il fallait leur accorder plus de temps, en consacrant notamment une journée aux travaux de RDA France (Chapitre français de la Research data alliance).

Que représente cette alliance ? Que permet-elle de faire ?

Ce sont les dialectes qui dominent trop souvent »

Dans un contexte où le monde des données est une véritable « Tour de Babel », la RDA Research data alliance n’est pas un mouvement politique qui construit des recommandations pour aller vers plus de science ouverte, mais plus un dispositif permettant d’atteindre l’état de l’art technique sur les bonnes pratiques en matière de données. Et construire une lingua franca pour que les données soient interconnectables et puissent se parler. Nous avons besoin de vocabulaires communs, alors que ce sont les dialectes qui dominent trop souvent.

L’alliance opère à deux niveaux :

  • Premièrement, pour mettre au point un groupe de travail pour créer un consensus sur un problème non résolu.
  • Deuxièmement, pour publier les bonnes pratiques une fois ce problème résolu. La RDA a notamment édité une sorte de jeu de cartes où chacun représente un défi résolu, accompagné de la solution, de l’adresse des résultats, et de leur impact. La dernière version date d’octobre 2018 et a été distribuée aux participants des journées.
Se retrouver autour d’une table et définir un même vocabulaire »

Prenons l’exemple très précis du blé : il y avait un besoin de définir des référentiels communs pour le décrire et pour que les bases de données puissent se comprendre et s’articuler. Dans ce cas, la RDA a servi d’espace de travail collectif aux chercheurs et professionnels du secteur pour se retrouver autour d’une table et définir un même vocabulaire. Et le gros enjeu est bien sûr de pouvoir gérer le traitement de centaines d’autres problèmes similaires au niveau mondial.

La RDA n’est donc peut-être pas politique mais elle traite un sujet qui lui, l’est…

Oui, et ce dispositif est absolument primordial : sans lui, ce serait comme dire que je veux apprendre l’esperanto parce que c’est une langue d’avenir, alors que je ne connais pas l’alphabet ! On peut passer des années à se gargariser de bons mots sur la science ouverte, que c’est généreux, élégant, démocratique, etc. Mais si on s’y prend mal, en mettant des documents en ligne pas structurés, qu’on ne peut pas conserver, ni citer, tout cela ne sert à rien.

C’est un chantier qui va durer des années »

Prenons un autre exemple, celui des maladies rares : rien que dans les hôpitaux français, les actes médicaux sont répertoriés en fonction du classement de la sécurité sociale pour les remboursements, et non pas selon un classement scientifique. Ensuite, pour éviter de n’avoir que dix cas par an à étudier, il faut faire des études sur plusieurs pays. Mais pour dépasser le cadre national, il faut pouvoir créer des passerelles afin d’harmoniser les données entre hôpitaux français et hôpitaux polonais, par exemple. Et il peut même y avoir des microvariations en dessous de l’échelle nationale, si l’hôpital de Varsovie ne décrit pas une maladie ou un acte de la même manière que celui de Cracovie, ou que l’infirmier du matin procède différemment que l’infirmière de l’après-midi… Le besoin d’interopérabilité est énorme, et c’est un chantier qui va durer des années.

En outre, en inventant une langue plus universelle, on sort de la « Tour de Babel ». Cela présente d’importantes vertus heuristiques, et en plus on peut minimiser les coûts.

Comment les institutions accueillent-elles cette politique d’ouverture des données ? Comment avance ce chantier ?

Globalement, toutes y sont favorables »

J’espère qu’il y aura un événement politique où des institutions nous diront ce qu’elles ont décidé de mettre en place comme politique de science ouverte. La ministre ayant annoncé le plan récemment, il faut leur laisser le temps de consulter leur communauté et de construire avec elle les meilleures mesures à prendre.

Qui a financé quoi ? La réponse n’est pas triviale »

Globalement, toutes y sont favorables, mais certaines s’interrogent parfois sur le « comment », le « jusqu’où », et aussi le calendrier. Par exemple, dans le domaine des données, il faut identifier qui a financé quoi, car c’est le financeur qui est propriétaire des données. Et la réponse n’est pas triviale ! L’historique n’est pas toujours bien documenté. Il y a déjà eu des collectes importantes commandées par des ministères hors du Mesri Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation . Il s’agit dans ce cas d’un chantier qui demande une coordination interministérielle.

