« Créer un destin commun, c’est maintenant » : à Grenoble, la future université vue par ses concepteurs
Le compte à rebours est lancé pour la future « université intégrée » de Grenoble. Le 26/10/2018, les conseils d’administration de la Comue
Communautés d’universités et d’établissements
Univ. Grenoble Alpes et de l’UGA
Université Grenoble Alpes
, née en 2016 de la fusion des trois universités de Grenoble, ont formellement découvert le texte fondateur du nouvel ensemble. Le 01/01/2020 doit en effet naître une université rassemblant, outre la Comue et l’UGA, Grenoble INP
Institut national polytechnique
, l’Ensag
Ecole nationale supérieure d’architecture de Grenoble
et Sciences Po Grenoble.
Rédigé durant l’été 2018, le texte politique doit être voté par les établissements d’ici la fin de l’année, sa validation permettant ensuite d’élaborer d’autres textes stratégiques : les statuts et le règlement intérieur. Le calendrier ne doit rien au hasard : le contrat quinquennal du site s’achève fin 2019, et l’année 2020 sera marquée par l’évaluation du dossier Idex
Initiative(s) d’excellence
par le jury international. En parallèle, l’ordonnance permettant la création de l’établissement expérimental chargé de faire coexister des composantes avec et sans personnalité morale doit être publiée par le gouvernement dans les prochaines semaines.
News Tank, dont la rédaction s’est déplacée à Grenoble du 06 au 09/11/2018, a débuté son analyse des enjeux du site par une rencontre commune avec :
• Patrick Lévy
Professeur des universités, praticien hospitalier (spécialité physiologie) @ Université Grenoble Alpes (2016-2020) (UGA)
Lauréat du prix Jean-Claude Yernault Lecture (2015) pour ses travaux de…
, président de l’UGA : « Il y a aujourd’hui une nécessité d’inscrire dans la durée ce projet, au-delà des personnes. Créer un destin commun, c’est maintenant et pas plus tard. »
• Lise Dumasy
Conseillère science ouverte @ France Universités • Membre du CA (CP2U) @ France Universités • Présidente @ Agence de développement universitaire Drôme-Ardèche (ADUDA)
, présidente de la Comue Univ. Grenoble Alpes : « C’est un texte fondateur qui laisse un espace de dialogue pour la communauté. »
• Pierre Benech
, administrateur général de Grenoble INP : « Nous avons voulu aller aussi loin que possible. »
• Patrick Gros
Directeur du centre Inria de l’Université de Rennes @ Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) • Directeur de recherche @ Institut national de recherche en…
, directeur d’Inria
Institut national de recherche en informatique et en automatique
Grenoble Rhône-Alpes : « Nous allons pouvoir discuter de stratégie ensemble. »
• Yves Samson
Directeur délégué à la physique @ Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) • Chercheur @ Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
, directeur délégué pour la physique du CEA
Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives
: « Le projet d’université intégrée concourt à l’attractivité du site. »
Vision politique, état de leurs relations, priorités et jalons à franchir… Ces cinq acteurs donnent un premier éclairage sur leur projet commun. Cet article sera suivi d’une série d’entretiens avec les principaux dirigeants et parties prenantes du site grenoblois.
Les principaux points du texte fondateur
Le document de 44 pages, soumis à concertation, se veut précis afin d’éviter tout malentendu pouvant générer des conflits, par la suite.
- Le futur établissement sera organisé en six ou sept « composantes », dotées ou non de la personnalité morale, qui regrouperont les actuels UFR Unité de formation et de recherche et instituts internes.
- Les trois composantes qui conserveront leur personnalité morale — Grenoble INP Institut national polytechnique , IEP Institut d’études politiques , Ensag Ecole nationale supérieure d’architecture de Grenoble — se verront attribuer leur subvention directement par leurs tutelles. Elles gardent la main sur leurs personnels. Le président de l’université intégrée dispose, en dernier recours d’un droit de veto.
- Les instances de gouvernance comprennent : un conseil d’administration assez proche de celui d’une université classique, un bureau et un directoire au sein duquel figurent les dirigeants de toutes les composantes et les organismes de recherche, pour les affaires les concernant.
La parole aux acteurs : « Inscrire le projet dans la durée »
Pourquoi lancer maintenant ce projet d’université intégrée, seulement deux ans après la fusion des trois universités de Grenoble ?
Patrick Lévy : La question du pourquoi, et du pourquoi maintenant est importante. Dans le dossier Idex Initiative(s) d’excellence , nous avons dit que nous construirions une université unique, intégrée, qui ne gomme pas les diversités et qui intègre des personnalités morales et juridiques. Ce projet respecte donc nos engagements.
