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ExclusifSorbonne Université : « Un projet politique fort qui entraîne l’établissement » (Jean Chambaz)

News Tank Éducation & Recherche - Paris - Interview n°116316 - Publié le 26/03/2018 à 18:14
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© Laurent Ardhuin
© Laurent Ardhuin

« La pérennisation des moyens de l’Idex Initiative(s) d’excellence nous permet de nous inscrire dans la durée. C’est aussi une reconnaissance d’un investissement de plusieurs années de nos communautés qui ont participé à la construction des projets prévus par l’initiative d’excellence », déclare Jean Chambaz président de Sorbonne Université à News Tank, le 26/03/2018.

L'établissement, né de la fusion de l’UPMC Université Pierre et Marie Curie et de Paris 4 Sorbonne, le 01/01/2018 a vu son initiative d’excellence confirmée après évaluation par le jury international. 

« Notre vision est celle d’une université forte et de facultés fortes », rappelle Jean Chambaz, qui a été interrogé sur le sujet par le jury. « À partir du moment où nous revendiquons notre choix de rester une université publique de droit commun, nos évaluateurs pouvaient avoir une interrogation sur l’efficacité de l’ensemble. Pour nous, la cohérence et l’efficacité du système reposent sur la confiance, bien sûr, mais aussi sur une vision partagée entre l’université et les facultés sur les objectifs et sur les moyens alloués. »

« Notre conviction est que c’est un projet politique fort qui entraîne l’établissement et que les modalités de gouvernance sont alors secondaires. »

Le président d’université revient sur ses priorités : internationalisation, numérique et science ouverte, interdisciplinarité… Et évoque les grands dossiers politiques du moment : réforme du premier cycle, appels à projets du PIA Programme d’investissements d’avenir 3, relations avec les partenaires de l’Idex, reconnaissance de l’investissement pédagogique des enseignants-chercheurs. 

« La suppression de la Comue [Sorbonne Universités] est une excellente chose, on ne l’avait jamais activée et dans notre cas elle n’était pas l’outil adéquat. Les établissements sont désormais associés à SU Sorbonne Université et on continuera à faire vivre ce partenariat avec un comité des membres », affirme-t-il. 

En matière d’immobilier, « nous souhaitons obtenir une dévolution partielle. Nous devons pouvoir remédier au manque de locaux et au mauvais état d’une partie d’entre eux », ajoute-t-il.


Jean Chambaz répond à News Tank

Cela semble presque naturel après la fusion entre l’UPMC et Paris 4 Sorbonne au 01/01/2018 de voir le jury confirmer l’Idex de Sorbonne Université…

Jean Chambaz : Nous en sommes très heureux. Au moment où l’on élabore le projet stratégique de la nouvelle université, la pérennisation des moyens de l’Idex nous permet de nous inscrire dans la durée.

C’est aussi une reconnaissance d’un investissement de plusieurs années de nos communautés qui ont participé à la construction des projets prévus par l’initiative d’excellence. Je tiens à souligner que notre Idex a utilisé 25 % de ses moyens pour la transformation de la licence et 25 % sur la vie de campus.

Une Idex portée par une université fusionnée c’est une Idex sans blocages liés à la gouvernance ?

Ce qui caractérise notre projet c’est de créer une université pluridisciplinaire à partir de deux universités d’origine complémentaires, sans redondance de disciplines, ce qui est en effet un avantage. 

Le niveau central cadre le budget »

Notre vision est celle d’une université forte et de facultés fortes : celles-ci, au nombre de trois, ont une très large liberté d’action dans la programmation des moyens et la stratégie en recherche et formation. Le niveau central cadre le budget, développe les partenariats, mais n’est plus autant dans l’opérationnel qu’il ne l’est aujourd’hui dans le modèle français. 