Mais cette ouverture dépend aussi de beaucoup d’autres acteurs, comme d’industriels ayant participé au financement de bases de données. Le principe est donc d’ouvrir autant que possible et de fermer autant que nécessaire, et le Plan national pour la science ouverte prévoit justement une ouverture raisonnée des données de la recherche.

Quels sont les points de vigilance ?

Il serait naïf de vouloir ouvrir toutes les données brutalement »

Il faudra être extrêmement prudent et se poser plusieurs questions : y a-t-il des données personnelles ? Des secrets industriels ? Des informations sensibles ? Par exemple, il pourrait être inadapté de publier ouvertement la localisation de plantes rares et en danger, si la diffusion de l’information augmente la fréquentation des lieux concernés et met en danger les espèces qu’on veut protéger…

On pourrait alors tout à fait imaginer une exception disant que cette donnée est trop particulière pour être ouverte complètement. Cela ne condamne pas à fermer les données : il est par exemple possible de publier l’information avec une précision de localisation réduite. Tout ceci illustre bien qu’il serait naïf de vouloir ouvrir toutes les données brutalement.

C’est aux chercheurs de définir les règles du jeu dans leur domaine »

Les aspects politiques de ce chantier autour des exceptions seront débattus au sein du Coso Comité pour la science ouverte (Comité pour la science ouverte) que nous venons de créer, tandis que les aspects plus techniques peuvent d’ores et déjà être menés dans le cadre de la RDA. C’est aux chercheurs, qui connaissent le mieux leurs données, leurs potentiels et leurs risques, de définir les règles du jeu dans leur domaine.

La Loi pour une République numérique de 2016 oblige toutes les données administratives, et donc de recherche, à être ouvertes par défaut. Cela ne crée-t-il pas un risque d’urgence ?

Travailler sur l’ouverture à la demande plutôt que par “ordre alphabétique” »

Pas vraiment, car les données ne vont pas se retrouver en ligne avec un simple claquement de doigt et l’ouverture comporte de toute façon un coût. Certains disent qu’il faudrait travailler sur l’ouverture à la demande, en fonction des besoins exprimés par la société, plutôt que sur l’ouverture par « ordre alphabétique », qui comporte un risque de ne pas ouvrir les bonnes données au début et de s’enfermer dans un chantier de plusieurs décennies. C’est une piste intéressante.

Qu’en est-il du chantier de l’open access au niveau français ?

Nous mettons en place un règlement des agences »

Dans le Plan national, la première mesure vise à rendre obligatoire la publication en accès ouvert des articles et livres issus de recherches financées par appel d’offres sur fonds publics. En termes d’action, cela signifie que nous mettons en place un règlement des agences. L’ANR Agence nationale de la recherche s’est déjà engagée dans ce sens.

Mais - et c’est un point qui était relativement passé sous les radars jusqu’à présent - l’obligation de publier en accès ouvert ne touchera pas que les recherches financées par l’ANR, mais toutes les recherches financées par projets, y compris par les agences relevant d’autres ministères, c’est pourquoi nous avons pris la précaution d’une coordination interministérielle en amont de la publication du plan.

Ces agences vont prendre le temps de mettre en place leur propre dispositif, mais nous les avons déjà rencontrées et globalement leurs réflexions sont déjà très avancées et mûres : tout se passe bien et je suis plutôt confiant.

« La France rendra publique très prochainement une position sur le plan S, avec l’idée de dire qu’il n’y a pas qu’une seule voie possible pour s’y conformer », signale Marin Dacos.

Le Plan S européen, annoncé le 04/09/2018, intègre au même titre que le Plan national pour la science ouverte une mesure visant à rendre obligatoire la publication en accès ouvert des résultats de recherche financée par appel d’offre sur fonds publics. La Coalition S, regroupant 13 agences européennes de financement et trois fondations caritatives, avec le soutien de la Commission européenne et de l’ERC, s’est engagée à mettre en œuvre ce plan de manière coordonnée.

En matière d’échéance, les orientations de mise en œuvre publiées fin novembre 2018 indiquent que l’objectif initial d’une transition complète vers le libre accès d’ici le 01/01/2020 est abandonné et que sa mise en œuvre ne commencera qu’à partir de cette date. Selon la Ligue européenne des universités de recherche, la Coalition S a ainsi reconnu que cette échéance était « impossible du point de vue de la logistique ».

