• La réalité virtuelle immersive au service de la pédagogie
• Classes prépas et universités : je t’aime, moi non plus ?
• Open education & blockchain : de l’idée à un modèle durable au service du développement de l’enseignement supérieur
• Apprentissage et formation continue : voies de transformation de l’enseignement supérieur
• Afrique : les conditions de la réussite des partenariats
• Communication : collectivités et enseignement supérieur quels partages de pratiques ?
• Comment attirer les chercheurs internationaux ?
• Numérique : quelles conséquences dans l’organisation des établissements ?
• « Learning Lab », « Fab Lab », et « Media Lab »…Des tiers lieux pour remplacer les amphis ?

Venez échanger, poser des questions, formuler vos idées, partager vos pratiques… dans les ateliers de Think Education 2017, le 07/02/2017 à Paris-Dauphine. Les inscriptions sont ouvertes pour la deuxième édition de l’événement organisé par News Tank et qui avait réuni 1000 acteurs et décideurs de l’ESR en 2016.

Inscription gratuite pour les membres des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, dans la limite des places disponibles. Vous êtes déjà près de 500 inscrits : ne tardez-donc pas !

Zoom sur les ateliers de Think Education 2017

Retrouvez l’ensemble du programme  et la page dédiée aux inscriptions .

La réalité virtuelle immersive au service de la pédagogie

Placer l’étudiant en position d’acteur, reproduire des situations réelles et ainsi faciliter l’apprentissage, disposer de données exploitables pour améliorer l’expérience des élèves, le tout dans une dimension ludique… La réalité virtuelle se développe dans la recherche et dans l’enseignement supérieur. Elle représente un potentiel pour les établissements, qui doivent désormais se l’approprier et l’intégrer dans leur stratégie.

- Quels retours d’expérience des premiers utilisateurs ?
- Un outil pour la formation initiale ou la formation continue ?
- Quels enjeux techniques et financiers ?
- Quel lien entre enseignement présentiel et à distance ?

Avec les interventions de :

• Marie-Laure Massué, Alain Goudey, professeurs, Neoma ;
• Benjamin Six, directeur de l’innovation, K-Lab de l’Essec ;
• Jean-François Fiorina, directeur adjoint, directeur ESC Grenoble à Grenoble Ecole de Management.

Classes prépas et universités : je t’aime, moi non plus ?

Régulièrement menacées de disparition, les classes préparatoires font valoir leurs atouts et leur capacité à faire réussir les étudiants. Elles accueillaient 86 000 étudiants à la rentrée 2015, soit +17,5 % depuis 2015. Elles restent donc un vivier important pour les grandes écoles. Mais au-delà de ce succès numérique preuve d’un modèle pédagogique attractif, la problématique du lien avec l’université reste posé. La généralisation du LMD et l’existence de prépas universitaires sont deux éléments que les CPGE ne peuvent ignorer.

- Quel bilan des conventions CPGE - universités ?
- Quelles évolutions pédagogiques dans les CPGE ?
- Quelle stratégie et quelles attentes des universités et des écoles vis-à-vis des prépas ?
- Quelles adaptations de la pédagogie des écoles au public issu de classe préparatoire ?

Avec les interventions de :

• Alain Joyeux, président, APHEC
• Jean Bastianelli, président, APLCPGE
• Jean-Luc Koehl, président, ADEPPT
• Alice Guilhon, directrice générale, Skema Business School
• Nathalie Dompnier, présidente, université Lyon 2 Louis Lumière

Open education & blockchain : de l’idée à un modèle durable au service du développement de l’enseignement supérieur

Née dans les années 2000, l’open education a pu être vue comme un mouvement utopiste. Mais depuis quelques années, sa perception évolue. Offrant d’ouvrir les cours existants à tous via internet, elle apporte une réponse partielle aux besoins immenses d’accès aux savoirs mais aussi de compétences d’avenir, et ce, tant par la ré-utilisation des contenus existants que par l’offre « MOOCs » sur des disciplines innovantes.

Le mouvement Open education, qui aura en 2017 une présidence française, compte plus de 300 universités membres, un réseau institutionnel et un partenaire : Creative Commons. Il devrait prochainement être armé d’un projet blockchain ambitieux.

L’année 2016 a en effet été marquée par l’explosion de la blockchain. Connue d’abord par la monnaie virtuelle bitcoin, cette technologie est désormais présentée comme le développement probable de l’internet. Pour l’éducation, une première expérience a été menée par l’école d’ingénieurs ESILV afin d’obtenir des diplômes infalsifiables pour ses étudiants et leurs futurs employeurs. Paymium, la première société française à avoir proposé une plateforme bitcoin, a travaillé sur ce projet avec diploma.report, qui offre à chaque étudiant un espace pour retrouver tous ses documents administratifs.

