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L’université, une chance pour la France (Aziz Mouline, Université Rennes 1)

News Tank Éducation & Recherche - Paris - Tribune n°240966 - Publié le 01/02/2022 à 17:56
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« L’université a un rôle majeur dans une économie du savoir et des connaissances et constitue un relai précieux des politiques publiques. Pourtant, à la veille de l’élection présidentielle, elle semble oubliée, ou guère prioritaire, dans les débats et programmes des prétendants à la fonction suprême. » 

Tel est le message d’Aziz Mouline, vice-président pilotage et qualité de l’Université Rennes 1, dans une tribune adressée à News Tank, le 01/02/2022. Un texte qui résulte aussi de ses travaux d'économiste au sein du CREM (Centre de recherche en économie et management - UMR Unité mixte de recherche Rennes 1, Université de Caen Normandie, CNRS), notamment sur le management des universités.

« Des réponses très claires sont attendues sur le financement de l’université, l’évolution de ses relations avec le ministère de tutelle, son mode de gouvernance », ajoute-t-il, avançant quelques pistes d'évolution à explorer.

Des pistes que le PIA Programme d’investissements d’avenir peut, selon lui, favoriser notamment à condition de « compléter la carte de l’excellence qui sortira des Idex/Isite par un accompagnement nécessaire des grands territoires et grandes métropoles oubliés ».


L’université, oubliée des débats et programmes de la présidentielle

L’université fait partie des organisations pluralistes caractérisées par une taille importante, des ressources limitées (financement essentiellement public sous contrainte du budget de l’État) et une multiplicité d’acteurs. Souvent mises à l’index au regard du taux d’échec trop élevé en premier cycle et en comparaison aux grandes écoles, elle constitue indéniablement une chance pour la France.

Remplissant ses missions avec une approche de l’enseignement supérieur au service de toute la société, elle a un rôle majeur dans une économie du savoir et des connaissances et constitue un relai précieux des politiques publiques. Pourtant, à la veille de l’élection présidentielle, elle semble oubliée, ou guère prioritaire, dans les débats et programmes des prétendants à la fonction suprême.

Des réponses très claires sont cependant attendues sur le financement de l’université, l’évolution de ses relations avec le ministère de tutelle, son mode de gouvernance.

L’université, source de création de richesses

Il est plus que temps de se rendre à l’évidence : au-delà de la production des connaissances (la recherche) et de leur transmission (formation et délivrance de diplômes), l’université contribue significativement à la croissance de la richesse d’une nation.

Des modèles solides et non contestés ont pu mesurer cette contribution :

  • activités des universités : personnels employés, dépenses en fourniture, investissement,
  • étudiants : dépenses, emplois, stages, engagements,
  • les diplômés : augmentation des revenus, induite par l’obtention d’un diplôme universitaire pendant toute la durée d’une carrière,
  • transferts de connaissances et de l’innovation : recherche contractuelle et collaborative, créations d’entreprises, de parcs de recherche et d’innovation, formation continue.

Oui, la contribution des universités françaises à la croissance économique est désormais mesurable et quantifiable.

  • Ainsi, un récent rapport[1] a montré que chaque euro investi dans les 10 universités de recherche (Udice[2]) génère un retour de 4 euros pour le pays.
  • Au total, ces 10 universités ont créé 41,1 Md€ de valeur ajoutée brute sur le territoire national et 363 600 emplois. Cet impact socio-économique est important et montre que si les universités constituent une dépense, elles sont aussi source de recettes non négligeables.
Cette évolution a transformé le rôle de l’université »

Ce point est fondamental et doit être pris en compte systématiquement par les universités en coordination avec les représentants et les acteurs de leur territoire : mesurer l’impact socio-économique de leurs activités comme certaines d’entre elles, peu nombreuses encore, ont commencé à le faire[3].

Ainsi, le rôle primordial tenu par la création du savoir dans les économies et les sociétés post-industrielles a donné aux universités une place essentielle dans la nation. Cette évolution a transformé le rôle de l’université comme centre traditionnel de production des connaissances en lui faisant prendre un nouveau tournant.