Nous avons eu un débat intéressant avec le jury sur le thème de la gouvernance. À partir du moment où nous revendiquons notre choix de rester une université publique de droit commun, nos évaluateurs pouvaient avoir une interrogation sur l’efficacité de l’ensemble.

Pour nous, la cohérence et l’efficacité du système reposent sur la confiance, bien sûr, mais aussi sur une vision partagée entre l’université et les facultés sur les objectifs et sur les moyens alloués. 

 

« Nous préparons les conventions d’objectifs et de moyens avec les facultés dans l’optique du budget 2019, qui va encore être une période de rodage. Pour construire ces outils de dialogue entre la présidence et les facultés, nous avons la chance de bénéficier du travail mis en place avec l’Idex avec une banque d’indicateurs communs que nous allons développer. »

La fusion est-elle derrière vous ?

Oui, c’est l’une des choses que nous avons dites au jury. Bien sûr, un énorme effort est encore demandé à nos communautés, en particulier nos administrations. Il n’est pas évident d’harmoniser, de coordonner, des établissements qui vivent différemment depuis 45 ans. Mais nous avons mobilisé nos services pour préparer le nouveau modèle, en ligne avec la vision de facultés fortes dans une université forte. Cela implique par exemple que les services d’appui soient plutôt placés au niveau facultaire au plus près des besoins.

Construire une nouvelle façon de travailler ensembl »

L’enjeu est de construire une nouvelle façon de travailler ensemble, en oubliant les fonctionnements antérieurs. Je réunis un conseil des doyens toutes les semaines et de la même manière la DGS Directeur/trice général(e) des services réunit les DG de facultés sur un rythme hebdomadaire.

Nous sommes par ailleurs techniquement en bonne santé financière. Les comptes des deux établissements sont positifs et tous deux contribuent au fonds de roulement. Même si la situation reste tendue, car l’État ne prend toujours pas en compte dans l’allocation des moyens les activités de recherche et notamment en sciences expérimentales.

 

« Nous allons solliciter la mission Montchalin-Hetzel » sur le financement de la recherche publique, indique le président de Sorbonne Université.

« La Curif a fait des propositions de longue date pour la prise en compte de critères d’activité et de performance en recherche. Il faut trouver des solutions pour valoriser le coût des unités mixtes pour l’hébergeur. A Sorbonne Université notre existence est consubstantielle des EPST, nous ne faisons pas de différences entre E-C et chercheurs, mais l’hébergement de ces derniers a un coût à la charge des universités.

L’idée n’est pas de favoriser les universités de recherche intensive, car toutes les universités ont de la recherche d’excellent niveau. Un autre mode de calcul servirait toutes ces activités, quel que soit le type d’établissement concerné. »

Quel est votre regard sur les trois autres Idex parisiennes ?

Nous nous réjouissons de leur prolongation. Paris est tellement dense en coopérations de longue date que nous avons la responsabilité commune d’élaborer une politique de site en conjuguant nos stratégies.

Nos compétiteurs ne sont pas à Paris »

Il y a de la place à Paris, comme c’est le cas à Londres, Boston ou Berlin, pour plusieurs universités de recherche de niveau mondial. Nos compétiteurs ne sont pas à Paris, où nous devons faire vivre une émulation, ils sont dans le monde.

Pour bien travailler ensemble, il faut que chacun ait sa stratégie et prenne conscience de ses forces et faiblesses, car il y a de nombreuses manières d’exercer la mission d’université de recherche. 

Nous devons mailler nos stratégies au service du rayonnement de Paris, comme nous le faisons déjà en mathématiques par exemple ou sur le climat au niveau francilien. 

L’appel à projets EUR était « mauvais », déplore Jean Chambaz.

« L’essentiel des acteurs n’y étaient pas favorables, il est dommage que le CGI ait lancé cet appel.  Le modèle présenté était orthogonal avec le processus de Bologne mis en œuvre depuis 20 ans. Il repose sur une mauvaise interprétation de l’approche anglo-saxonne, avec d’une part le niveau undergraduate et d’autre part les masters et doctorats accolés à des Labex ou à des forces de recherche pour former des graduate schools.

