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[Bilan du quinquennat] « De réelles avancées et beaucoup de déception » (Franck Loureiro, CFDT)

News Tank Éducation & Recherche - Paris - Entretien n°244160 - Publié le 07/03/2022 à 10:43
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©  Anne Bruel/Infocom CFDT
©  Anne Bruel/Infocom CFDT

« Le bilan de ce mandat dans le domaine de l’Esri Enseignement supérieur, recherche et innovation est très contrasté. Il y a de réelles avancées : Frédérique Vidal est la seule ministre à avoir obtenu une loi de programmation, et les montants sont effectivement très importants. Cependant, le modèle de répartition choisi qui s’appuie essentiellement sur les appels à projets, n’est pas celui que nous demandions et attendions. Cela a suscité beaucoup de déception. »

C’est ce que déclare Franck Loureiro Directeur du pôle éco-campus et infrastructures @ Université de la Réunion
, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT Syndicat général de l’Éducation nationale - Confédération française démocratique du travail , le 04/03/2022. Il fait partie des personnalités sollicitées par News Tank pour dresser un bilan du quinquennat Macron, sur le volet Esri Enseignement supérieur, recherche et innovation .

Pour lui, les deux sujets qui ont le plus avancé pendant ces cinq années sont la question de la prise en charge des étudiants en L1 via un accompagnement plus personnalisé, notamment dans le cadre de la loi ORE Orientation et réussite des étudiants , et la revalorisation des carrières et rémunérations des personnels de l’Esri.

Mais sur ces deux mêmes sujets, il estime que des progrès restent à faire, notamment en matière de financement des établissements afin d’améliorer le taux d’encadrement des étudiants.

Concernant les relations avec le Mesri, il juge que « sur tous les dossiers, les échanges ont été nombreux. La CFDT a été entendue sur de nombreux points… mais il reste encore beaucoup à faire ». Il appelle aussi à faire évoluer « la culture du dialogue social ».

Pour l’avenir, il appelle à « un consensus national pour investir massivement dans l’enseignement supérieur et définir un nouveau modèle d’ESR. Ce sujet doit faire partie du débat démocratique indispensable de la campagne pour l’élection présidentielle. »


« La loi ORE a provoqué une vraie dynamique dans les établissements, stoppée par la crise Covid »

Quel sujet a le plus avancé ces cinq dernières années sous l’action du ministère ou du Gouvernement ? En quoi concrètement ?

J’évoquerai deux sujets importants, et d’abord la question de la prise en charge des étudiants en L1 via un accompagnement plus personnalisé.

C’est un des éléments forts de la loi ORE Orientation et réussite des étudiants . La CFDT a soutenu cette loi parce qu’elle donnait les moyens financiers (la CFDT a obtenu 950 M€) et réglementaires aux établissements de créer les dispositifs d’accompagnement nécessaires. Ces derniers existaient dans beaucoup d’établissements, mais cela se faisait sur fonds propres, donc de façon très inégale selon les ressources des établissements, et sans réelle reconnaissance de l’investissement des personnels sur la question de l’accompagnement des étudiants. Rien ne garantissait non plus leur existence dans le temps puisqu’ils n’avaient pas de légitimité réglementaire.

Pour la CFDT cette question est cruciale. C’est d’abord une nécessité, car nous avons besoin d’élever le niveau général de qualification de la population pour répondre aux enjeux sociétaux, dont les enjeux économiques. Produire avec une forte valeur ajoutée nécessite des salariés plus et mieux qualifiés. Une étude du Centre européen pour le développement de la formation professionnelle, précise que l’emploi non qualifié aura baissé de 20 % entre 2015 et 2025, alors que parallèlement l’emploi qualifié aura augmenté de 20 %. Et cette tendance devrait se confirmer dans les années suivantes.