Les anciennes fonctions principales de l’université en matière de recherche et de formation se sont trouvées renforcées par un accent nouveau mis sur les processus de création du savoir en réseaux. Si elles produisent des connaissances et de l’innovation, les universités savent aussi en assurer un transfert auprès du monde socio-économique par des accords de licence, des ventes de brevets, des contrats de recherche, des créations d’entreprise, des parcs scientifiques. Sans oublier, dans ce domaine, les indispensables réseaux de relations qui se nouent entre étudiants, alumni, universités, entreprises, laboratoires de recherche, permettant ainsi la création d’écosystème et de clusters, fondamentale à l’innovation.

L’université et son financement, l’éternel débat

Nous serions donc face à un paradoxe : des universités qui contribuent au développement du capital humain et à la création de richesses et qui, en même temps, souffrent depuis de trop nombreuses années d’un sous-financement chronique et structurel avec une baisse tendancielle de la dépense par étudiant depuis le début des années 2010. Cette baisse, on le sait, affecte le taux de réussite des étudiants, la qualité des formations et de l’insertion professionnelle.

Tous les récents rapports aboutissent au même constat : le sous-financement des universités[4].

Se pose alors la question des modèles de financement du système universitaire qui renvoient finalement à un débat de politique économique : régulation par les pouvoirs publics ou recours aux mécanismes de marché. Les deux cas extrêmes seraient :

  • Un financement centralisé en fonction des « inputs » : une dotation étatique basée et négociée en très grande partie sur le nombre d’étudiants, les postes budgétaires spécifiques de l’année passée, les salaires du personnel employé, les besoins en matériel, les coûts d’entretien des bâtiments, les investissements.
  • Un financement décentralisé en fonction des « outputs » ou des performances : compétition exacerbée entre universités avec des financements privés (réponse à des appels à projets auprès des agences de financement) et une obligation des résultats en terme d’innovation, d’insertion professionnelle. Les droits d’inscription sont fixés par les universités.

En France, les universités sont largement dépendantes d’une subvention pour charge de service public (SCSP) qui représente en moyenne 80 %[5] de leurs ressources (en très grande partie consacrée à la masse salariale). La part du financement public des universités atteindrait près de 90 % si l’on rajoute à la SCSP les financements des régions, de l’ANR Agence nationale de la recherche , des PIA, etc.

La tentative de changement de ce modèle est un sujet brûlant d’actualité si l’on se réfère à la récente déclaration du Président de la République qui a fait couler beaucoup d’encre :

« On ne pourra pas rester durablement dans un système où l’enseignement supérieur n’a aucun prix pour la quasi-totalité des étudiants, où un tiers des étudiants sont considérés comme boursiers et où, pourtant, nous avons tant de précarité étudiante et une difficulté à financer un modèle qui est beaucoup plus financé sur l’argent public que partout dans le monde pour répondre à la compétition internationale »[6].

L’incendie sur une éventuelle augmentation des droits d’inscriptions (en moyenne 2,2 % des recettes des universités) a très vite été neutralisé en orientant le débat sur la diversification des ressources propres des universités à partir notamment de la formation professionnelle.

Diversifier ses financements

Il s’agit, il faut le souligner, d’un marché considérable (environ 32 Md€), particulièrement concurrentiel et dont les universités n’accaparent que 2 % du chiffre d’affaires. Pourtant, les universités sont présentes sur toute la chaîne de valeur de la formation avec des atouts indéniables en termes de recherche, de valorisation, de formation qu’elles doivent mettre à la disposition des branches professionnelles dans le cadre de partenariats leur permettant d’accéder à de nouveaux marchés de la formation professionnelle.

S’appuyer sur les concepts clés du management stratégique »

La déclinaison de l’offre de formation en blocs de compétences n’est plus une option tant la temporalité n’est plus la durée (un diplôme en fin d’étude), mais l’immédiateté (des compétences ciblées en un temps court). Les universités doivent faire évoluer leur service de formation continue et l’adapter à ces nouvelles exigences en s’appuyant sur les concepts clés du management stratégique : segmentation du marché, coopération, différenciation concurrentielle, réactivité. Cela nécessite du temps, des moyens et des compétences spécifiques, comme le note un récent appel à projet de l’ANR destiné à aider les établissements d’enseignement supérieur à développer et à diversifier ses sources de financement.

