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Enseignement supérieur privé : état des lieux, tendances et perspectives (F. Raveau et P. Cattelat)

News Tank Éducation & Recherche - Paris - Entretien n°300881 - Publié le 25/09/2023 à 10:12
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©  D.R.
Philippe Cattelat et Florence Raveau - ©  D.R.

« Pour les groupes d’éducation privés multidisciplinaires déjà constitués, une certaine forme d’institutionnalisation semble la plus probable, à côté des établissements publics qui vont devoir se réformer dans la douleur. Ils participent désormais pleinement à l’écosystème éducatif et en particulier à l’intégration des jeunes sur le marché du travail. Le million d’apprentis créé en cinq ans a clairement changé les choses et un retour en arrière est inimaginable, le coût social et politique en serait trop élevé. »

C’est l’analyse que font Florence Raveau et Philippe Cattelat, seniors advisors au sein du cabinet Financière de Courcelles, spécialisé dans les fusions-acquisitions notamment dans le domaine de l’éducation. Dans un entretien à News Tank, le 22/09/2023, les deux experts évoquent le marché de l’enseignement supérieur privé.

« Cette année plus de 750 000 étudiants sur les trois millions d’étudiants inscrits dans le supérieur seront gérés par le “non public”, ce qui est un record », exposent-ils.

« Après une première phase de développement essentiellement national, certains groupes français se tournent vers l’international ». En France, « les grandes écoles de commerce consulaires peuvent devenir soit des consolidateurs majeurs du secteur soit des cibles privilégiées pour les groupes privés ».

Les tendances économiques, le manque de visibilité sur le financement de l’apprentissage et la volonté de régulation exprimée par le MESR, rendent les investisseurs plus « précautionneux » mais « l’appétit de certains ne diminue pas ». 

Citant les études de santé et le droit, ils estiment que « rares seront les secteurs qui vont garder un monopole 100 % public ».


« Le développement international devient un véritable relais de croissance »

La France s’est affirmée en une vingtaine d’années comme le pays européen leader en matière d’éducation supérieure privée. Comment expliquez-vous ce phénomène ?

Florence Raveau - ©  D.R.
Florence Raveau : Le secteur de l’éducation supérieure privée s’est profondément transformé au cours de ces vingt dernières années. Alors que le marché était constitué d’une multitude de petits établissements, souvent sous forme associative, le secteur s’est fortement consolidé, permettant l’émergence de grands groupes structurés, financés pour beaucoup d’entre eux par des fonds d’investissement, et formant plus de 100 000 étudiants par an, pour certains d’entre eux.

L’enseignement supérieur privé représente aujourd’hui plus de 25 % et sa part de marché est en constante évolution : alors que les effectifs globaux des étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur diminuent de 1,5 % en 2022-23, ils augmentent de plus de 3 % dans le privé

Cette année plus de 750 000 étudiants sur les trois millions d’étudiants inscrits dans le supérieur seront gérés par le « non public », ce qui est un record.

Ce phénomène est essentiellement dû à trois facteurs :

  • une hausse générale du nombre d’étudiants, liée à la forte augmentation du taux de réussite au baccalauréat et au baby-boom des années 2000 ;
  • des moyens financiers apportés par les industriels et les fonds d’investissement, qui ont permis aux écoles privées d’investir sur leurs équipements, leurs locaux et leur marketing ;
  • enfin, le développement exponentiel des contrats d’apprentissage qui permet aujourd’hui un accès gratuit et rémunéré aux études supérieures. Ce dernier outil a gommé la principale différence existante initialement entre le public et le privé, qui était la gratuité des études dans le public.
L’absence de réponse adaptée du secteur universitaire »

Philippe Cattelat :  Il n’était pas évident, dans un pays très segmenté idéologiquement comme la France, où le secteur privé de l’enseignement reste très décrié, que cette progression se fasse de manière aussi rapide.

Ce succès est également la conséquence de l’absence de réponse adaptée du secteur universitaire, concurrencé par le privé sur des critères qui ne font pas partie de son ADN, comme celui de l’employabilité.

