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Exclusif« Toujours avoir un cap à l’esprit » :10 ans de présidence et la campagne à l’UL vus par P. Mutzenhardt

News Tank Éducation & Recherche - Paris - Entretien n°247246 - Publié le 04/04/2022 à 10:42
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©  Université de Lorraine/C. Poirel
Pierre Mutzenhardt - ©  Université de Lorraine/C. Poirel

« En tant que président, je viens d’assurer le dernier CA de cette mandature. Je suis maintenant plus libre de m’exprimer et j’ai ainsi commencé à relayer davantage mon soutien, notamment via un message sur LinkedIn. Il ne m’était pas difficile de me positionner, car je considère que c’était une question de responsabilité de le faire », déclare Pierre Mutzenhardt, président de l’Université de Lorraine, à News Tank le 04/04/2022.

Il quittera ses fonctions après dix ans à la tête de l’établissement, dont les élections se tiennent du 05 au 07/04.

Assurant ne pas être intervenu pour susciter des candidatures, Pierre Mutzenhardt soutient son actuelle première vice-présidente, Hélène Boulanger Présidente @ Université de la Grande Région (UniGR) • Membre du CA @ France Universités • Présidente @ Université de Lorraine • Maîtresse de conférences @ Université de Lorraine
- « passer d’un poste de VP Vice-président(e) régalien à une présidence est très courant dans les universités » - et dénonce certains propos ou idées formulés au cours de la campagne : « J’entends des promesses de rupture au mieux difficiles à mettre en œuvre, au pire défectueuses. »

Dans le premier volet de cet entretien, Pierre Mutzenhardt revient aussi sur son évolution personnelle face au « métier » de président d’université : « On a pour rôle d’être à beaucoup d’interfaces, internes et nationales et de donner l’impulsion. S’il faut bien sûr traiter les affaires du quotidien, pour l’améliorer, il faut surtout s’intéresser à des questions plus larges et prospectives dans lesquelles on doit mettre son énergie. Il faut toujours avoir un cap à l’esprit. »

S’agissant de la gouvernance, il défend le système électif et insiste sur la nécessaire recherche de consensus. « L’autonomie que l’on réclame tant, c’est celle des universités, pas celle du président ! Un président d’université c’est quelqu’un qui sait concilier (…) La gouvernance des universités est une force qui donne à nos universités une résilience millénaire. »


« Les ruptures amènent le chaos dans les universités »

Vous quittez vos fonctions après dix ans à la tête de l’Université de Lorraine. Pourquoi prendre position dans la campagne alors que plusieurs listes sont opposées et que deux de vos VP Vice-président(e)  (Hélène Boulanger, VP CA et Christophe Schmitt Président @ Réseau des VP entrepreneuriat • VP Entrepreneuriat et incubation @ Université de Lorraine • Professeurs des Universités @ Institut d’administration des entreprises de Metz (IAE Metz… , VP à l’entrepreneuriat et à l’incubation) sont candidats ? 

J’ai pris position pour une candidate, Hélène Boulanger, actuelle première VP. Elle a porté la stratégie de l’établissement, nous lui devons beaucoup (des projets PIA Programme d’investissements d’avenir , la politique et le dialogue à l’intérieur de l’établissement) ; elle est intelligente, perspicace. Elle a démontré ses compétences. Surtout, elle ne se contente pas de résoudre les problèmes du quotidien, elle a une vision pour l’avenir de notre université.  

Une volonté légitime de changement peut aussi émerger après dix années… 

Passer d’un poste de VP régalien à une présidence est très courant »

Ce ne seront pas les mêmes personnes qui dirigeront l’université si Hélène Boulanger est élue. L’équipe autour d’elle est nouvelle. Les postes des VP régaliens, comme celui qu’occupe Hélène, peuvent les amener naturellement à être candidats par la connaissance qu’ils ont de ce qu’est le pilotage d’une université. Il me semble indispensable au regard des enjeux d’avoir une vue globale sur l’université ; il faut savoir comment elle fonctionne et comment on la fait fonctionner. En cela, passer d’un poste de VP régalien à une présidence est très courant dans les universités. 