« Pour l’instant, en France, seule l’ANR a signé le Plan S. Peut-être que d’autres agences suivront. Mais les publications issues des recherches que nos agences nationales financent devront de toute façon être publiées obligatoirement en open access du fait de l’engagement pris dans le cadre du Plan national », ajoute encore Marin Dacos.

Quels leviers sont les plus efficaces pour développer l’open access ?

Commencer par les appels à projets »

Nous avons décidé de commencer par les appels à projets, qui sont des instruments dotés d’un règlement financier dans lequel il est relativement facile d’introduire une obligation. Par la suite, les établissements, en tant qu’employeurs, pourront aussi se doter de politiques incitatives fortes. C’est une étape plus longue et plus difficile, car les employeurs doivent renouveler le contrat moral avec leurs agents - les chercheurs - mais elle est aussi beaucoup plus puissante.

Curif : une position forte que la ministre a tenu à saluer »

A ce titre, l’engagement de la Curif Coordination des universités de recherche intensive françaises à mettre en œuvre d’ici mars 2020 une politique fortement incitative de publication en archive ouverte va plus loin : en plus de rendre obligatoire le dépôt des résultats des recherches issues des appels à projets internes des 18 établissements membres, il propose d’évaluer les structures de recherche, ainsi que les enseignants-chercheurs pour leurs recrutement, promotions et primes, sur la base des publications déposées dans leurs archives ouvertes. C’est une position forte que la ministre a tenu à saluer dans son discours lors des Journées nationales de la science ouverte.

D’une façon générale, la Curif a mis en œuvre le 8e mesure du Plan national, qui demande à chaque établissement de se doter d’une politique de science ouverte.

Comment suivre l’application de cette obligation d’open access ?

Les dispositifs réglementaires sans aucun service à côté sont peu efficaces »

Mettre en place des dispositifs réglementaires sans aucun service à côté est peu efficace. Lors des Journées nationales, Vincent Larivière1 a comparé les obligations d’accès ouvert des trois agences canadiennes et du NIH National Institutes of Health américain : si de loin ces politiques se ressemblent, il y a un écart en proportions de un à trois concernant la réalisation de l’objectif d’accès ouvert pour les publications qu’elles financent, le NIH étant presque à 100 %.

Nous travaillons sur un projet de simplification de la vie du chercheur »

La différence se joue au niveau de la clarté du mandat et des services qui vont avec (HAL Hyper Articles en Ligne, plateforme d’archives ouvertes dans notre cas, Pubmed Central aux États-Unis). Une grosse amélioration ergonomique a déjà été apportée sur HAL en 2017, qui a consisté à demander beaucoup moins de métadonnées aux chercheurs. Nous travaillons également sur un autre projet de simplification de la vie du chercheur, en mettant en place un moissonnage de publications déjà déposées ailleurs en un seul clic.

Qu’en est-il du financement de l’édition ouverte ?

Nous avançons bien sur le Fonds national pour la science ouverte, qui doit être créé en 2019. Il y a un mécanisme d’alimentation annoncé par la ministre et un mécanisme de pilotage très transparent. Le comité de pilotage a été rendu public, c’est lui qui décidera de la ventilation des dépenses du fonds.

Le comité de pilotage de la science ouverte est présidé par le DGRI (Bernard Larrouturou Directeur du département d’évaluation des organismes nationaux de recherche @ Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres)
).