Il faut pour cela, entre autres, augmenter le nombre de jeunes diplômés de l’enseignement supérieur. Cela ne peut passer que par la démocratisation de la réussite étudiante. Or, on sait qu’aujourd’hui que les enfants d’ouvriers et d’employés représentent 49 % des collégiens, mais 27 % de ceux qui accèdent à l’enseignement supérieur, et seulement 16 % de ceux qui obtiennent un diplôme bac +5.

Investir massivement sur le premier cycle universitaire »

La loi ORE a provoqué une vraie dynamique dans les établissements. On peut bien sûr regretter qu’il n’y ait pas eu plus de moyens attribués, mais en obtenant 950 M€, la CFDT a permis de lancer la dynamique qu’il faut désormais amplifier. Au Royaume-Uni, cela fait mal de le dire, les politiques publiques contre les inégalités scolaires sont massivement financées, contrairement à la France. La France doit se donner les moyens en investissant plus, et en particulier massivement sur le premier cycle universitaire qui accueille tous les étudiants, sans sélection contrairement à d’autres établissements, avec une grande diversité sociale.

C’est sur ce dossier, prioritaire pour la CFDT, que nous souhaitons entendre les propositions des candidats à la présidentielle. L’État doit investir de façon plus équitable entre les formations d’enseignement supérieur,  s’il veut gagner les défis des transitions climatique, écologique et numérique…

Et le second sujetqui a selon vous bien avancé ?

Inédit et historique »

C’est celui de la revalorisation des carrières et rémunérations des personnels de l’Esri. La CFDT lors des discussions sur le projet de LPR Loi de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur a demandé et obtenu les discussions qui ont permis d’aboutir à la signature d’un accord portant sur les revalorisations des carrières et rémunérations des personnels. Les enveloppes sont importantes, elles permettront d’augmenter chaque année les moyens consacrés au régime indemnitaire de l’ensemble des personnels et aux mesures de repyramidage des enseignants-chercheurs et ITRF Ingénieurs et personnels Techniques de Recherche et de Formation de 644 M€ par an.

C’est à la fois inédit et historique ! Cela a permis de démontrer que le syndicalisme de négociation obtient des avancées extrêmement importantes pour les agents sans forcément appeler systématiquement à des journées de grève sporadiques et inefficaces, car peu suivies.

Deux sujets sont à pointer plus spécifiquement dans cet accord.

  • Le premier c’est que la part dite « de base » des primes pour les E-C et chercheurs passe de 39 % à  70 %, soit pour la Pres Prime de recherche et d’enseignement supérieur une prime qui va passer de 1200 € environ à 6400 € par an !
  • L’autre élément important, c’est que le pourcentage d’E-C qui percevront la part individuelle des primes (en gros la PEDR Prime d’encadrement doctoral et de recherche ) va passer de 18 % à 45 %. C’est aussi un symbole fort envoyé à la communauté et à l’opinion publique : cela veut dire qu’au moins 45 % de nos collègues font un travail reconnu comme excellent, c’est mieux que les 18 % actuellement lauréats de la PEDR…

À l’inverse, quel sujet auriez-vous aimé voir avancer davantage ? Et qu’est-ce qui selon vous l’en a empêché ?

Justement les deux sujets évoqués précédemment… La crise Covid a stoppé net la dynamique des établissements qui s’étaient engagés sur la mise en œuvre de dispositifs d’accompagnement prévus par la loi ORE. C’est pour cela que la CFDT va porter auprès des candidats à l’élection présidentielle des propositions fortes au travers d’une loi de programmation pour l’enseignement supérieur qui doit cibler prioritairement le premier cycle universitaire.

Repenser l’organisation même du premier cycle »

Mais une augmentation des moyens ne suffira pas. Il faut repenser l’organisation même du premier cycle, le système de dotation des moyens des établissements pour mieux les accompagner dans leur engagement en faveur de la réussite de tous les étudiants. En 2018, la CFDT a cosigné avec La Fage une tribune intitulée « Chaque étudiant mérite la même considération de l’État » . Ce sujet reste encore aujourd’hui cruellement d’actualité. La CFDT portera la question de la démocratisation de la réussite étudiante auprès des candidats à la présidentielle.