En 2012, lors de l’élection qui a débouché sur mon premier mandat, j’appartenais à une candidature commune de quatre représentants des universités fondatrices. Nous avions tous eu des responsabilités, comme VP (j’étais VP Conseil scientifique de Nancy 1) et même comme président dans le cas de Martial Delignon (Nancy 2). Nous n’étions pas forcément sur la ligne des précédents présidents qui ont imaginé l’Université de Lorraine, mais nous savions où nous allions ; il s’agissait de réussir la fusion.  

Certains ont une vision qui ne tient pas compte de la réalité »

Cela suit la même logique qu’aujourd’hui : sans avoir un minimum de connaissances sur le fonctionnement d’une université on fait des propositions irréalistes. C’est un point d’agacement profond quand je lis les propositions dans la campagne en cours.

Par exemple, on fait croire aux collègues que l’on pourrait publier tous les d’emplois, que l’université est riche… ce qui n’est pas le cas. J’ai engagé les gens à regarder ce qu’il se passe ailleurs, car certains ont une vision qui ne tient pas compte de la réalité du paysage national et de la gouvernance d’une université.  

On ne peut pas faire fi du passé. Les ruptures amènent le chaos dans les universités. Quand je vois au niveau national celles qui ont eu des changements forts d’orientation politique, elles sont le plus souvent en difficulté. 

Avez-vous poussé Hélène Boulanger à se présenter ? 

Non, je n’ai pas sollicité de collègue à l’intérieur de l’équipe politique ni ailleurs. Je respecte la décision de chacun, car c’est un engagement fort de se présenter à une élection. J’avais alerté Hélène Boulanger à l’été 2021 du fait que l’on me demandait souvent ce qu’elle comptait faire. Des directeurs de pôles et de collégiums, de composantes de formation et de recherche, des collègues de tout statut sont venus s’agréger assez naturellement autour d’elle. Il lui a fallu un peu de temps pour y réfléchir et s’engager pour eux, ce qui est bien compréhensible et nécessaire. 

Si Hélène Boulanger n’avait pas candidaté, je n’aurais soutenu personne »

En tant que président, je viens d’assurer le dernier CA de cette mandature. Je suis maintenant plus libre de m’exprimer et j’ai ainsi commencé à relayer davantage mon soutien, notamment via un message sur LinkedIn. Il ne m’était pas difficile de me positionner, car je considère que c’était une question de responsabilité de le faire. Si Hélène Boulanger n’avait pas candidaté, je n’aurais soutenu personne dans la configuration actuelle.  

Le contenu de la campagne pour votre succession ne vous convient pas ? 

Je n’accepte pas que des choses fausses soient dites pendant la campagne. Par exemple sur le bilan RH. C’est vrai que sur dix ans il a fallu des gels de postes, mais nous avons ouvert un maximum de postes de titulaires et limité le recours aux contractuels. Et cela est parfaitement vérifiable si on se compare à d’autres universités. 

Il y a toujours eu une tendance “à taper” sur l’administration »

J’entends des promesses de rupture au mieux difficiles à mettre en œuvre, au pire défectueuses. Dire, comme certains candidats, qu’on a des services centraux pléthoriques, ce qui n’est pas vrai, et qu’on va déplacer 30 % des gens dans les composantes, c’est une folie !  

Il y a toujours eu une tendance “à taper” sur l’administration, c’est une constante dans les élections universitaires et le métier de DGS Directeur/trice général(e) des services n’est pas des plus simples. Je dois dire que nous disposons de services très professionnels, qui assurent réellement un bon fonctionnement de l’université. L’enjeu du futur, c’est l’amélioration des outils du quotidien, souvent nationaux, qui ne sont pas adaptés aux utilisateurs.

L’autre sujet c’est que les universités ont beaucoup de personnels de catégorie C qui font un travail de B. Il faut proposer des perspectives d’évolution à ces personnes, cela passe par des compétences et des formations.

• Espoir intersyndicale : intersyndicale CGT FERC Supn Snesup-FSU, SNCS-FSU, Snasub-FSU, Sud-Éducation.