Répondre aux nombreux appels à projets de l’ANR mobilise une partie du temps des enseignants-chercheurs qui s’éloignent ainsi du cœur de leur métier (recherche, formation) d’autant plus que le temps investi dans ces réponses aux appels à projets n’est pas pris en compte dans l’évolution de leur carrière.

Le mécénat, via les fondations[7], peut constituer une autre source de diversification des ressources propres des universités. Il faut, là-aussi, s’en donner les moyens avec des effets de leviers (des équipes professionnelles) permettant de développer les réseaux et les partenariats avec les entreprises. La structuration des réseaux d’alumni constitue une opportunité même s’il reste pratiquement tout à faire pour créer d’authentiques réseaux d’alumni à l’échelle de l’université toute entière (comme au sein de l’université Paris Dauphine - PSL par exemple, dans un esprit « Grande École ») et pas seulement à l’échelle de la faculté, de l’institut ou école, comme c’est le cas dans la majorité des universités françaises.

La dévolution et la valorisation du patrimoine peuvent également constituer une source de financement supplémentaire à condition de créer des structures adéquates (des filiales) dérogeant au principe de spécialité des établissements publics.

C’est donc l’évidence même : il faut remédier très rapidement au sous-financement des universités pour assurer des missions au service de la société toute entière. Il faut aussi des contreparties qui passent par une refonte des relations entre l’université et son ministère de tutelle.

L’université et ses relations complexes avec le ministère de tutelle

« Nous avons besoin d’un changement d’approche, d’une transformation systémique de nos universités, de notre organisation. C’est pourquoi à côté de l’augmentation significative du budget de l’ESR, que j’ai assumée, portée et que nous avons assumée pour l’avenir, l’État devra passer avec les universités de véritables contrats d’objectifs et de moyens, gages de clarté, d’efficacité, de performance et bâtir le cadre d’une nouvelle étape de l’autonomie, de notre conception, de notre organisation »[8].

Faut-il le rappeler, les premiers contrats entre le ministère et chaque université existent depuis le début des années 1990. L’université décline sa stratégie dans un projet d’établissement en matière de recherche, de formation, d’insertion professionnelle, de pilotage, de politique de site avec des indicateurs précis.

Un processus d’isomorphisme institutionnel »

Ces formes de contrats ont connu leurs limites dans la mesure où ils n’ont pas réussi à s’imposer véritablement comme un levier efficace de maturation de la stratégie de l’établissement. Ces contrats sont envisagés comme vecteur pour obtenir des ressources supplémentaires et les choix stratégiques des établissements ne sont pas clairement explicités.

De plus, la pratique de la contractualisation relève d’un processus d’isomorphisme institutionnel qui vise principalement à répondre aux attentes de la tutelle alors qu’il n’y a pas deux universités qui se ressemblent. Si l’on rajoute le fait que ces contrats avaient vocation à couvrir tous les champs et missions de l’université, on se rendra à l’évidence qu’il est plus que temps de revoir leur philosophie, contenu et périmètre en recherchant, en effet, plus de clarté, d’efficacité et de performance.

Des contrats plus stratégiques et plus ciblés

Il faut des contrats plus stratégiques et surtout plus ciblés avec la réalisation d’un petit nombre d’objectifs quantitatifs déterminés en commun par l’établissement et l’État.

L’expérimentation du nouveau dialogue stratégique de gestion, commencée en 2019 avec une dizaine d’établissements et qui se généralise, va dans le bon sens. Cette démarche s’inscrit dans la rénovation profonde du dialogue contractuel et de la restructuration, tant attendue, du contrat pluriannuel. Nous avons, enfin, un contrat pluriannuel plus stratégique, plus resserré et qui concerne le site et non plus l’établissement.