- L’avenir de l’éducation passe-t-il par l’Open ?
- Quel rôle peuvent jouer les établissements et comment en tirer profit ?
- Comment de nouveaux outils, comme la blockchain, peuvent-ils être intégrés dans les stratégies des écoles et universités ?

Avec les interventions de :

• Sophie Touzé, vice-présidente, Open Education Consortium, expert du numérique enseignement supérieur, Europe & International à la MIPNES (Mission pédagogie & numérique Europe & international) au MENESR
• Perrine de Coetlogon, expert du numérique enseignement supérieur, Europe & International à la MIPNES (Mission pédagogie & numérique Europe & international) au MENESR
• Primavera De Filippi, chercheuse, CNRS, experte légale, Creative Commons France, coordinatrice, Open Knowledge Foundation
• Cyril Grunspan, professeur, ESILV
• Pierre Noizat, Paymium

Apprentissage et formation continue : voies de transformation de l’enseignement supérieur

Un milliard d’euros de chiffre d’affaires en formation continue dans l’ESR d’ici 2020, tel est l’objectif que préconisait de fixer François Germinet, président de l’UCP, dans son rapport intitulé « Promotion et formation professionnelle tout au long de la vie à l’université ». Pour l’atteindre, une transformation culturelle et pédagogique est nécessaire dans les universités. Depuis cette année, 12 établissements sélectionnés par le MENESR servent de pilotes pour y parvenir et structurer davantage les actions en matière.

La structuration des acteurs de l’apprentissage dans le supérieur est à peine plus ancienne que pour ceux de la formation continue : c’est seulement en 2013 que les CFA du supérieur se sont regroupés en association. Avec quelque 70 000 apprentis dans le supérieur (hors BTS) sur plus de 400 000 au total, la marge de progression semble là aussi importante. Mais d’ores et déjà les acteurs de l’apprentissage peuvent faire bénéficier leurs établissements de l’expérience acquise dans la relation avec les collectivités et les entreprises, de l’approche par compétences etc.

- Quels liens entre apprentissage et formation continue dans le supérieur ?
- Quels apports pédagogiques mutuels ?
- Quelles spécificités ?
- Quels enjeux pour aller plus loin ?

Avec les interventions de :

• Gilles Roussel, président, Université Paris-Est Marne-la-Vallée
• Alain Gonzalez, président, FCU Formation continue à l’université. Marque utilisée par la Conférence des directeurs de service universitaire de formation continue. , directeur, service de formation continue, UPMC Université Pierre et Marie Curie
• Patrice Guezou, directeur emploi formation entrepreneuriat, CCI France
• Anne Aubert, chargée de mission FCU, DGESIP Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle  (MENESR)
• Yves Hinnekint, directeur, OCTALIA
• Yves Cimbarro, président, ANASUP Association nationale pour l’apprentissage dans l’enseignement supérieur

Afrique : les conditions de la réussite des partenariats

Le nombre d’étudiants en Afrique a plus que triplé ces 15 dernières années : il est passé de 3,5 millions au début des années 2000 à plus de 12 millions d’étudiants actuellement selon les dernières statistiques de l’Unesco (environ 2/3 en Afrique subsaharienne et 1/3 en Afrique du nord).En 2100, la moitié de la population mondiale sera sur le continent africain.

Dans ce contexte, les établissements et acteurs français de l’ESR multiplient les implantations et les partenariats avec l’Afrique.

- Formation, recherche, infratructures et outils, qu’est-ce qui a changé ces dernières années ?
- Quels retours d’expérience ?
- Quelles spécificités prendre en compte ?
- Faut-il privilégier les campus propres ou les partenariats ?

Avec les interventions de :

• Emeric Peyredieu du Charlat, directeur général, Audencia Business School
• Olivier Chiche-Portiche, directeur de la coordination géographique, Campus France
• Koffi N’Guessan, directeur, Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
• Amina Bouzguenda-Zeghal, directrice générale, Dauphine-Tunis
• Tawhid Chtioui, directeur général, EM-Lyon Afrique
• Sabine Jaume-Rajaonia, directrice de la stratégie, Renater

Communication : collectivités et enseignement supérieur quels partages de pratiques ?