• Liste Pulsar2030 soutenant la candidature d’Hélène Boulanger ;

• Liste Confiance, soutenant Christophe Schmitt, VP à l’entrepreneuriat et à l’incubation ;

• Liste UL Ensemble, soutenant Jean-Marc Martrette, ancien doyen de la faculté d’odontologie de Lorraine ; 

• Liste Équilibre, soutenant Pierre Bravetti, maitre de conférences à la faculté d’odontologie ;

• Liste SNPTES Lorraine ;

• Liste « Personnels Biatss mobilisons-nous pour ne plus être les oubliés de l’UL ».

« Le second mandat marqué par notre capacité à anticiper les politiques publiques »

Quelle est votre vision du moment où se trouve votre université ?  

Le bilan de visibilité et de positionnement de l’université est très positif : I-site Initiative-Science-Innovation-Territoire-Economie confirmée, attractivité pour les étudiants, lauréate des projets SFRI Structuration de la formation par la recherche dans les initiatives d’excellence et Idées Intégration et développement des Idex et des I-Sites , liens avec les territoires et les ONR Organismes nationaux de recherche renforcés. Nous venons de produire notre autoévaluation Hcéres Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur et le bilan est extrêmement positif dans tous les domaines. Je ne porte pas seul ce résultat : il appartient aux VP, à la communauté, aux conseils…  

Mais c’est aussi un temps très particulier, car nous avons avancé malgré deux crises de nature très différente : 

  • La loi ORE Orientation et réussite des étudiants qui a créé beaucoup d’émoi, avec des campus bloqués.
  • La crise sanitaire qui nous a épuisés et dont nous ne sommes pas tout à fait sortis. Je suis très fier de ce que l’université a fait en termes d’accompagnement et de pilotage. On a appris à pouvoir être plus réactifs, à partager plus rapidement. Mais personne n’est encore complètement rassuré, cela reste tendu.  

À présent, la crise ukrainienne est là : on ne sait pas ce que cela va devenir politiquement, mais elle nous oblige à anticiper ces effets en termes de conséquences économiques, énergétiques. Et puis il y aura de nouvelles transformations pour l’Esri Enseignement supérieur, recherche et innovation avec le prochain gouvernement.  

Vous insistez sur cette vision globale des enjeux. L’aviez-vous en 2012, en prenant vos fonctions ? 

Franchement, il y a dix ans, je ne l’avais pas. L’enjeu était de faire ensemble l’Université de Lorraine. Il était tellement prégnant qu’il a pris le pas sur les questions d’anticipation et de stratégie. Cela s’apprend ! Et à la fin du premier mandat, nous nous sommes réorientés vers la projection de l’université à dix ans (avec l’I-site et nos partenariats).  

Nous sommes bien positionnés par rapport aux tendances lourdes dans la société »

Le second mandat a été marqué par notre capacité à anticiper les politiques publiques et à énoncer ce que l’on voulait être. De ce point de vue nous sommes bien positionnés par rapport aux tendances lourdes dans la société : la RSE Responsabilité sociétale des entreprises , les questions autour du climat, qui sont essentielles pour une jeunesse qui s’en préoccupe de plus en plus.  

La réponse de l’université à ces enjeux globaux, dans la ligne du rapport Jouzel, c’est en partie le dossier Excellences que l’on a déposé [en 2e vague] : il s’agit de former les étudiants de manière universitaire - exigeante et impartiale - pour leur donner les clefs pour comprendre les enjeux climatiques, de société, environnementaux et énergétiques. 

Il faut cette capacité tactique à envisager le court terme tout en gardant le cap stratégique à dix ans, sinon il ne faut pas être président ou présidente. 

Comment définissez-vous le métier de président ?  

On a pour rôle d’être à beaucoup d’interfaces, internes et nationales et de donner l’impulsion. S’il faut bien sûr traiter les affaires du quotidien, pour l’améliorer, il faut surtout s’intéresser à des questions plus larges et prospectives dans lesquelles on doit mettre son énergie. Il faut toujours avoir un cap à l’esprit. La stratégie d’une université dépend de l’écosystème : on le sait, mais on ne le mesure pas toujours à quel point la prise en compte des politiques publiques est prégnante de l’Europe, en passant par le national et le régional.  

À chaque nouvelle loi et quel que soit le gouvernement, cela complique les choses, avec des procédures qui sont justes folles à tous les niveaux. J’aimerais un système de confiance a priori et de contrôle a posteriori. Tout le monde le dit, mais la réalité n’est pas encore celle-là.  