Vous faites ici référence aux propos du président de la République, Emmanuel Macron…

Philippe Cattelat :  Une partie des programmes universitaires, si l’on excepte les facultés « professionnelles » comme le droit ou la médecine, ou certains programmes spécialisés (IAE Institut d’administration des entreprises , IUT Institut universitaire de technologie  …), sont plutôt destinés à former des enseignants et des chercheurs. En effet, certaines universités refusent clairement de se rapprocher du monde de l’entreprise.

Les propos récents du président de la République peuvent apparaître choquants aux yeux de la communauté universitaire. Il serait plus honnête de préciser que l’État français n’a pas (ou plus) les moyens d’assurer un enseignement gratuit à des millions d’étudiants, d’autant que ceux-ci se détournent souvent des programmes pour lesquels il existe des débouchés professionnels.

On peut souligner à titre d’exemple, la baisse des effectifs constatée dans les licences de lettre modernes depuis plusieurs années, alors que nous manquons de professeurs dans nos collèges et nos lycées.

Les groupes privés français continuent d’accélérer au plan mondial, quelles options de développement choisissent-ils ?

Florence Raveau : Après ce que l’on peut considérer comme une première phase de développement essentiellement national, certains groupes français se tournent vers l’international, plus particulièrement en Europe et en Afrique. Rares, pour l’instant, sont les investissements notables en Asie ou aux Amériques.

Quand on parle d’investissement, il s’agit soit de rachat d’écoles basées à l’étranger ayant un marché domestique important et un volume d’activité conséquent, soit d’ouverture de véritables campus avec un recrutement local.

Les simples partenariats d’échanges ou la location de quelques salles au sein d’universités, afin d’y accueillir des étudiants français, ne sont pas considérés comme de véritables implantations. 

Il est clair que ce sont plutôt les groupes dans lesquels opèrent des fonds importants et qui possèdent un volume conséquent d’étudiants qui investissent à l’étranger, mais pas uniquement.

Le groupe Galileo en est un bon exemple, leader français incontesté en termes de volume et d’activité (plus de 200 000 étudiants formés par an sur une multitude de segments), il l’est également en termes d’investissements hors du territoire.

On peut par exemple citer le rachat de l’école italienne Institut Marangoni (école de mode et de design, Paris, Milan, Londres et Shanghai), qui connaît aujourd’hui un succès mondial, ainsi que la reprise à Dakar de l’ISM Institut Supérieur de Management , qui se projette désormais sur d’autres pays en Afrique.

Mais des groupes français de taille moins importante, mais spécialisés développent aussi un réseau international…

Philippe Cattelat - ©  D.R.
Philippe Cattelat : Oui, le groupe Vatel par exemple qui est encore 100 % indépendant ou le groupe Esmod École supérieure des arts et techniques de la mode ont su développer, soit en propre, soit par le biais de franchises, des établissements portant leurs marques dans de nombreux pays.

D’autres groupes ont plus récemment acheté des écoles ou des universités à l’étranger : le groupe AD Education avec l’Academia Italiana ou le CEV, le groupe GEDH avec le Cesine en Espagne ou la très emblématique Miami Ad School. 

Il y a bien entendu d’autres exemples, dont certains plus anciens, comme le déploiement européen de l’ESCP Ecole supérieure de commerce de Paris Business School, issu de la fusion avec l’EAP (École européenne des Affaires) ou l’ouverture de l’Insead Institut européen d’administration des affaires à Singapour, il y a près de 20 ans.

Inversement, certains groupes étrangers d’éducation investissent ou ont investi en France à l’instar de Career Education Corporation (Américain), Laureate International Universities (Américain) ou de Planeta (Espagnol), en rachetant quelques écoles privées, depuis les années 2000 (Inseec Institut des hautes études économiques et commerciales , ECE École centrale d’électronique , ESCE Ecole supérieure du commerce extérieur , IFG Institut Français de Gestion , EDC, ESLSCA, etc…).

Florence Raveau : Ce phénomène s’est toutefois raréfié dernièrement. On a même assisté à un désinvestissement d’acteurs importants. Career Education a cédé le groupe Inseec dès 2013, Laureate s’est séparé de ses écoles françaises, rachetées en 2016 par l’Inseec, devenu aujourd’hui le groupe Omnes. Ce groupe qui a, par ailleurs, acquis, dans le passé, l’International University of Monaco (IUM) et Crea Genève, deux écoles, il est vrai, proches géographiquement de la métropole.