Surtout, il y a aujourd’hui une nécessité d’inscrire dans la durée ce projet, au-delà des personnes. Créer un destin commun, c’est maintenant et ce n’est pas plus tard. Et si le gouvernement prend des risques pour changer la donne par le biais de l’ordonnance, c’est pour aller au bout de la démarche, faire en sorte que les milliards d’euros investis dans le PIA Programme d’investissements d’avenir servent à quelque chose.
Lise Dumasy : Il faut rappeler que, sur le site, il y a quelques années, il y a eu la tentation de faire une université technologique, avec notamment le CEA
Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives
et l’INP
Institut national polytechnique
. Un choix que Brigitte Plateau
Professeure des universités @ Grenoble INP - UGA
Chevalier de la Légion d’honneur et officier de l’Ordre national du mérite.
(administratrice de Grenoble INP de 2012 à 2017, devenue Dgesip
Directeur/rice général(e) de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle
) a refusé, préférant l’unité, ce qui a permis de faire la fusion et la Comue
Communautés d’universités et d’établissements
. Nous avons su tirer les conséquences de cette période, qui nous a aussi coûté deux tentatives Idex. Cela nous a poussés à vouloir structurer la stratégie du site en fonction de ses forces.
Patrick Gros : L’Idex a un aspect institutionnel, mais aussi un aspect projet. Si on se réunit, ce n’est pas pour faire de la mécanique institutionnelle, mais pour réfléchir ensemble à un projet qui va permettre de faire quelque chose de nouveau. Ces deux aspects ne doivent pas être dissociés. Et d’ailleurs, ce n’est que le début, car il va falloir continuer à nourrir ce projet.
Un projet qui s’appuie sur une « tradition de mutualisation »
Patrick Lévy : Notre projet repose sur un double pari : celui de la fusion des universités, et d’une Comue forte avec l’ensemble des acteurs. La fusion a été réalisée. Quant à la Comue, si elle fonctionne, ce n’est pas un hasard : il y a une longue tradition de mutualisation sur le site, une volonté de faire ensemble, et le moment que nous vivons là en est la traduction.
Yves Samson : Nous avons l’habitude de fonctionner ensemble depuis longtemps au niveau local, du fait de l’histoire du site. Le CEA a été bâti, à Grenoble, par des personnes liées à l’INP et l’université, comme Louis Néel. Ce sont des figures tutélaires, dont il reste un esprit.
Le croisement historique des établissements du supérieur avec les organismes de recherche est plus fort à Grenoble »Pierre Benech : Le croisement historique des établissements du supérieur avec les organismes de recherche est plus fort à Grenoble que sur bien des sites, ce qui a joué en notre faveur. Par exemple, nous n’avons jamais eu deux laboratoires traitant du même domaine, l’un relevant de l’université ou l’INP et l’autre des organismes. De ce point de vue, nous avons un creuset plus favorable.
L’élaboration du texte politique
Comment avez-vous conçu ce texte fondateur de la future université ?
Un texte qui pose une base claire, notamment dans les équilibres entre le niveau central et les composantes »Lise Dumasy : Le projet doit beaucoup au fait que nous avons souhaité le construire ensemble, et ne pas jouer sur les rapports de force. Il y a eu beaucoup d’échanges entre nous. Nous voulions arriver à un texte qui pose une base claire, notamment dans les équilibres entre le niveau central et les composantes, ou dans la résolution des conflits, pour donner confiance à chacun et parce que c’est dans les détails que se niche le diable.
Pierre Benech : Un texte avec trop peu de mots peut créer de l’ambiguïté et à la fin de réelles catastrophes. Nous avons donc voulu aller aussi loin que possible. Il y a donc des passages qui peuvent sembler presque trop détaillés, mais c’est là où nos collègues, en interne, nous attendaient. Et il faut savoir que chacun de ces points a fait l’objet de discussions et de négociations.
Lise Dumasy : L’autre enjeu était d’avoir un texte fondateur qui laisse un espace de dialogue pour la communauté. Nous nous étions engagés à lui soumettre ce texte avant la rédaction des statuts, et nous ne voulions pas prendre le risque d’une incompréhension et donc d’une opposition.
Ces échanges se sont faits entre les équipes politiques bien sûr, mais aussi par la constitution de groupes entre représentants des conseils. Certains groupes faisaient remonter parfois deux positions différentes, reflétant la richesse des discussions. Nous avons essayé de tenir compte de ces remontées, et nous continuerons à le faire, notamment pour la question du périmètre des composantes sans personnalité morale et juridique.
Quelle est la philosophie de votre projet ?