Dix ans après la fusion, l’entendre remise en cause notamment du côté des collectivités à Metz, cela vous inquiète-t-il ? 

Je ne vois pas de risque de revenir en arrière, ce serait une catastrophe globale pour la Lorraine. N’oubliez pas que je suis Lorrain et Mosellan d’origine. Nous avons deux villes proches qui n’ont jamais réussi à être vraiment jumelles et sur mes deux mandats, elles ont toujours été à front politique opposé.  

Pour autant, il faut une construction en commun sur l’axe du sillon lorrain, qui correspond à l’axe de la population et à celui des activités économiques. J’ai toujours favorisé cette cohésion, sans laquelle on pourrait disparaitre en influence et pas seulement de la carte universitaire.  

La communauté ne souhaite pas de retour en arrière »

Globalement, la communauté ne souhaite pas de retour en arrière, elle voit ce qu’elle a pu gagner. Et je ne crois pas que les collectivités territoriales, quelle que soit leur appartenance politique aimeraient voir une dégradation de la visibilité de l’Esri dans la région Grand Est. 

« L’élection par collèges conduit à trop segmenter notre communauté »

Que retenez-vous de la gouvernance d’un tel ensemble ?  

En tant que grand établissement nous avons une gouvernance spécifique, avec beaucoup d’élus, beaucoup de niveaux intermédiaires pour avis et décisions. Je crois profondément que cette organisation est durable et résiliente, car elle s’appuie sur tous les niveaux. En tout cas elle nous a évité les Comue Communautés d’universités et d’établissements , les EPE Etablissement public expérimental et des formes de réorganisation perpétuelle. 

In fine, la décision qui est prise est très partagée.  »

Le premier attachement d’un président est de faire vivre le plus possible le chainon collégial à l’intérieur de l’université, c’est-à-dire de positionner les gens en responsabilité. 

On l’a fait, en passant par des conseils de laboratoires et de composantes qui prennent des positions et les partagent dans les collégiums et conseils. Cela est gourmand en temps, mais, in fine, la décision qui est prise est très partagée. 

Sur le mandat qui vient de s’achever, je vois peu de sujets pour lesquels il y a eu désaccord entre la présidence et les conseils - la création de la filiale ou les régimes indemnitaires avec les organisations syndicales ont été un fil rouge de discussion.

Dans l’actualité récente, alors que la question des CPJ Chaire de professeur junior divisait, nous avons d’abord interrogé les labos via nos dix pôles scientifiques qui ont répondu positivement. Cela a pu frustrer ensuite lors d’un important débat au conseil scientifique, mais le soutien des unités de recherche a été au rendez-vous. 

Pour autant, nous avons toujours une question autour de notre taille qui se percute à notre présence géographique partout en Lorraine, cela complique indéniablement les choses. On a fait des progrès dans l’organisation administrative, il faudra en faire encore. L’enjeu est de mutualiser à la bonne échelle pour faire mieux et non pas pour faire des économies.  

L’idée serait de parvenir à un fédéralisme un peu plus à “l’allemande” à l’intérieur de l’université. C’est-à-dire décider de mettre des moyens en commun pour faire davantage ensemble, alors que souvent dans l’esprit français quand on se fédère, c’est pour demander plus de moyens à d’autres.  

Que changeriez-vous dans le système universitaire si vous le pouviez ? 

L’élection par collèges dans nos conseils, qui met à part chaque catégorie de personnel et conduit à trop segmenter notre communauté. Je serais favorable à créer un comité spécifique élu pour les E-C avec des prérogatives plus larges que la seule partie individuelle, et que dans le même temps les conseils soient élus à partir de listes composées sur un modèle de type municipal, avec des garanties de représentation des secteurs disciplinaires. 

« Une obligation de construire un consensus »

N’avez-vous pas regretté d’avoir des pouvoirs insuffisants ? 

L’autonomie que l’on réclame tant, c’est celle des universités pas celle du président ! Je crois en la démocratie : cela ne signifie pas qu’il faille organiser une AG par décision, mais que l’on a des instances représentatives qui doivent servir à quelque chose.