L’objectif était-il de prolonger le financement des Labex ? De reconnaitre l’excellence dans un domaine particulier de sites qui ne sont pas reconnus initiative d’excellence ? Ce n’était pas clair et j’espère que la deuxième vague d’EUR se fera dans des termes différents de la précédente. »

 

Comment vous projetez-vous sur les enjeux internationaux ? 

L’internationalisation - nous voulons penser et agir en université mondiale - constitue la première de nos quatre priorités stratégiques.

Elle passe par l’amélioration des conditions d’accueil des chercheurs et étudiants internationaux, le renforcement de notre politique de vie étudiante au sens large, le développement de cours en anglais, et la montée en puissance de la mobilité externe de nos étudiants.

Il nous faut aussi développer des partenariats stratégiques avec un nombre d’universités partenaires limité. C’est le sens du partenariat avec les universités d’Heidelberg, Charles et Varsovie, signé le 10/03/2018. 

Nous discutons dans le même état d’esprit avec des universités américaines et canadiennes. 

Utiliser davantage Sorbonne Abu Dhabi comme un laboratoire d’innovation pédagogique »

Nous souhaitons par ailleurs utiliser davantage Sorbonne Abu Dhabi comme une opportunité pour en faire un laboratoire d’innovation pédagogique développant des formations pluri et bidisciplinaires pour cette population d’étudiants. Je reprends ce dossier après dix ans de développement par Paris Sorbonne dont il faut saluer les réalisations et en particulier le nombre important de jeunes femmes étudiant dans cette université. Sans Sorbonne Abu Dhabi, elles n’auraient pas entrepris d’études supérieures, il s’agit d’un facteur d’émancipation.

« La ministre Frédérique Vidal et les instances européennes disent vouloir un processus bottom-up pour les futures universités européennes. C’est une démarche satisfaisante. L’intérêt d’un tel projet est de soutenir des projets communs nouveaux, pas de financer des réseaux existants. Mais ces projets doivent pouvoir prendre des formes très différentes.

En ce qui concerne Sorbonne U, nous avons pris la décision de créer l’Alliance 4EU avec trois autres recteurs européens (Heidelberg, Charles et Varsovie) indépendamment de ce contexte.  Nous allons y mettre un premier financement et faire vivre l’Alliance en cherchant des financements complémentaires. Si nous pouvons nous inscrire dans l’initiative lancée par le président Macron, tant mieux mais ce n’est pas la motivation de notre projet. »

Vous affichez aussi une volonté de « prendre à bras le corps »  la révolution numérique et la science ouverte..

La manière d’apprendre est différente, il faut davantage travailler sur l’esprit critique et la formation en mode projet. Nous projetons aussi d’investir davantage dans la recherche en sciences de la donnée et de nous appuyer sur notre institut du calcul et des sciences de la donnée. Nous sommes aussi assez avancés dans le champ des humanités numériques, dans les health analytics et avons un projet d’institut d’humanités médicales.

Sur la science ouverte, nous menons la réflexion avec les autres universités de recherche de la Curif Coordination des universités de recherche intensive françaises dans l’intention de prendre des initiatives concrètes. Les EPST Établissement public à caractère scientifique et technologique et les universités pourraient intégrer ces enjeux dans leurs critères de recrutement, investir ensemble dans des plateformes pour avoir des bases de données ouvertes pour calculer l’impact factor… Autant de sujets qui feront l’objet d’un séminaire de la Curif en avril. 

Investir fortement dans un schéma directeur des SI »

Et puis, en matière de numérique, nous devons aussi revoir nos modes de fonctionnement. Le retard dans nos SI, l’absence de dématérialisation, rend le fonctionnement de l’université lourd, lent, frustrant. Si on veut entrer en compétition avec les meilleurs au niveau mondial il faut changer de braquet : je souhaite donc investir fortement dans un schéma directeur des SI. Les financements Idex ont vocation en partie à financer cet effort.