À l’heure où le marché français donne quelques signes de saturation, le développement international devient, pour certains, un véritable relais de croissance.

Que vont devenir les écoles consulaires, restées pour la plupart indépendantes, qui représentaient encore, il y a 20 ans, l’essentiel des effectifs de l’enseignement supérieur privé ?

Philippe Cattelat : C’est un sujet central dans ce que l’on peut appeler la réorganisation en cours du secteur de l’enseignement supérieur.

Le secteur « privé » ou que l’on peut qualifier plutôt de « non public » jusqu’aux années 90, était essentiellement le fait des écoles consulaires (réseau des Écoles supérieures de commerce et d’administrations des entreprises), gérées et pilotées par les Chambres de commerce, implantées sur tout le territoire. 

Celles-ci bénéficiaient d’une sorte de « pré-carré » dans leurs métropoles respectives.

Au cours des vingt dernières années, la diminution des financements octroyés par les Chambres, couplée à la forte augmentation des investissements pédagogiques liée au développement des accréditations, ont conduit certains établissements à revoir leur modèle, tant sur le plan statutaire qu’économique. 

Florence Raveau : On peut aujourd’hui dégager trois ou quatre grands types d’opérations réalisées, sur lesquelles baser l’avenir des établissements consulaires encore existants :

  •  La disparition ou le rachat par un groupe : Certaines écoles ont dû cesser leur activité (Amiens, Clermont, Tours, Orléans) emportées par l’expérience malheureuse de France Business School; d’autres ont été intégrées à des groupes, comme Sup de Co Chambéry, devenu un des sites provinciaux du groupe Omnes.
  • La fusion de deux établissements de taille similaire : Trois exemples notables couronnés de succès peuvent être soulignés : Kedge (Euromed et BEM), Neoma (ESC Reims et Rouen) et Skema School of knowledge, economy and management (ESC Lille et Ceram de Nice). Ces écoles ont progressé dans les classements et ont fortement développé leurs effectifs, leurs programmes ;
  • Le développement autonome : Il s’accompagne généralement à la fois d’une modernisation de la marque (Audencia, TBS Business school , GEM Grenoble Ecole de Management , MBS Montpellier business school , Burgundy BS) et d’un développement de programmes complémentaires, hors du champ stricto sensu des PGE. Ces écoles restent indépendantes, mais ont toutes ouvert des sites à Paris et à l’étranger. Elles se sont également développées dans le segment de la formation exécutive.

Philippe Cattelat : Deux opérations spécifiques doivent être soulignées. 

  • Tout d’abord Excelia (ancienne Sup de Co La Rochelle), qui a réussi à ouvrir plusieurs campus dans des villes universitaires moyennes ainsi qu’à Paris, en reprenant certains des actifs de France Business School.

Un succès inattendu de la part d’une « petite » école de commerce qui n’était pas destinée à devenir une marque nationale. Forte des trois grandes accréditations internationales (AACSB Association to Advance Collegiate Schools of Business , Equis European Quality Improvement System (label) , Amba) et de plusieurs campus, c’est aujourd’hui le cas. 

  • Plus récemment, le secteur a assisté au premier rapprochement effectif entre une des marques de management leader en France (EMLyon, classée dans le top 5) et le groupe privé Galileo. Le positionnement de cette marque premium au sein du leader français n’est pas encore très claire.
  • Une dernière piste est, bien entendu, le rapprochement et l’intégration de certaines écoles consulaires au sein des grandes universités par le biais des EPE Etablissement public expérimental . Cette voie a été choisie pour l’instant uniquement par quelques écoles d’ingénieurs et des établissements spécialisés possédant le label Eespig Établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général , mais est une piste valorisante à suivre pour les établissements sous statut associatif. 

Si l’on considère l’ensemble de ces possibilités, il apparait que les grandes écoles de commerce consulaires peuvent devenir soit des consolidateurs majeurs du secteur soit des cibles privilégiées pour les groupes privés en fonction de la stratégie et de la dynamique que leur gouvernance mettra en œuvre dans les trois à cinq ans à venir. Le statu quo reste sans doute possible au-delà d’une certaine taille.

« Les investisseurs sont plus précautionneux »

Plusieurs groupes indépendants pourraient changer de main dans les prochains mois. Quels scénarios se profilent désormais ?