Expérience de l’autonomie, gestion d’enjeux de marketing territorial, besoin de différenciation dans un contexte de bataille pour l’attractivité, co-exsitance d’une structure administrative et d’élus…les parallèles entre collectivités et universités sont nombreux. D’autant plus que les professionnels de la communication issus des collectivités sont régulièrement recrutés dans l’enseignement supérieur. Think Education sera l’occasion de confronter les points de vue de plusieurs d’entre eux avec celui d’un « dircom » d’un conseil départemental.

- Quels points communs et différences ?
- Comment les universités peuvent-elles s’inspirer des méthodes et stratégies développées dans les collectivités ?
- Comment gérer la relation avec des élus et les mobiliser en matière de communication ?

Avec les interventions de :

•  Claire Laval-Jocteur, présidente, Arces, directrice de la communication, UPMC
•  Hervé Gaudin, directeur de la communication, Conseil départemental du Bas-Rhin (67)
•  Annabelle Ouvrard-Milon, directrice de la communication, Université de Bordeaux
•  Virginie His, directrice de la communication, Université Paris 7 Diderot

Comment attirer les chercheurs internationaux ?

Les projets Idex et I-site lauréats du programme d’investissements d’avenir ont tous un point commun : la volonté de renforcer l’attractivité des établissements envers les enseignants-chercheurs étrangers. Les régions, à l’image de l’Ile-de-France, financent également des chaires pour faire venir des chercheurs de renom en France. Dans la guerre des talents qu’est l’enseignement supérieur, les établissements français cherchent des réponses adaptées au contexte national.

- Quels dispositifs sont mis en place dans les écoles et universités pour attirer des enseignants-chercheurs étrangers ?
- Quels sont les points forts et les points faibles de la France ?
- Est-il possible d’innover dans le cadre national de la fonction publique ?

Avec les interventions de :

• Thierry Coulhon, président, PSL
• Christian Lerminiaux, directeur, Chimie Paris-Tech
• Christine Musselin, directrice scientifique, Sciences Po

Numérique : quelles conséquences dans l’organisation des établissements ?

Les responsables et experts du numériques se font désormais entendre. Preuves de la prise en compte grandissante des enjeux liée au tsunami digital : en 2016 est née l’association des vice-présidents en charge du numérique au sein des universités et des établissements réfléchissent à se doter d’un chief digial officer, 

Mais les besoins sont énormes pour adapter les établissements aux usages de leurs publics : 5 à 6 % du budget d’un établissement seraient nécessaires pour répondre aux besoins. La dématérialisation reste le fait de pionniers et n’est pas encore toujours intégrée aux stratégies.

- Quelles stratégies pour quels usages ?
- Un CDO mais pour quoi faire ?
- Comment VP numérique et directeurs du numérique peuvent-ils peser sur les stratégies ?
- Quelles innovations à venir ? 

Avec les interventions de :

• Bouchra Hajri, directrice, Brains Agency
• Agnès Behar, directrice du campus, Efrei
• Stéphane Amiard, président, VP-NUM, vice-président numérique, Université d’Angers
• Yves Condemine, président, CSIESR, vice-président numérique, Université Lyon 3
• Pierre-Paul Cavalié, CDO, ESC Rennes
• Laurent Barbieri, directeur général des services, Centrale Marseille
• Dominique Houdayer, directrice du campus de Paris, Skema Business School

« Learning Lab », « Fab Lab », et « Media Lab »… Des tiers-lieux pour remplacer les amphis ?

Les lieux physiques qui composent les campus évoluent avec le développement de « tiers-lieux » adaptés aux nouvelles méthodes de travail. Ces espaces hybrides sont encore mal définis mais il s’agit notamment des learning lab, fab lab et media lab, qui se déploient de plus en plus dans les institutions académiques.

Un livre blanc consacré aux open labs a ainsi mis en lumière en 2016 leurs usages et leur intérêt. La notion d’expérience étudiante, englobant tous les aspects de la vie des étudiants, insiste aussi sur l’enjeu de proposer des lieux adaptés en dehors de ceux strictement dédiés aux cours.

- Quels tiers lieux pour quels usage ?
- Quels retours d’expérience ?
- Quels usages et quelles perspectives ?
- Quels modèles économiques ? 

 Avec les interventions de :

• Jean-Charles Cailliez, vice-président innovation, Université catholique de Lille
• Jean-Pierre Berthet, directeur de la stratégie numérique, École Centrale de Lyon
• Christian Simon, responsable du fablab, UPMC
• Yves Condemine, vice-président chargé de la stratégie numérique, Université Lyon 3

Retrouvez l’ensemble du programme  et la page dédiée aux inscriptions.