Parmi les priorités affichées par Jean Chambaz figure une meilleure intégration « recherche, formation, innovation ». C’est en particulier le rôle des cinq « instituts » créés pour associer plusieurs disciplines  et qui «  fonctionnent bien », estime-t-il.

• Le collégium Musicae,

• l’Institut des sciences du calcul et des données,

• l’Institut universitaire d’ingénierie en santé,

• l’Institut de la transition environnementale,

• l’observatoire des patrimoines.

 L’université projette de créer un institut des matériaux, un institut de la mer et un institut des humanités médicales.

 

Vous dites vouloir construire une université publique non dérogatoire. La future ordonnance permettant des dérogations en matière de gouvernance ne vous servira donc pas ?

La question nous a été posée par le jury et nous avons répondu par la négative. Tout n’est pas parfait dans la loi, elle est beaucoup trop prescriptive. Mais, avec la fusion derrière nous, nous avons la chance de pouvoir nous concentrer sur nos missions et de laisser les aspects de gouvernance de côté.

Un projet politique fort qui entraîne l’établissement  »

Notre conviction est que c’est un projet politique fort qui entraîne l’établissement et que les modalités de gouvernance sont alors secondaires.

Nous ne souhaitons pas bénéficier de dérogation, nos statuts sont adoptés, l’université verra au cours de son existence si elle a besoin de changer. Et j’espère qu’alors elle sera suffisamment forte pour négocier avec l’État un statut moins rigide qu’aujourd’hui.

Sur quels points jugez-vous les choses trop rigides ?

Mieux maîtriser la mise en œuvre du recrutement et du suivi des carrières »

Notre ambition n’est pas de sortir du statut de la fonction publique, mais de mieux maîtriser la mise en œuvre du recrutement et du suivi des carrières, dans la logique de l’autonomie des établissements. Par exemple, pouvoir organiser le travail avec plus de souplesse pour prendre en compte l’éventail des missions, pour le recrutement et les promotions d’E-C ou de Biatss Bibliothèques, Ingénieurs, Administratifs, Techniciens, Social, Santé dont les modalités sont définies dans le détail par circulaire de la DGRH Direction générale des ressources humaines du ministère, ce qui est aberrant, pouvoir promouvoir davantage de personnels sans être contraints par un quota imposé… 

En matière d’immobilier, nous souhaitons obtenir une dévolution partielle. Nous devons pouvoir remédier au manque de locaux et au mauvais état d’une partie d’entre eux. Nous envisageons à ce titre de nous positionner dans l’AMI « Sociétés universitaires et de recherche ».

 

Interrogé sur la volonté de Frédérique Vidal d’ouvrir le chantier de la prise en compte de l’activité d’enseignement dans les carrières des E-C, Jean Chambaz répond ;

« Nous avons déjà une expérience sur le sujet à Sorbonne Université. Nous sommes en train de discuter de la mise en œuvre de la politique indemnitaire et de la manière de faire évoluer le système pour prendre en compte l’investissement des E-C dans les différents aspects de leur métier.

Il y a plus de leviers qu’on le croit : sans remettre en cause le statut, nous pouvons par exemple créer un compte épargne recherche et formation.

Les collègues pourraient, selon des modalités qu’il faudra affiner et en mesurant correctement leur investissement, capitaliser pour avoir ensuite un sabbatique d’un semestre, d’une année, pour la recherche, la formation, ou pour une mission à l’international, un détachement dans un EPST, un déplacement dans une université partenaire, ou un projet d’innovation pédagogique ». 

Comment jugez-vous la réforme du premier cycle ? 