Patrick Lévy : Il repose à la fois sur une cohérence stratégique globale et une subsidiarité, ce qui n’est pas évident, car on a une forte tendance en France à centraliser. Mais nous tenons à ce qu’il y ait une forme de déconcentration.
Nous n’utiliserons pas l’ordonnance pour déréguler »Nous avons tenu compte des insuffisances de la loi de 2013 qui affichait deux objectifs : la coordination territoriale et la visibilité internationale, ce qui plaçait les établissements dans une forme d’injonction contradictoire. Le projet d’ordonnance offre à cela une voie de sortie, grâce aux établissements composantes.
Mais nous sommes clairs : nous n’utiliserons pas l’ordonnance pour déréguler. Nous avons mis en place un directoire, mais fondamentalement les propositions que nous faisons autour de la composition des instances et de leur fonctionnement relèvent du modèle universitaire. La preuve étant que nous avons le soutien du Sgen sur le projet, alors qu’on sait qu’au niveau national, le syndicat est plutôt réservé sur le texte.
Ce que le projet va changer
La fusion des universités étant réalisée et l’INP, Sciences Po et l’Ensag gardant leur personnalité morale, le futur établissement change-t-il réellement quelque chose ?
Patrick Lévy : Il y a une grande différence entre réaliser une fusion et créer une université intégrée. Avec la fusion, il y a un jour précis où tout doit être opérationnel, pour payer les personnels, faire fonctionner les laboratoires, etc. C’est un processus lourd et qui d’ailleurs n’est pas fini.
Pour l’université intégrée, c’est un processus beaucoup plus évolutif. Par ailleurs, nous nous sommes donné deux ans et demi, à partir de 2020, pour que tout soit mis en place.
Cela va changer la qualité de l’université »Lise Dumasy : À la question, légitime, « qu’est-ce que ce projet va changer pour moi ? » que peut se poser un chercheur, un enseignant, un étudiant, etc., la réponse, c’est « peut-être rien directement ou au quotidien », et c’est tant mieux ! En revanche, nous pensons que cela va changer la qualité de l’université, notamment dans la capacité à faire de l’interdisciplinarité.
« Une gouvernance qui respecte notre singularité »
Pierre Benech : Pour ce qui est de l’INP, on entend parfois dire que ce projet ne va rien changer, parce que nous gardons notre PMJ personnalité morale et juridique . Mais ce n’est pas vrai, nous perdons une forme d’autonomie partielle. En interne, cela crée du remous, preuve que ce n’est pas rien. Et d’ailleurs, si le projet avait consisté à faire un mécano institutionnel, il n’y aurait eu aucun intérêt à y aller.
Ensemble, nous allons constituer une université visible à l’extérieur, avec une gouvernance qui respecte notre singularité, et notamment le directoire qui va permettre aux composantes de participer à la stratégie globale.
Ensuite, c’est fondamental pour la visibilité internationale. Nous sommes déjà apparus dans certains classements, comme celui de Shanghai en ingénierie, où nous sommes premiers ou seconds français. Nous avons donc intérêt à mettre en commun ce qui peut nous aider à gagner de la visibilité. Les bénéfices apparaissent dans le temps. Dans l’immédiat ça ne change peut-être rien, mais dans le long terme, cela change tout.
« Simplifier »
Lise Dumasy : Je pense aussi que l’université intégrée va permettre de simplifier les choses, en ramenant l’Idex au sein de l’université et en supprimant la Comue, et offrir plus de collégialité des prises de décision. Avec la loi de 2013, beaucoup ont fait comme si les Comue étaient des universités, mais ce n’est pas parce qu’elles ont un CA et un CAC Conseil académique que c’est le cas ! Les Comue sont un espace de coordination pour des établissements qui décident de ce qu’ils veulent bien mutualiser.
La place des organismes de recherche
Où en sont les relations aujourd’hui entre établissements et organismes ?
Le fait d’être dans le directoire nous semble essentiel »Yves Samson : Grenoble est le deuxième site du CEA au niveau national. De fait, nous sommes très conscients de ce que nous apporte le site, et ce que nous lui apportons en retour.
Le projet d’université intégrée concourt à l’attractivité du site, qui est essentielle, que ce soit pour les doctorants qui viennent aussi pour la signature du site, ou les chercheurs internationaux. Cela va aussi renforcer l’impact des projets scientifiques communs.
Quant à la gouvernance, le fait d’être dans le directoire nous semble essentiel. Évidemment, pour nous, il ne s’agit pas d’intervenir dans l’organisation interne de l’université qui ne nous concerne pas, mais de pouvoir échanger sur les projets communs, la stratégie à l’international, etc. Et nous serons attentifs à la constitution des futures composantes.