Florence Raveau : L’émergence de 10 à 12 grands groupes privés gérant chacun plus de 30 000 étudiants ou apprenants est désormais établie.  

Seuls deux d’entre eux aujourd’hui, le groupe Ionis et le groupe IGS Institut de gestion sociale -C&D (Compétences et Développement) conservent une gouvernance et un capital 100 % indépendant.

Tous les autres ont été rachetés par des investisseurs, les fondateurs conservant, dans certains cas, la majorité ou une part significative du capital. 

Le marché n’a pas changé, mais les conditions de celui-ci ont évolué, ce qui était vrai au printemps 2022, ne l’est plus en automne 2023.

Plusieurs éléments rendent aujourd’hui les investisseurs plus précautionneux. 

  • La forte hausse des taux d’intérêt qui a renchéri toutes les opérations généralement basées sur un endettement significatif.
  • Le manque de visibilité des conditions de financement des contrats d’apprentissage et d’alternance au-delà de la fin de l’actuel quinquennat. Ce sont essentiellement ces contrats qui ont créé la dynamique que le marché connaît aujourd’hui. Certains groupes, créés il y a seulement quelques années, ont 100 % de leur chiffre d’affaires basé sur ces contrats ou des financements administrés via la formation professionnelle.
  • Enfin, depuis quelques mois, des prises de position sur la « nécessaire » régulation de l’éducation supérieure privée, qui apparaît comme générant d’énormes profits, à l’heure où les universités vont devoir surveiller leurs finances. Une nouvelle régulation est à l’étude et on peut penser que des contreparties politiques et financières vont se mettre en place.

Un dernier point d’attention pour les fonds très actifs sur le marché, réside sans doute sur la saturation prévisible de celui-ci, étant donné le nombre d’écoles et de centres de formation qui ont ouvert dans toutes les villes françaises. 

Le développement du supérieur privé pourrait-il s’arrêter ? 

Philippe Cattelat : Si les niveaux de cessions prévues en 2024 et 2025 pour certains acteurs sont encore hypothétiques, il faut noter que ces mêmes groupes sont toujours très actifs dans la recherche de cibles visant à renforcer leur position dans tel ou tel segment. Pour les écoles plus petites et les groupes indépendants, la fenêtre de tir est encore ouverte.

Même si la plus grosse opération (la seule) programmée en 2023 [la vente de Mediaschool] n’a pas trouvé preneur, cela n’augure pas obligatoirement de ce que va être le marché dans les 18 prochains mois.

Pour les investisseurs, les incertitudes sont autant de questionnements qui retardent les prises de décisions et rendent plus aléatoires les valorisations, mais ne diminuent pas, pour autant, l’appétit de certains.

Ils participent désormais pleinement à l’écosystème éducatif »

Pour les groupes d’éducation privés multidisciplinaires déjà constitués, une certaine forme d’institutionnalisation semble la plus probable à côté des établissements publics qui vont devoir se réformer dans la douleur. Ils participent désormais pleinement à l’écosystème éducatif et en particulier à l’intégration des jeunes sur le marché du travail.

Le taux de chômage des moins de 25 ans était, on le rappelle, un problème récurrent en France depuis des décennies. Le million d’apprentis créé en cinq ans a clairement changé les choses et un retour en arrière est inimaginable, le coût social et politique en serait trop élevé.

Les écoles privées restées indépendantes peuvent-elles continuer à exister ? 

Florence Raveau : Même bien positionnées, il faut qu’elles puissent défendre leur part de marché, à l’heure du mass marketing digital et des réseaux sociaux. Les grands groupes français ont développé de véritables outils commerciaux très puissants (call centers, CRM Customer Relationship Management , etc…) nécessitant des investissements financiers importants. Ces nouveaux médias rendent plus aléatoire la fidélisation des étudiants. Beaucoup d’établissements encore indépendants n’ont aujourd’hui pas la taille critique pour supporter, sur le plan économique de tels investissements.

Des cibles intéressantes pour des groupes déjà constitués »

Certaines d’entre elles, fragilisées par des rentrées 2023-24 en dessous de leurs objectifs, décideront, au fur et à mesure, de quitter la course, avant d’être marginalisées. Elles deviennent alors des cibles intéressantes pour des groupes déjà constitués, en quête de nouveaux débouchés sectoriels ou de cibles permettant de renforcer davantage leur positionnement.

