Concours-post CPGE : des centres d’écrit supplémentaires et des modalités à préciser (C-G. Dussap)
« Nous devrions pouvoir organiser les concours, au mieux. Nous maintenons l’ensemble des centres d’écrits, pour diminuer l’éventuelle migration des candidats, qui sont près de 27 000 chaque année, avec la précision qu’ils peuvent passer plusieurs concours. Il y a encore des endroits où les organisateurs de concours cherchent des centres, mais tout le monde y travaille et cela devrait se résoudre », déclare Claude-Gilles Dussap
Président du comité de pilotage @ Service de concours écoles d’ingénieurs • Délégué Général du réseau Polytech @ Polytech Clermont (École polytechnique de l’Université Clermont Auvergne) • Délégu…
, président du comité de pilotage du SCEI
Service concours écoles d’ingénieurs
, à News Tank, le 07/05/2020.
« D’habitude, nous avons une centaine de centres. Là, nous en ouvrons entre 10 et 15 en plus, en métropole. Le concours le plus concerné est celui des CCINP
Concours commun INP
, car c’est celui qui attire le plus de candidats », précise t-il.
Au delà des centres d’examen, les organisateurs de concours sont encore en attente de précisions sur les normes sanitaires. Par ailleurs, « il reste à décider de toute l’organisation de terrain : quelles salles utiliser ? Comment les aménage t-on ? quelle distance entre les candidats ? Comment fait-on le ménage ? Comment amène t-on les masques et le gel ? Comment remporte-on et dématérialise t-on les copies ? », indique Claude-Gilles Dussap.
Claude-Gilles Dussap répond à News Tank
Où en est-on de l’organisation des écrits ?
Depuis le 04/05/2020, nous avons une plus grande lisibilité sur la disponibilité des collèges et lycées, qui constituent habituellement les centres de concours pour les écoles d’ingénieurs. Établissement par établissement, nous avons davantage de réponses.
Cependant, dans certains cas, des lycées sont en réfection, ce qui complexifie les choses : il faut alors trouver l’alternative à alternative.
Nous devrions pouvoir organiser les concours, au mieux. Nous maintenons l’ensemble des centres d’écrits, pour diminuer l’éventuelle migration des candidats, qui sont près de 27 000 chaque année, avec la précision qu’ils peuvent passer plusieurs concours.
Il y a encore des endroits où les organisateurs de concours cherchent des centres, mais tout le monde y travaille et cela devrait se résoudre.
Avez-vous ajouté des centres de concours ?
Oui, globalement, les concours ont ouvert plus de centres, notamment hors Paris. Nous avons augmenté notre nombre de centres, et cela a complexifié les dispositifs, mais cela permet de faire composer les candidats plus près de chez eux.
D’habitude, nous avons une centaine de centres. Là, nous en ouvrons entre 10 et 15 en plus, en métropole. Le concours le plus concerné est celui des CCINP Concours commun INP , car c’est celui qui attire le plus de candidats.
Il avait été envisagé d’organiser des épreuves écrites dans les écoles d’ingénieurs. Est-ce une option qui a été abandonnée ?
Non, nous ne l’excluons pas encore. Dans l’Ouest et dans le Sud-Ouest, tout n’est pas encore complètement arrêté.
Les candidats ont pu, une seconde fois, modifier leur inscription du 06 au 8/05. Quand sera fixée définitivement la cartographie des centres d’examen ?
Il faut noter que les candidats n’ont pas de certitude que leur nouveau vœu sera pris en compte. Cela dépend de la capacité des centres, qui sont limitées. Nous ne sommes pas sûrs de satisfaire à toutes les demandes.
Mais l’on constate que lorsque l’on a ouvert une première fois cette possibilité de modification, seuls 5 % des candidats ont effectué un changement.
Le concours Mines-Pont a déjà communiqué sur ses centres. Et cette semaine du 11/05 sera celle de la cartographie définitive pour tous, car d’autres questions sont à résoudre.
Les centres supplémentaires ont-ils pour but de répondre aux normes sanitaires ?
Les normes ne sont pas encore complètement validées et c’est une difficulté. Mais, pour ce que nous en savons, elles n’imposent pas de conditions trop drastiques.
Il y aura également des normes de distanciation, qui ne sont pas encore complètement arrêtées. Il faudra plus espacer les candidats que de coutume. Mais ce sont des concours. Classiquement, et pour des raisons évidentes, les candidats ne sont pas trop proches.
Quels sont les obstacles et les difficultés à résoudre ?
Dans l’ensemble, il nous manque la définition précise des normes sanitaires, ainsi que les précisions sur les stocks de masques et de gel hydroalcoolique. Le Mesri Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation doit encore nous donner des orientations et des discussions sont toujours en cours entre les établissements, les rectorats, notamment sur l’attribution des rôles.
Par ailleurs, chaque concours a ses problématiques propres.
Mais cela se résout petit à petit. Le comité de pilotage du SCEI Service concours écoles d’ingénieurs que je préside et les équipes des principaux concours discutent quotidiennement, depuis le 29/04/2020.
D’ailleurs, les concours ne sont pas dans des attitudes d’opposition, au contraire. Ils échangent des bonnes pratiques, s’entraident les lycées prêts à accueillir des épreuves.
Et quelles questions vont se poser, après la question des centres d’examens ?
Il faut réorganiser toute la logistique, qui est déjà complexe en temps normal, pour que les bons sujets aillent dans les bonnes salles, jusqu’au fait que le bon candidat trouve la bonne table.
À cela s’ajoute la contrainte sanitaire. Il reste donc à adapter toute l’organisation de terrain : quelles salles utiliser ? Comment les aménage-t-on ? Quelle distance entre les candidats ? Comment fait-on le ménage ? Comment amène-t-on les masques et le gel ? Comment remporte-t-on et dématérialise-t-on les copies ?
La question financière est déjà dépassée : nous savons que nous aurons des frais supplémentaires. Mais un point pose question : qui fait quoi ? Qui achemine les masques pour les surveillants ? Les ministères de tutelle, les organisateurs de concours, les rectorats ou les établissements ? Et les recevra-t-on à temps ?
Nous devons nous pencher sur les aspects très opérationnels.
Claude-Gilles Dussap
Président du comité de pilotage @ Service de concours écoles d’ingénieurs
Délégué Général du réseau Polytech @ Polytech Clermont (École polytechnique de l’Université Clermont Auvergne)
Délégué général @ Réseau Polytech
Head of research @ Université Clermont Auvergne (UCA)
Consulter la fiche dans l‘annuaire
Parcours
Président du comité de pilotage
Délégué Général du réseau Polytech
Délégué général
Head of research
Professeur de classe exceptionnelle
Fondateur et président
Vice-président en charge de la valorisation
Fiche n° 20183, créée le 22/11/2016 à 12:11 - MàJ le 16/07/2020 à 10:08
Claude-Gilles Dussap
Président du comité de pilotage @ Service de concours écoles d’ingénieurs
Délégué Général du réseau Polytech @ Polytech Clermont (École polytechnique de l’Université Clermont Auvergne)
Délégué général @ Réseau Polytech
Head of research @ Université Clermont Auvergne (UCA)
Consulter la fiche dans l‘annuaire
Parcours
Président du comité de pilotage
Délégué Général du réseau Polytech
Délégué général
Head of research
Professeur de classe exceptionnelle
Fondateur et président
Vice-président en charge de la valorisation
Fiche n° 20183, créée le 22/11/2016 à 12:11 - MàJ le 16/07/2020 à 10:08