Il faut prendre conseil avant une décision »

Le président impulse et quelquefois décide (c’est souvent le CA qui décide) et le président doit s’appuyer sur des avis transparents. Il faut prendre conseil avant une décision ; ce qu’on a fait pour la question sensible des promotions ou des CPJ par exemple. J’espère que les suivants suivront cette méthode vertueuse. 

Un président d’université c’est quelqu’un qui sait concilier : on doit pouvoir prendre des décisions, mais on a aussi une obligation de construire un consensus. Quelques fois, cela empêche d’aller aussi vite qu’on le voudrait, mais on a quand même un pouvoir d’impulsion fort. 

La gouvernance des universités est une force qui donne à nos universités une résilience millénaire. Les règles d’élection par la communauté sont extrêmement importantes. Elles incarnent le fait que les universités existent toujours et existeront bien après d’autres structures, même les plus grandes multinationales, car la clef est la construction d’un consensus et non de décisions abruptes. 

N’y a-t-il pas trop de centralisation à l’Université de Lorraine ? 

C’est une des caractéristiques des gros établissements créés ces dernières années en France : une part de centralisation est nécessaire pour certaines pratiques et règlements notamment sur les champs financiers et des ressources humaines. 

Nos collégiums fonctionnent bien »

Mais nous avons des fonctions de proximité démultipliées du fait de nos implantations territoriales et c’est une réalité. Nous avons fait des choix politiques : par exemple nos huit IUT Institut universitaire de technologie n’ont ainsi pas été fusionnés comme dans d’autres universités, car il nous apparaissait essentiel d’avoir des directions de plein exercice à l’endroit de l’implantation, pour interagir en responsabilité avec leur bassin de population.

Cela implique ensuite un lieu de coordination entre les IUT qui sont nos collégiums et qui fonctionnent bien. Ils sont structurels et arrêtent les modalités de contrôle des connaissances. Ils permettent une formidable déconcentration, trop méconnue malheureusement. Nous avons la même chose en recherche avec des pôles scientifiques.

Quel avenir pour vous une fois votre mandat terminé ? 

Cela va me faire un coup et être un changement brutal ! Je ne regretterai pas cet engagement et je suis fier de ce j’ai réalisé. 

J’ai toujours considéré que c’était une fonction et pas un métier même si président, c’est “à plus que plein temps”. Mon métier c’est professeur d’université, j’ai toujours aimé enseigner et faire de la recherche.  

Pour l’instant, je ne me projette pas vraiment, la présidence de l’université occupant encore tout mon temps. Au sein de France Universités, où je me suis fortement impliqué depuis dix ans, je vais continuer à présider la commission des moyens et personnels au moins jusqu’à l’été.  

Parcours

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR)
Directeur adjoint du cabinet de Sylvie Retailleau
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR)
Conseiller LPR, simplification et suivi des réforme auprès de Sylvie Retailleau
France Universités
Président de la commission personnels et moyens
Université de Lorraine
Président
France Universités
Président de la commission recherche et innovation
Université Henri Poincaré
Vice-Président du Conseil Scientifique
Université Henri Poincaré
Responsable de formation
Antenne de la faculté des Sciences et Techniques à Bar-le-Duc
Responsable

Fiche n° 3666, créée le 06/05/2014 à 14:32 - MàJ le 23/09/2024 à 09:39

Université de Lorraine

L’Université de Lorraine est un grand établissement issu de la fusion, au 1er janvier 2012, des universités Nancy 1, Nancy 2, Paul-Verlaine de Metz et de l’INPL.

Lauréate d’un I-site (LUE : Lorraine Université d’excellence).


Catégorie : Universités
Entité(s) affiliée(s) :
- Télécom Nancy - Lorraine INP (Télécom Nancy)
- Ensem - Lorraine INP (École nationale supérieure d'électricité et de mécanique)


Adresse du siège

34 cours Léopold
CS 25233
54052 Nancy Cedex France


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Fiche n° 1495, créée le 19/02/2014 à 11:42 - MàJ le 17/09/2024 à 17:29


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©  Université de Lorraine/C. Poirel
Pierre Mutzenhardt - ©  Université de Lorraine/C. Poirel