« Des unités qui ne sont pas des UMR adoptent aussi la signature du site »
Patrick Lévy : Les discussions avec les organismes sont très importantes pour nous sur le plan de la stratégie de recherche. On l’a vu dans le cadre de la plateforme en santé, qui a permis de rassembler les acteurs et de dépasser une compétition qui existait historiquement, mais n’avait aucun sens. De voir aujourd’hui que des unités qui ne sont pas des UMR Unité mixte de recherche adoptent aussi la signature du site [Univ. Grenoble Alpes pour les publications scientifiques], est un très bon signal.
Une place que nous n’avons jamais eue auparavant »Patrick Gros : Le mouvement actuel, impulsé par les établissements d’enseignement supérieur et qui prévoit une ouverture forte au niveau de la gouvernance, mais aussi des services, nous donne une place que nous n’avons jamais eue auparavant. Nous avions des UMR, mais pas de lieu pour discuter de la stratégie de ces unités ou d’un secteur scientifique.
Sur des sujets partagés, nous allons pouvoir discuter de stratégie ensemble, de la façon dont chacun peut y contribuer en fonction de ses moyens. C’est un équilibre intéressant et qui n’était pas si évident à imaginer. Cela implique que de notre côté, nous jouions le jeu, et que nous tenions compte de l’université.
Patrick Lévy : Faire en sorte de mener avec les organismes une stratégie pour connecter la politique de site avec des initiatives de recherche nationales et internationales est forcément intéressant. Peut-être que cette vision pourra aussi nourrir le débat national autour de la politique de recherche, car parfois on aurait envie que le cabinet de la ministre considère davantage que la recherche se fait aussi dans les universités, ou que pour un voyage présidentiel à l’international, on ne pense pas seulement à inviter le CNRS Centre national de la recherche scientifique et l'Inserm Institut national de la santé et de la recherche médicale .
On ne peut pas considérer que la politique à l’œuvre depuis dix ans peut ne pas avoir de conséquences sur la façon dont se fait la recherche en France.
Ce qu’il reste à construire
Le texte fondateur parle de six à sept composantes. Quelles seront-elles ? Comment allez-vous les constituer ?
Patrick Lévy : Des enjeux forts nous attendent, ce qui a été souligné par le comité d’orientation scientifique international, dont la visite la semaine dernière sur le campus a été très riche. Ils ont notamment insisté sur le fait qu’au moment où nous créons ce nouvel établissement et où nous allons discuter du futur contrat, nous devons saisir l’opportunité de faire plus dans notre offre de formation en matière de pluridisciplinarité, de modularité des formations. Et nous avons des atouts pour le faire.
Nous devons aussi achever la structuration de l’université intégrée pour qu’elle soit le reflet d’un ensemble cohérent, lisible à l’international. L’enjeu est de passer de 23 composantes, dont le nombre ne permet pas de pilotage stratégique, à six ou sept. La liste devra être prête pour fin janvier.
Pierre Benech : Le fait d’avoir un nombre relativement limité de composantes va renforcer le pouvoir de dialogue de chacun, au niveau central, mais aussi en son sein.
Lise Dumasy : Nous constituons une université avec, d’un côté, des composantes à PMJ personnalité morale et juridique qui participent à la stratégie générale, mais ont leur stratégie propre, et, de l’autre, des composantes sans PMJ qui participent aussi à la stratégie générale par le directoire. La façon dont elles sont organisées doit donc avoir un sens pour refléter les forces du site.
« Nous sommes en train de mener des discussions avec les UFR et instituts »
Patrick Lévy : Nous sommes en train de mener des discussions avec les UFR Unité de formation et de recherche et instituts pour voir comment faire ces regroupements. Une commission va associer des membres du CA et du CAC pour réfléchir aux critères de regroupement des composantes.
Ne pas reconstruire, dans la nouvelle université, les anciennes UJF, Stendhal et UPMF »Celui de la taille par exemple est important, mais pas primordial, car on sait que toutes ne seront pas d’un poids égal. Celui des disciplines en revanche est important, car il existe un risque de silos auquel il faudra être attentif. Notre objectif est qu’on ne reconstruise pas, dans la nouvelle université, les anciennes UJF, Stendhal et UPMF [les trois anciennes universités du site]. La fusion date d’il y a deux ans seulement, c’était hier, et donc la tentation de se replier vers ce qu’on sait faire est forte.
