Toulouse 3 : Neocampus, « terrain d’expérimentation » impliquant étudiants, laboratoires et industriels
« La journée scientifique organisée le 10/07/2018 par Neocampus a notamment pour objectif de présenter les travaux de recherche et les projets collaboratifs avec des industriels et de synthétiser les activités de l’année pour les acteurs du territoire », déclare Marie-Pierre Gleizes, enseignante-chercheuse à l’Université Toulouse 3 Paul Sabatier et chargé de mission pour Neocampus, à News Tank le 18/07/2018.
Lancé en juin 2013, ce campus de recherche et d’expérimentation vise à renforcer les liens entre étudiants et entreprises. Il rassemble 93 personnes, dont 83 chercheurs permanents, et réunit 11 laboratoires autour de travaux de recherche et des projets collaboratifs avec des industriels. « Le but est de faire de notre université un terrain commun d’expérimentation incontournable à l’innovation industrielle et la recherche », indique Marie-Pierre Gleizes.
Pour cette cinquième édition, « une centaine de personnes était présente, dont une quinzaine d’industriels, à la fois nos partenaires et d’autres acteurs du territoire intéressés par nos projets », indique Marie-Pierre Gleizes. Neocampus compte actuellement sept partenaires industriels avec lesquels des projets collaboratifs sont en cours.
De nouveaux partenariats sont en cours de discussion. « Nous souhaitons collaborer avec de grands groupes, mais aussi avec des PME
Petites et moyennes entreprises
et TPE
Très petite entreprise
. Les journées scientifiques sont des moments privilégiés pour les rencontrer ». Neocampus se présente à eux comme un « terrain d’expérimentation, où les entreprises peuvent tester in vivo leurs produits auprès des étudiants et des personnels, et bénéficier de l’interdisciplinarité qui réside » dans l’enceinte de l’établissement.
Le projet est financé à la fois par les fonds de l’université, avec un budget de 302 k€ par an en bourses de thèses et en stages, et par les équipes de recherche sur des projets à hauteur d’environ 250 k€ par an. En cinq ans, Neocampus a accueilli 29 thèses, dont six soutenues.
Les laboratoires de Neocampus
- Le Cesbio (Centre d’études spatiales de la biosphère) ;
- le Cirimat (Centre inter-universitaire de recherche et d’ingénierie des matériaux) ;
- le CRCA (Centre de recherches sur la cognition animale) ;
- l’Ecolab (Laboratoire écologie fonctionnelle et environnement) ;
- l'Irit (Institut de recherche en informatique de Toulouse) ;
- le LA (Laboratoire d’aérologie) ;
- le Laas Laboratoire d’Analyse et d’Architecture des Systèmes (Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes) ;
- le Laplace (Laboratoire plasma et conversion d’énergie) ;
- le Lerass (Laboratoire d’études et de recherches appliquées en sciences sociales) ;
- le LMDC (Laboratoire matériaux et durabilité des constructions) ;
- le LCC (Laboratoire de chimie de coordination).
Ces laboratoires « croisent leurs compétences pour améliorer le confort au quotidien pour la communauté universitaire tout en diminuant l’empreinte écologique des bâtiments et en réduisant les coûts de fonctionnement (fluide, eau, électricité…) », indique Neocampus.
Un changement de dimension en cours
Le campus compte également s’ouvrir à d’autres laboratoires de l’écosystème toulousain, ainsi qu’à d’autres établissements, comme l’école d’architecture de Toulouse, selon Marie-Pierre Gleizes.
« Nous allons accueillir prochainement des laboratoires de SHS et d’autres disciplines comme le juridique et l’économie », indique-t-elle, ajoutant que le laboratoire CLLE (Cognition, langues, langage, ergonomie) « devrait entrer dans Neocampus ».
C’est un « changement de dimension » pour le campus selon elle. Jean-Pierre Vinel
Professeur d’université-praticien hospitalier @ Université Toulouse 3 - Paul Sabatier (UPS)
, président de l’Université Toulouse 3, a notamment annoncé lors de la journée scientifique du 10/07/2018 réfléchir à une structure pour Neocampus, qui pourrait être une fédération de laboratoires.
Pour Marie-Pierre Gleizes, Neocampus s’inscrit « dans l’esprit des fablabs » : « c’est un outil créé par les chercheurs et pour les chercheurs et leurs partenaires, basé sur la réutilisation. L’objectif est de mutualiser les matériels et les logiciels, afin de faire de la fertilisation croisée entre disciplines ».
Par ailleurs, elle indique avoir été contactée par l’Université de Bordeaux qui compte également lancer un projet de smart-campus.
Université Toulouse 3 - Paul Sabatier (UPS)
Catégorie : Universités
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31062 Toulouse Cedex 4 France
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