Outre Marin Dacos, y figurent également :
• la Dgesip Directeur/rice général(e) de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle  : Brigitte Plateau Professeure des universités @ Grenoble INP - UGA
Chevalier de la Légion d’honneur et officier de l’Ordre national du mérite.
 ;
• le président de la CPU Conférence des présidents d’université  : Gilles Roussel Président @ Comité éthique et scientifique de Parcoursup (CESP) • Membre du CA @ France Universités • Président @ Université Gustave Eiffel
 ;
• le président de la Cdefi Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs  : Marc Renner Conseiller de site et d’établissements, en charge de la Nouvelle Aquitaine, du Centre Val de Loire et de PSL @ Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle…  ;
• la présidente de la CGE Conférence des grandes écoles  : Anne-Lucie Wack Directrice générale @ L’Institut Agro
Ingénieure générale des Ponts, des Eaux et des Forêts. Chevalier de la Légion d’honneur, Officier dans l’Ordre National du Mérite, Commandeur du Mérite…
 ;
• la présidente de la Curif : Christine Clerici Conseillère du président @ France Universités • Administratrice @ Fondation Inserm • Professeure émérite @ Université Paris Cité (EPE)
 ;
• le P-DG du CNRS Centre national de la recherche scientifique  : Antoine Petit P-DG @ Centre national de la recherche scientifique (CNRS) • Professeur des universités @ École normale supérieure Paris-Saclay (ENS Paris-Saclay)
 ;
• le P-DG de l'Inra Institut national de la recherche agronomique  : Philippe Mauguin P-DG @ Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae)
 ;
• le P-DG d'Inria Institut national de recherche en informatique et en automatique  : Bruno Sportisse Président du conseil d’administration par intérim @ Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) • Président @ Fondation Inria • Membre du haut-conseil scientifique …  ;
• le P-DG de l'Inserm Institut national de la santé et de la recherche médicale  : Gilles Bloch Président @ Muséum national d‘Histoire naturelle (MNHN)
(à partir du 02/01/2019) ;
• l’administrateur général du CEA Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives  : François Jacq Président @ European association of research and technology organizations (EARTO) • Président du conseil d’administration @ Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA…  ;
• la présidente et le vice-président de Couperin : Lise Dumasy Conseillère science ouverte @ France Universités • Membre du CA (CP2U) @ France Universités • Présidente @ Agence de développement universitaire Drôme-Ardèche (ADUDA)
 ; Jean-François Balaudé Igésr @ Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (Igésr) • Professeur de philosophie ancienne @ Université Paris Nanterre
et Alain Schuhl Directeur général délégué à la science @ Centre national de la recherche scientifique (CNRS) • Vice-président @ Couperin • Professeur @ Université Grenoble Alpes (Comue) (UGA)
• prix Yves Rocard de…
sont les deux VP actuels ;
• le P-DG de l’ANR : Thierry Damerval Envoyé spécial pour la science, la technologie et l’innovation @ MESR/MEAE • Président-Directeur général @ Agence nationale de la recherche (ANR)
 ;
• le président du Hcéres Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur  : Michel Cosnard
 ;
• une personnalité qualifiée : Pierre Corvol Président du comité de pilotage scientifique @ Agence nationale de la recherche (ANR) • Membre (section biologie humaine et sciences médicales) @ Académie des sciences • Professeur - chaire de… , président de l’Académie des sciences (à compter du 01/01/2019).

Ce comité est l’instance de pilotage du Coso, qui aura notamment pour tâche de prendre, de façon transparente et ouverte, les décisions sur l’utilisation du Fonds national pour la science ouverte. Ce fonds sera notamment « alimenté par le fruit des négociations que nous menons actuellement avec les éditeurs dont les tarifs sont excessifs », indiquait Frédérique Vidal le 06/12/2018.

Marin Dacos

Email : marin.dacos@recherche.gouv.fr

• 2005 : Trophée du Libre pour le logiciel Lodel (Logiciel d’édition électronique) ;
• 2010 : Cristal du CNRS ;
• 2013 : Global Outlook Digital Humanities Essay First Prize ;
• 2016 : Médaille de l’innovation du CNRS ;

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Parcours

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche
Conseiller pour la science ouverte du DGRI
Istex
Membre du CT
HAL
Membre du CST
Crossref
Membre élu au CA, représentant d’OpenEdition
Comité de suivi de l’édition scientifique
Membre
OpenEdition
Directeur
Ministère de la recherche
Conseiller pour la numérisation des revues de SHS

Établissement & diplôme

Université Lumière - Lyon 2
DEA d’Histoire contemporaine
Histoire
Agrégé

Fiche n° 15768, créée le 04/02/2016 à 10:38 - MàJ le 28/08/2019 à 18:29

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche

L’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation étaient rassemblés au sein d’un même ministère durant le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, avec Frédérique Vidal pour ministre.


Catégorie : État / Agences d'État



Fiche n° 2286, créée le 11/07/2014 à 04:20 - MàJ le 24/04/2023 à 18:05


(1)Professeur à l’Université de Montréal, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les transformations de la communication savante.


© News Tank Éducation & Recherche - 2024 - Code de la propriété intellectuelle : « La contrefaçon (...) est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende. Est (...) un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une oeuvre de l'esprit en violation des droits de l'auteur. »

©  Lisa George (CC BY 2.0)
Marin Dacos, en 2014. - ©  Lisa George (CC BY 2.0)