Lise Dumasy : Les discussions actuelles autour des périmètres créent quelques frictions, mais c’est normal. Dans une période où les choses bougent beaucoup, on peut avoir des réflexes ancestraux en se disant qu’il faut aller vers ce qui ressemblerait à une faculté des sciences ou de SHS, car c’est ce qu’on connaît. Et en même temps, on peut vouloir faire des constructions plus novatrices, mais moins évidentes.
Chaque UFR ou institut réfléchit en fonction de ce qu’il pense être son intérêt à lui, sauf que l’université doit penser à ce qui est meilleur pour le global. Sachant aussi que ces regroupements ne seront pas des fusions. Nous bénéficions à cet égard des exemples d’autres universités, comme Strasbourg, où les collegiums mis en place n’ont pas fonctionné.
Les directeurs des futures composantes seront associés à la stratégie de l’université, car ils seront membres du directoire.
Patrick Lévy : Il reste des choses qui devront être clarifiées par le ministère, car elles ne sont pas réglées par l’ordonnance. Comme l’établissement d’inscription des étudiants : c’est une question qui est loin d’être triviale, car elle a des implications directes pour les dotations.
Les jalons dans la construction de l’université intégrée
• Mars 2017 : diffusion de la feuille de route de l’Université Intégrée vers la communauté.
• Été 2018 : rédaction du texte politique, appelé texte fondateur.
• Actuellement : présentation du texte fondateur aux CA (sans vote, le 26/10) et aux communautés (AG).
• Décembre 2018 : vote du texte fondateur par les CA et écriture des statuts et du règlement intérieur.
• Janvier- septembre 2019 : travail sur l’organisation des services.
• Février 2019 : périmètre des composantes sans personnalité morale.
• Janvier 2020 : mise en place de l’université intégrée.
• Printemps 2020 : remise du rapport Idex.
• Automne 2020 : audition jury international.
Patrick Lévy
Professeur des universités, praticien hospitalier (spécialité physiologie) @ Université Grenoble Alpes (2016-2020) (UGA)
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Parcours
Professeur des universités, praticien hospitalier (spécialité physiologie)
Membre du conseil d’administration
Président du comité Europe
Chargé d’une mission
Coordinateur
Président du conseil académique
Président
Président
Directeur
Président
Vice-président
Directeur du département de physiologie
Président
Maître de conférences
Établissement & diplôme
Doctorat de biologie
DEA de biologie animale
Docteur en médecine
Fiche n° 4690, créée le 17/06/2014 à 16:38 - MàJ le 20/04/2023 à 14:10
Lise Dumasy
Conseillère science ouverte @ France Universités
Membre du CA (CP2U) @ France Universités
Présidente @ Agence de développement universitaire Drôme-Ardèche (ADUDA)
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Parcours
Conseillère science ouverte
Membre du CA (CP2U)
Présidente
Présidente
Présidente du CA
Présidente
Présidente
Présidente
Membre élue (SNESUP)
Directrice
Présidente
Fiche n° 4692, créée le 17/06/2014 à 16:47 - MàJ le 13/01/2023 à 16:11
Yves Samson
Directeur délégué à la physique @ Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Chercheur @ Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
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Parcours
Directeur délégué à la physique
Directeur de l’Inac (Institute for nanoscience and cryogenics)
Directeur du programme « Nanoscience »
Directeur délégué de l’Inac
Directeur délégué du service physiques et microstructures
Responsable du laboratoire Nanostructures et magnétisme
Établissement & diplôme
HDR de physique
Master de chimie physique
Fiche n° 33316, créée le 14/11/2018 à 11:06 - MàJ le 14/11/2018 à 11:16
Parcours
Administrateur général
Administrateur provisoire
Vice-président du conseil d’administration
Directeur
Président
Membre de la commission permanente
Professeur
Fiche n° 16340, créée le 01/03/2016 à 16:39 - MàJ le 16/02/2024 à 10:59
Patrick Gros
Directeur du centre Inria de l’Université de Rennes @ Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria)
Directeur de recherche @ Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria)
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Parcours
Directeur du centre Inria de l’Université de Rennes
Directeur de recherche
Directeur du centre Grenoble Rhône-Alpes
Directeur scientifique adjoint - domaine « perception, cognition, interaction »
Délégué scientifique du centre Rennes Bretagne Atlantique
Responsable de l’équipe Texmex - Irisa
Chercheur - Irisa (Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires)
Chercheur - Laboratoire Gravir (Imag)
Chercheur invité
Établissement & diplôme
Fiche n° 22914, créée le 23/05/2017 à 20:20 - MàJ le 19/07/2024 à 16:59
© News Tank Éducation & Recherche - 2024 - Code de la propriété intellectuelle : « La contrefaçon (...) est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende. Est (...) un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une oeuvre de l'esprit en violation des droits de l'auteur. »