Les actions ciblées et sélectionnées doivent s’inscrire dans les politiques publiques prioritaires du Mesri Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation . On n’attendra plus la fin du contrat pour en faire un bilan : le dialogue stratégique de gestion annuel permettra de faire le point sur l’état d’avancement du contrat et de soutenir sa mise en œuvre en tenant compte des projets et singularités des universités. Les indicateurs de suivi du nouveau contrat ne sont plus imposés par le Mesri mais proposés par l’établissement : il était temps avec l’autonomie des universités.

Prendre en compte la diversité des situations et projets »

C’est dans cette nouvelle forme de contractualisation que devra être précisée une partie du financement en lien avec les engagements et les performances des universités en prenant en compte la diversité de leurs situations et de leurs projets précisés dans le contrat.

Comme il n’existe pas de modèle national de répartition des financements, les allocations accordées ne doivent plus être seulement liées à la subvention pour charge de service public de l’année passée et à l’évolution des effectifs des étudiants de l’année suivante, mais doivent prendre aussi en compte désormais la qualité des activités de recherche, le nombre de thèses soutenues par an, le volume des contrats de recherche, le nombre de brevets et de licences et donc, nous y revenons, la contribution des universités au développement économique.

L’université et son mode de gouvernance

Comme nous l’avons déjà noté[9], les universités sont attendues au tournant et doivent s’adapter au nouvel environnement concurrentiel et revoir leur mode de gestion et de gouvernance.

Le président de l’université et son équipe resserrée doivent avant tout être des managers publics avec des compétences

  • économiques (dimension financière et alchimie des ressources quantitatives),
  • intégratives (s’inscrire dans le territoire),
  • organisationnelles (structures de l’organisation)
  • et humaines (gestion des ressources humaines).

Au-delà de la réalisation des objectifs que les universités se sont fixés, elles doivent aussi avoir un pilotage efficace, une direction institutionnelle renforcée, une gestion axée sur les résultats qui s’articule autour de trois liens logiques établis entre la qualité des services aux usagers, l’optimisation des ressources et des moyens disponibles et l’imputabilité des gestionnaires publics.

« Nous avons besoin d’universités fortes, bien gérées et performantes », a déclaré le Premier Ministre à France Universités, le 16/12/2022.

Les universités doivent gérer des situations qui peuvent paraitre contradictoires : service public versus rentabilité ; qualité des missions versus moyens limités, professionnalisation des enseignements versus reconnaissance pédagogique et scientifique.

Une professionnalisation indispensable

Une professionnalisation des équipes dirigeantes et des services centraux est indispensable pour assurer une programmation pluriannuelle, une comptabilité analytique permettant notamment une analyse en termes de coûts complets et réels.

En effet, la connaissance des coûts des activités de l’université (formation, recherche, formation tout au long de la vie, recherche partagée, etc.) est fondamentale pour le pilotage de l’université dans la mesure où elle peut impacter la tarification des prestations, la soutenabilité de l’offre de formation et, in fine, le dialogue de gestion avec le ministère de tutelle et donc l’allocation des moyens.

Cela nécessite, et ce n’est pas souvent le cas, la mise en place par les universités des cartographies économiques des activités permettant d’avoir une idée précise de l’utilisation des moyens financiers et humains par composante de formation, par unité de recherche et par service.

Cela nécessite aussi la mise en place d’une démarche qualité et de contrôle interne trop souvent jugée comme « annexe », voire inutile et pourtant primordiale pour définir les processus, identifier les irritants et ainsi améliorer l’efficience et, in fine, l’utilisation des deniers publics.

Un outil méthodologique de connaissance des coûts et des revenus des activités est indispensable pour les universités afin d’améliorer leur capacité de pilotage en accord avec leur stratégie, de leur permettre d’analyser les conditions d’équilibre des leviers de développement des ressources propres. Dans ce contexte, la généralisation du programme de connaissance des coûts des activités (P2CA) aux établissements d’enseignement supérieur est une excellente initiative. Toutefois, cette démarche reste incitative ; un impact réglementaire permettrait d’imposer une prise de conscience et d’harmoniser les demandes (P2CA, France Compétences, Certifications qualité, etc.)