Sur la prime individuelle (ex PEDR pour faire simple), la CFDT avait proposé un dispositif qui aurait permis de faire monter ce pourcentage à 80 %. Certaines organisations syndicales, dont celles pourtant signataires avec la CFDT de l’accord, s’y sont opposées, c’est regrettable. À la CFDT, nous pensons qu’afficher qu’au moins 80 % de nos collègues produisent un travail d’excellence aurait été un message fort de reconnaissance pour la communauté universitaire et scientifique et pour l’opinion publique… Quand je regarde autour de moi dans mon université, c’est ce que je constate sans difficulté. Mes collègues font un travail d’excellence dans des conditions extrêmement difficiles aussi bien dans les domaines de la recherche, que de la pédagogie et/ou des charges collectives ce que la nouvelle prime individuelle va couvrir.

L’autre élément est celui du financement des établissements. La LPR n’a pas permis de répondre à l’attente très forte de la communauté scientifique et universitaire d’une augmentation des dotations de base des établissements et des laboratoires. C’est une grande déception pour la communauté qui n’est pas très majoritairement opposée aux appels à projets, mais aimerait en voir diminuer la part de façon importante. Avec les chaires de professeur junior et les CDI de mission, c’est une des raisons qui ont fait que la CFDT n’a pas soutenu la LPR.

Des économies de bout de chandelle »

Un autre sujet est celui du recrutement qui renvoie à la question du taux d’encadrement et de l’investissement par étudiant. Le compte n’y est pas, aussi parce que le retard est considérable. Il s’est accumulé depuis le milieu des années 2000 en particulier sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy dans les fonctions de soutien et de support qui ont été les premières victimes de la RGPP Révision générale des politiques publiques, incluant notamment le non-remplacement d’un fonctionnaire partant à la retraite sur deux . Or, c’est le manque des agents de ces filières (AENES Administration de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur , ITRF) qui a contraint les enseignants, les E-C et les chercheurs à prendre en charge des activités très éloignées de leurs missions, mais indispensables au fonctionnement des établissements et des laboratoires. C’est du temps de recherche perdu, et cela a un coût bien supérieur à ce que coûterait le recrutement d’agents sur ces activités.

Ce sont des économies de bout de chandelle, de court terme, qui pèsent lourd sur les conditions de travail des personnels, sur la performance des établissements et de la recherche. Cela pèse aussi lourdement sur l’accompagnement des étudiants qui manquent de médecins, d’infirmiers, d’assistants sociaux, de conseillers d’orientation, etc. Sans parler des personnels des bibliothèques.

La question des recrutements et de leur financement sera pour la CFDT un des éléments majeurs que nous porterons auprès des candidats à la présidentielle. Nous leur demanderons des engagements précis et clairs !

Comment qualifiez-vous l’évolution des relations entre le ministère et les organisations syndicales ces cinq dernières années ?

Avec l’ensemble des organisations syndicales, je ne sais pas. Mais avec la CFDT, je peux dire que les relations ont été constructives, directes et franches. La ministre nous a reçus à de nombreuses reprises, y compris trois fois avec Laurent Berger. Nous avons pu identifier :

  • des points de convergence sur lesquels nous avons avancé, comme la loi ORE, la revalorisation des carrières et des rémunérations,
  • et des points de divergence comme la politique de concentration, la place et le rôle du CNU Conseil national des universités , les frais d’inscription différenciés.

Sur tous les dossiers, les échanges ont été nombreux. La CFDT a été entendue sur de nombreux points… mais il reste encore beaucoup à faire.

Cependant, au risque de me fâcher avec certains, si on peut regretter que l’effort budgétaire n’ait pas été plus massif, il aura cependant été conséquent sur la durée du quinquennat. En huit années de mandat national à la CFDT, je n’avais jamais vu une telle augmentation du budget de l’Esri.

