« Abroger la sélection en M1 » ; « mettre en place un crédit d’enseignement individuel » ; « supprimer les postes Ater Attaché temporaire d’enseignement et de recherche  » ; « détacher les enseignants qui le souhaiteraient pour des tâches administratives » ; « donner à chaque chercheur un budget annuel digne de ce nom » ; « supprimer les CPGE Classe préparatoire aux grandes écoles et permettre aux étudiants de fac de passer des concours » : telles sont quelques-unes des 70 propositions en matière de politique ESR Enseignement supérieur et recherche proposées par des internautes, dans le cadre d’un plateforme participative intitulée « Moi président de l’ESR », lancée par RogueESR, le 10/05/2017. Ce collectif avait recueilli 1 588 signataires pour une pétition appelant à voter pour Emmanuel Macron contre Marine Le Pen au 2^e tour de l’élection présidentielle, mais à combattre son projet pour l’ESR.

En attendant la nomination du gouvernement, et donc du futur ministre ou secrétaire d’Etat en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche qui doit intervenir le 16/05/2017, plusieurs acteurs de l’ESR se sont également prêtés à l’exercice de dire, sur leur site personnel, quelles seraient leurs premières décisions s’ils étaient nommés ministre de l’ESR :
• « supprimer la certification des comptes dans les universités et les organismes », pour Yann Bisiou, maître de conférences en droit privé et sciences criminelles, spécialiste des questions de toxicomanie et ancien vice-président du conseil d’administration de l’Université Paul Valéry Montpellier 3 ;
• « réserver l’accès au crédit impôt recherche aux TPE et PME », pour Mixlamalice, maître de conférences et blogueur ;
• « arrêter les grandes réformes et procéder par petites touches », pour Manuel Canévet CEO @ Canévet et associés
Canévet et associés a pour vocation d’accompagner les entreprises et institutions, et tout particulièrement les universités et grandes écoles, dans leur stratégie de… , consultant spécialisé dans l’ESR.