Orienter le système d’information vers l’aide à la décision

Par ailleurs, le nouvel environnement et les nouveaux défis des universités doivent s’accompagner de la refonte du système d’information orienté vers un indispensable SID (système d’information décisionnel) afin d’améliorer le pilotage de l’établissement et d’obtenir des gains en efficience. Pour mieux prévoir, programmer et piloter, il est déterminant d’améliorer le système d’information et de l’orienter vers l’aide à la décision.

Un tel système offre la possibilité de fiabiliser les données et de suivre en temps réel les activités de l’université afin d’en renforcer le pilotage réglementaire (au niveau des relations avec le rectorat et le ministère), stratégique (au niveau de l’établissement), tactique (au niveau d’une composante, d’un service, d’un laboratoire de recherche, d’une scolarité, etc.), opérationnel (au niveau d’un utilisation, responsable d’une formation par exemple).

Avec une solution décisionnelle bien conçue, on peut escompter un gain de productivité non négligeable sur les tâches liées à la restitution de données. Avec un tel système, on a l’opportunité de se concentrer sur l’analyse et l’interprétation des données plutôt que sur leur production et collecte.

L’université de Rennes 1 a mis en place un véritable SID, avec le soutien de la Dgesip Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle dans le cadre du dialogue stratégique de gestion, qui est déployé actuellement dans près de 20 universités, affirmant ainsi la volonté des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche d’innover pour mieux progresser.

En guise de conclusion

L’université est une chance pour la France, saisissons-la. Le programme investissement d’avenir peut favoriser ces évolutions positives à condition de :

  • compléter la carte de l’excellence qui sortira des Idex/Isite par un accompagnement nécessaire des grands territoires et grandes métropoles oubliés,
  • mobiliser les outils de recherche fondamentale pour construire un avenir durable et répondre aux grands défis de notre temps,
  • prévoir l’atterrissage des PIA en évitant une fuite en avant dans de nouveaux appels à projet stériles et épuisants pour les communautés et une mise en concurrence exacerbée des sites.

Le rapport Juppé-Rocard sur le grand emprunt a donné une vision et fait de l’université un investissement d’avenir. Douze ans après sa publication et mise en œuvre, il reste d’une brûlante actualité. Les élections présidentielles de 2022 gagneront à faire de cet enjeu de l’université, de l’enseignement supérieur et de la recherche et de l’innovation, un thème phare au service de la société et d’un avenir durable.

Aziz Mouline


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Parcours

Université de Rennes 1
Professeur de Sciences Economiques
Haut conseil de l'évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres)
Directeur du département d'évaluation des établissements
Université de Rennes 1
Vice Président pilotage et qualité
Université de Rennes 1
Vice-président en charge de l’insertion professionnelle

Établissement & diplôme

Université de Rennes 1
Agrégation sciences économiques
Université de Rennes 1
Habilitation à diriger des recherches
Université de Rennes 1
Doctorat en économie

Fiche n° 41464, créée le 27/10/2020 à 16:35 - MàJ le 19/04/2021 à 08:50


[1] Biggar, « Contribution économique des universités de l’Udice », Rapport final pour l’Udice, février 2021.

[2] Association composée de dix universités dites « de recherche intensive ».

[3] C’est le cas notamment de l’Université de Bretagne Sud (2018), d’Aix-Marseille Université (2019), de l’Université de Reims (2021), etc.

[4] Institut Montaigne, « Enseignement supérieur : il est temps d’agir ! », avril 2021 ; Rapport de la Cour des Comptes, « Les universités à l’horizon 2030 : plus de libertés, plus de responsabilités », octobre 2021 ; Notes du conseil d’analyse économique, n° 68, « Enseignement supérieur : pour un investissement plus juste et plus efficace », décembre 2021.

[5] 80 % également en Allemagne, près de 95 % en Norvège et en Suède

[6] Discours du 13/01/2022 du Président de la République devant le Congrès de France Universités, en Sorbonne.

[7] Les fonds levés par les fondations représentent en moyenne 1,5 % des ressources des universités

[8] Discours du 13/01/2022 du Président de la République devant le Congrès de France Universités, en Sorbonne.

[9] Aziz Mouline (2018), « Les universités françaises à l’heure de la compétition mondiale et du Nouveau Management Public », Management International, Vol. 22, n° 3, pages 143-148