Cette augmentation a cependant été étouffée par la hausse importante des effectifs étudiants à l’université, hausse pourtant prévisible et qui n’a pas été anticipée par les gouvernements précédents. Aujourd’hui, nos collègues le paient cher avec une dégradation considérable de leurs conditions de travail. Et c’est aussi l’accompagnement des étudiants qui en pâtit.

Le dialogue social a lieu en amont des instances »

Un autre point de crispation, c’est celui des instances comme le Cneser Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche , CTMESR Comité technique ministériel de l’enseignement supérieur et de la recherche , CTU Comité technique des personnels enseignants de statut universitaire , CNU… Elles ne sont pas suffisamment respectées, c’est vrai aujourd’hui, mais cela l’était aussi avant. Il est cependant faux de dire que c’est là que se joue le dialogue social comme je l’entends souvent. Le dialogue social a lieu en amont des instances, car si on attend la tenue de l’instance pour discuter ou négocier, il est trop tard ! En séance, même les plus hauts responsables de l’administration n’ont pas les clés pour arbitrer une demande qui n’a pas été présentée suffisamment en amont à la DGRH Direction générale des ressources humaines ou au cabinet de la ministre. Surtout si cette demande nécessite des moyens financiers…

Plus globalement, cela pose la question de la culture du dialogue social qui doit reposer sur la négociation. Et là, force est de constater qu’il y a un vrai travail d’acculturation à accomplir et pas seulement du côté de l’administration. L’ordonnance portant sur les accords collectifs majoritaires dans la fonction publique devrait faire évoluer les choses. On le voit déjà avec les négociations en cours sur la déclinaison de l’accord-cadre télétravail fonction publique dans le MENJS Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et le Mesri.

Cela implique que chacun prenne ses responsabilités, soit en capacité de faire des propositions, d’accepter de faire le deuil de certaines revendications pour en obtenir d’autres, et fasse l’effort d’entendre l’autre et ses intérêts pour pouvoir avancer. Dans une négociation il ne peut pas y avoir de perdants ou de gagnants, chacun doit pouvoir afficher des résultats positifs et concrets.

Ce changement de culture ne se fera pas du jour au lendemain et il doit être accompagné. Ce sera certainement plus simple pour les syndicats dits « réformistes » et en particulier pour la CFDT qui sont déjà inscrits dans cette culture de la négociation.

Au regard des cinq années de Frédérique Vidal à la tête d’un ministère de plein exercice, pensez-vous qu’avoir une ancienne présidente d’université comme ministre a constitué un atout pour l’écosystème ou pas ?

L’existence d’un ministère de plein exercice était une demande de la communauté qui avait mal vécu, sous la mandature de François Hollande, le passage d’un ministère à un secrétariat d’État. Force est de reconnaître que cette période n’aura pas été des plus efficaces pour l’ESR malgré l’engagement très fort de Thierry Mandon Secrétaire général @ Conseil national du commerce
en faveur des universités qui aura permis en particulier la seule réelle augmentation budgétaire du quinquennat Hollande, avec 100 M€ supplémentaires pour faire face à l’augmentation des étudiants.

Frédérique Vidal parle le même langage que nous »

Le fait que Frédérique Vidal soit enseignante-chercheuse et ait été présidente d’université est certainement un atout. Elle connaît bien le fonctionnement de l’ESR, ses atouts et ses faiblesses, ses raideurs, mais aussi son agilité. Il n’est pas possible de lui raconter des histoires — et elle sait vous le dire — elle parle de fait le même langage que nous, cela facilite la communication.