La consolidation va donc se poursuivre, car un nombre important d’acteurs ont désormais les moyens de leurs ambitions.

Quels nouveaux segments de l’enseignement supérieur privé pourraient se consolider et se développer ?

Philippe Cattelat :  Les budgets consacrés au financement des contrats d’apprentissage au-delà du Bac +2/3 sont destinés à diminuer.  Pour les formations en deçà du Bac +2 il semble que le gouvernement veuille, en revanche, maintenir les enveloppes afin de favoriser le taux d’insertion de ces publics plus fragiles et qui représente traditionnellement la clientèle historique de l’apprentissage. Une consolidation de ce secteur paraît logique et probable dans les dix-huit prochains mois.

La formation professionnelle, notamment celle des professionnels de santé, rendue obligatoire dans le cadre du développement professionnel continu, reste également un secteur dans lequel une multitude d’acteurs se positionnent. On recense plus de 2700 organismes de formation. Il n’existe pas, à ce jour, de groupe structuré significatif sur ce segment important, qui représente un potentiel de près de deux millions de professionnels en France, et pour lesquels les financements assurés par différents organismes sont de l’ordre de 2,5 Md€.

En France, certaines formations restent aujourd’hui du ressort exclusif de l’université. On peut citer notamment le secteur médical et le droit. L’architecture est également le monopole du public si l’on excepte l’ESA (École Spéciale d’Architecture) qui appartient à une fondation privée.

  • Différentes tentatives de privatisation des études de santé ont été menées sans pour autant réellement aboutir (l’université portugaise Pesoa à Toulon, la faculté de médecine de Zagreb à Orléans). Toutefois, le manque de professionnels de santé et les difficultés économiques des universités françaises pourraient-ils conduire à terme à une ouverture au privé de ces formations ?
  • Certaines écoles privées spécialisées en droit existent déjà (HEAD) ciblant les futurs juristes en entreprise. Le groupe Galileo et le groupe IGS ont lancé, il y a peu de temps des programmes sur ces thématiques, d’autres y réfléchissent.

Il y a fort à parier que ces expériences vont se multiplier et que rares seront les secteurs qui vont garder un monopole 100 % public.

• Philippe Cattelat a dirigé pendant 17 ans plusieurs écoles supérieures au sein du groupe Inseec, après une première vie entrepreneuriale dans la presse et le marketing spécialisé. Il a piloté le développement de l’ensemble des écoles du groupe Omnes (anciennement Inseec) après son rachat par le fond Cinven en 2019. Il conseille, depuis 2021, plusieurs acteurs du marché en matière de stratégie de marque et de développement. Il a rejoint les équipes de la Financière de Courcelles en septembre 2022. 

• Florence Raveau a passé les dix premières années de sa carrière professionnelle chez Salustro Reydel (KPMG). Elle rejoint en 2003, le groupe Inseec, lors de son premier rachat par Career Education Corporation première opération de consolidation du secteur privé de l’éducation. Elle participe ensuite à la construction du groupe Novetude, qui se crée par build-up (20 écoles acquises en 18 mois).

Florence Raveau a également dirigé des établissements d’enseignement supérieur (Sup Santé et Cours Esquirol). Elle conseille aujourd’hui plusieurs groupes d’enseignement privés et a rejoint la Financière de Courcelles en novembre 2022.

Philippe Cattelat

Email : pcattelat@fdc-international.com

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Indépendant
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Omnes Éducation
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Omnes Éducation
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Practice SA
Directeur

Établissement & diplôme

Université de Montpellier
DEA Sciences politiques

Fiche n° 3453, créée le 17/04/2014 à 11:26 - MàJ le 26/09/2023 à 20:33

Florence Raveau


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Parcours

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Senior Advisor- Education Market
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Établissement & diplôme

Dauphine - PSL
DEA comptabilité, décision, contrôle

Fiche n° 50005, créée le 26/09/2023 à 20:36 - MàJ le 27/09/2023 à 09:38

Financière de Courcelles (FDC)

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Adresse du siège

71/73 avenue des Champs-Élysées
75008 Paris France


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Fiche n° 4575, créée le 21/12/2016 à 02:29 - MàJ le 27/09/2023 à 09:57

Financière de Courcelles (FDC)

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