« En accord avec les annonces d’Emmanuel Macron du 12/03, l’ESC Clermont Business School a été fermée aux étudiants. Nous avons fait le choix de maintenir l’activité pédagogique et nous avons invité chacun à utiliser le LMS Learning management system de l’école. Les professeurs ont parfois dû repenser, en urgence, leurs scenarii pédagogiques », indique Richard Soparnot Directeur général @ Clermont School of Business
, directeur académique de l’école, à News Tank le 20/03/2020.

En effet, le 12/03, le président de la République annonçait la « fermeture des crèches, écoles, collèges, lycées et universités à compter de lundi [16/03] et jusqu’à nouvel ordre ». À l’ESC Clermont, où « aucun cas, ni du côté des étudiants, ni du côté des personnels n’a été déclaré », les enseignements se déroulent donc en mode distanciel depuis le 16/03.

Depuis le 23/03, « les cours se déroulent toujours comme prévu, mais avec l’utilisation massive de Microsoft Teams. Tout a basculé en virtuel », poursuit le directeur académique.

Au total, plus de 100 classes virtuelles ont été créées et plus de 120 cours sont dispensés chaque semaine pour environ 1 000 étudiants.

« De plus, grâce à la plateforme Piazza, abritée par le LMS, chacun peut contribuer ou poser ses questions. Il s’agit d’une sorte de “hotline” pédagogique communautaire. Elle nous permet également de recenser toutes les pratiques expérimentées par les professeurs pour les partager à l’ensemble de l’école », ajoute Richard Soparnot.

Selon lui, « il y a une certaine prise de conscience autour du télétravail, qui concerne 95 % des personnels de l’école : il est possible de faire du home office et d’être efficace. Cela permet aussi une mise à niveau numérique, en particulier pour les collègues les moins à l’aise, mais aussi de mettre à l’épreuve le sens du collectif en interne, mais aussi de réactiver certaines valeurs ».

« D’une manière générale, il y a une très grande solidarité au sein de la communauté de l’ESC Clermont Business School et nous en sommes très fiers. L’attachement à l’école a pris tout son sens », déclare-t-il.

Pour ce qui est de l’impact financier lié à la pandémie, pour Richard Soparnot, « il est encore trop tôt pour l’évaluer ».

« À date, il n’y a pas de motifs objectifs pour que cela soit inquiétant. Mais à ce stade, aucune école ne peut réellement l’anticiper ».