Cependant, elle a la vision du monde de l’ESR d’une enseignante-chercheuse en sciences, d’une grosse université lauréate d’une Idex Initiative(s) d’excellence . Elle a aussi été membre de la Curif Coordination des universités de recherche intensive françaises [remplacée par Udice Association réunissant les universités labellisées Idex ]. Cela oriente de fait sa réflexion et ses orientations politiques : les chaires de professeurs junior et les établissements publics expérimentaux en sont une des illustrations les plus flagrantes.

Elle a pourtant beaucoup parlé et fait aussi pour les SHS Sciences humaines et sociales et pour l’accompagnement des étudiants, mais cela est passé inaperçu, car la culture de l’excellence, du gigantisme, des classements en particulier celui de Shanghai, copiée sur le modèle anglo-saxon, se heurte au modèle d’ESR porté par une majorité de la communauté. Il y a certainement un nouveau modèle à construire qui se situe très probablement à mi-chemin entre ces deux visions.

Comment qualifiez-vous globalement son action ? Et que faire évoluer pour le prochain ?

Le bilan de ce mandat dans le domaine de l’Esri est donc très contrasté. Il y a de réelles avancées : elle est la seule ministre à avoir obtenu une loi de programmation, et les montants sont effectivement très importants. Cependant, le modèle de répartition choisi qui s’appuie essentiellement sur les appels à projets n’est pas celui que nous demandions et attendions. Cela a suscité beaucoup de déception.

La revalorisation des carrières et des rémunérations des personnels de l’ESR et en particulier des chercheurs et des enseignants-chercheurs est sans précédent, mais certains choix dans la mise en œuvre de ces revalorisations sont contestés par la majorité des organisations syndicales et des agents.

En résumé, si souvent l’intention est bonne, la réalisation l’est beaucoup moins : c’est bien dommage…

La poursuite d’un processus qui augmente la compétition et précarise »

Plus globalement pour la CFDT, son action s’inscrit dans un même processus de transformation de l’ESR commencé au début dans les années 2000 et poursuivi depuis par tous les gouvernements de droite comme de gauche. Processus qui augmente la compétition au lieu de développer la coopération, qui précarise et dégrade les conditions de travail des agents.

Ce processus provoque la fuite d’une partie des chercheurs et enseignants-chercheurs vers des pays étrangers dont les conditions, en particulier d’accueil, sont bien meilleures. En parallèle, ces évolutions rendent la France de moins en moins attractive pour les chercheurs étrangers.

Il faut donc impérativement un consensus national pour investir massivement dans l’enseignement supérieur et définir un nouveau modèle d’ESR. Ce sujet doit faire partie du débat démocratique indispensable de la campagne pour l’élection présidentielle. J’ai bien peur que l’actualité en Ukraine ne le permette pas.

À ce sujet, je tiens à dire que le Mesri a su développer une politique forte de soutien des scientifiques en danger. Le ministère a poursuivi et amplifié le dispositif Pause Programme national d’accueil en urgence des scientifiques et des artistes en exil créé par Thierry Mandon. Il a su réagir vite et très fortement en soutien aux chercheurs et étudiants syriens, afghans et aujourd’hui ukrainiens.

Franck Loureiro


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Parcours

Université de la Réunion
Directeur du pôle éco-campus et infrastructures
Université de Poitiers
Ingénieur d’études
Université de la Réunion
Coordinateur du pôle infrastructures et éco-campus
CFDT Éducation, Formation, Recherche Publiques (SGEN - CFDT)
Secrétaire national en charge de l’ESR, de la communication et du développement
IUFM puis Espé de Poitiers
Responsable de formation
Sgen-CFDT Poitou-Charentes
Secrétaire général
Ministère de l’éducation nationale (MEN)
Conseiller principal d’éducation

Établissement & diplôme

Diplôme inter universitaire
Diplôme inter universitaire de psychopathologie des adolescents
Université de Poitiers
Maîtrise d’histoire contemporaine

Fiche n° 4927, créée le 25/06/2014 à 11:13 - MàJ le 26/08/2024 à 10:39

©  Anne Bruel/Infocom CFDT
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