La réforme constitue un pas important alors que la situation était bloquée depuis des années. Nous devons réussir la mise en œuvre cette année et l’adapter si besoin ensuite pour qu’elle bénéficie aux étudiants dans le futur.  Le critère de mesure du succès sera simple : ce sera le taux de réussite en licence dans la diversité des étudiants.

La ministre a bien posé le sujet en parlant de la réussite des étudiants. Il faut qu’on arrive à l’assurer et cela passe par toute une série de leviers. 

  • L’enjeu c’est d’abord l’information des lycéens, il y a beaucoup à faire en direction des lycéens, en lien avec les professeurs de lycée, pour vraiment leur expliquer en amont ce que sont les filières universitaires, leur donner des clés de compréhension. 
  • Les attendus sont une bonne chose, ils ont pour fonction principale de faire mesurer aux lycéens l’effort qu’il va devoir fournir. 
  • L’innovation pédagogique doit permettre de rendre davantage l’étudiant acteur de sa formation, lui faire prendre conscience qu’il faut faire l’effort de maîtriser des disciplines 

C’est pour répondre à ces différents enjeux que nous avons été lauréats d’un NCU Nouveaux cursus universitaires  ; il va nous permettre de poursuivre le travail engagé.

Quel avenir pour les partenaires de l’Idex ?

La suppression de la Comue est une excellente chose »

L’Idex est une réussite collective que nous partageons avec le Muséum, l’Insead et l’UTC Université de technologie de Compiègne et bien sûr les EPST Établissement public à caractère scientifique et technologique . La suppression de la Comue est une excellente chose, on ne l’avait jamais activée et dans notre cas elle n’était pas l’outil adéquat. Les établissements sont désormais associés à SU Sorbonne Université et on continuera à faire vivre ce partenariat avec un comité des membres, comme nous l’avons fait dans l’Idex première mouture. 

L’Idex sera opérée par l’université, il n’y aura pas de structure dédiée pour la gestion. Le schéma retenu est que les actions de l’Idex et ses activités seront examinées par le CAC Conseil académique élargi à des représentants des partenaires. La même instance examinera ainsi l’activité de l’université et l’allocation des moyens de l’Idex.

 

« La question qui se pose à nous est de savoir si et comment nous donnons suite à la proposition de l’UTC (Université de technologie de Compiègne), qui date d’il y a deux ans, de les accompagner au sein de Sorbonne Université pour constituer la branche ingénierie », déclarait Pierre Koch, président de l’Université de technologie de Troyes le 21/03/2018, à Reims.

« Sur ce sujet, la position de l’UTT est actée : les enseignants-chercheurs de l’UTT qui ont été consultés se sont dits favorables à cette option. Par ailleurs, avant d’aller au contact de Sorbonne Université, nous avons regardé avec la tutelle si cela était faisable. Nous avions rencontré le cabinet de Thierry Mandon, il y a un peu plus d’an pour évoquer la possibilité institutionnelle de ce rapprochement et le retour avait été favorable. Le Hcéres s’est aussi positionné favorablement », rappelait-il.

Interrogé à ce sujet Jean Chambaz ne souhaite pas se prononcer avant sa rencontre avec les intéressés, prévue le 28/03/2028.

Parcours

Université Paris 6 - Pierre et Marie Curie (UPMC)
Professeur de biologie cellulaire
Coordination des universités de recherche intensive françaises (Curif)
Président
Université Paris 6 - Pierre et Marie Curie (UPMC)
Président
Université Paris 6 - Pierre et Marie Curie (UPMC)
Vice-président moyens et ressources
European University Association (EUA)
Président du Council for doctoral education

Fiche n° 4728, créée le 18/06/2014 à 11:00 - MàJ le 01/09/2021 à 15:29

Sorbonne Université

Catégorie : Universités
Entité(s) affiliée(s) : Institut Henri Poincaré / Maison des mathématiques (IHP)


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75006 Paris France


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Fiche n° 4949, créée le 24/04/2017 à 10:35


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© Laurent Ardhuin
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